Escadron de Transport d'Outre Mer 00.088 "Larzac" Base Aérienne 188 DJIBOUTI-Ambouli Description : Définition héraldique :
« Triple rondache d’or à un boutre de sable équipé du même, voguant à senestre sur une onde également de sable, brochant à dextre un paysage côtier du même et un soleil de gueules. »
Symbolisme de l'insigne :
L'insigne du GAMOM 88, reprenant celui de l’Escadrille de liaison aérienne 51 qui l’a précédé, comporte les éléments symboliques suiants :
- le bateau à voile (boutre) est typique de la Corne de l’Afrique où est implantée l’unité,
- le fonds or et le soleil rappelle les conditions atmosphériques souvent difficiles du territoire où opère l’unité,
- le paysage côtier est directement inspiré de ceux visibles dans le Golfe de Tadjourah où se situe Djibouti : maisons basses, mosquée et palmiers.
Lieu de stationnement :
Base aérienne 188 Djibouti (République de Djibouti).
Observations :
Le GAMOM 88 devient le 1er avril 1976 « Escadron de transport outre-mer » (ETOM) 88 et reçoit le nom de tradition LARZAC par BE n°2811/DEF/EMAA/OPS/AA du 25 juillet 1994.
Dès 1945 est créée la base aérienne 188 sur le sol de la côte Française des Somalis, devenue ensuite territoire Français des Afars et des Issas. La seule unité qui y stationne est l'ELA 51, qui devient EOM 88 à compter du 31 décembre 1958. Cette unité utilisera des Junker 52, puis des MD 315 Flamant.
A partir de 1959, les vieux Junker sont remplacés par des C-47 Dakota, tandis qu'arrivent à Djibouti quelques MH 1521 Broussard. Les premiers hélicoptères font leur apparition en 1963, sous la forme de deux H 19, remplacés en 1967 par des H 34 plus puissants et par des Alouette II.
En octobre 1967, l'unité prend en compte son premier
Noratlas. Par la suite, plusieurs de ces machines affectées recevront tout spécialement un camouflage à base de brun et de sable parfaitement adapté à la situation géographique.
En 1970, l'EOM change de dénomination pour devenir le GAMOM 88 (groupe aérien mixte). Continuellement, les
Noratlas sillonneront le petit territoire, mais aussi la Mer Rouge, l'Ethiopie, la Somalie, les côtes de Madagascar, et ils participeront à de nombreuses missions humanitaires.
Puis, en 1972, les derniers hélicoptères lourds H 34 sont retirés, l'unité se composant alors, outre les Noratlas, d'Alouette II et de MH 1521 Broussard.
Le 1er avril 1976, lors de la réorganisation des unités basées outre-mer, le GAMOM change une nouvelle fois d'appellation pour devenir l'ETOM 88.
Puis, l'année suivante, suite à l'accession à l'indépendance de la nouvelle République de Djibouti, la base aérienne 188 devient le détachement air 188.
A cette occasion, quelques
Noratlas sont cédés à la force aérienne du jeune Etat. En juillet 1983, les derniers
Noratlas disparaissent de l'ETOM, remplacés par des Transall détachés de la 61ème ET d'Orléans, qui continueront à œuvrer aux côtés des Alouette III. Enfin, en 1994, L'ETOM 88, qui n'avait jamais reçu de nom de tradition, se voit attribuer le nom de "Larzac".