Istre-Pujaut

A suivre ...

SL

Merci SL.
Sur une doc qu'on m'a transmise, une revue "Dossier H", voilà ce qu'il est dit:

Insigne présumé de la Section d'Avignon Pujaut qui est à l'origine des Troupes Aéroportées, cet insigne créé en 1937 représente un Parachute Irving utilisé à cette époque. Mais on ne peut aujourd'hui considérer cet insigne comme officiel.

Voilà, peut-être quelques anciens, "collectionneurs", ont plus d'Infos ??

J'ai pris quelques photos en passant ce WE, ce qui me permet de complèter un peu.


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Après son retour de Moscou, le Capitaine Geille obtient, après maintes difficultés, l'autorisation du Ministère de l'Air d'envisager la création d'un Centre de parachutisme, au bénéfice de l'aviation terrestre et navale, pour former des instructeurs qui enseigneraient ensuite, à leurs camarades, l'art de se servir sans danger de ce moyen de sauvetage. Peu soutenu, clans cette tâche, par le Chef d'Etat-Major Général de l'Armée de l'Air, il lui fut notifié que le Centre serait rattaché à l'école de pilotage d'Istres.
Convaincre les hautes autorités que cette base n'offrait pas toutes les conditions requises pour en faire une école de parachutisme fut peine perdue.
Motivé par des raisons économiques » ce choix fut maintenu et le capitaine Geille rechercha aux alentours d'Istres un terrain déjà aménagé qui puisse convenir. Il fit plusieurs propositions et le choix officiel se porta sur le terrain d'Avignon-Pujaut situé à une cinquantaine de kilomètres d'Istres.
Ce terrain placé au centre d'une cuvette entourée de collines rocheuses et abruptes comportait un hangar et un poste météorologique indispensable au calcul des points de lancement.
Les vents tourbillonnaient à l'intérieur de cette enclave dont le terrain était un rectangle, de six cents sur cinq cents mètres, entouré de vignes dont les échalas métalliques pouvaient être très dangereux lors d'atterrissages déportés au-delà de la zone de saut. Et, pour agrémenter le tout, une ligne électrique haute tension aboutissait à un trans­formateur érigé dans un angle du terrain.
Bien que le Capitaine Geille ait insisté sur tous ces incon­vénients, les hautes autorités ne revinrent pas sur leur décision et Avignon-Pujaut était destiné à devenir le berceau du Parachutisme Militaire Français.
Robert WAGENER




La DZ fut utilisée jusqu'à la fermeture de la Base Aérienne de Nîmes en 1996, par les Fusiliers Commandos de l'Air pour effectuer des sauts d'entrainement et de "motivation". La SAPS de Nîmes s'entrainait également avec le Centre de Parachutisme Sportif qui lui existe toujours.
Lors de la St Michel 1977, des plaques furent posées sur le mur pour commémorer le 40ème Anniversaire de la première promotion d'Infanterie de l'Air Breveté Parachutiste. Aujourd'hui, elles sont sur un petit monument.

Comme quoi les hautes autorités ne tiennent pas compte des remontés d'information.
Prendre des risques en opération ça se mesure, mais à l'entrainement...!
Les statistiques d'accidents ont-elle été publiée?

Les échalas des vignobles quel m..de....!
Les lignes hautes tension!!!!!!

Je n'ai pas ces informations, mais j'ai fait comme des centaines d'autres mon 1er saut la bas, il n'y avait pas plus d'incident qu'ailleurs, j'ai plus entendu parler d'atterrissages vers une caravane du centre Para Sportif..... que de lignes hautes tension .
Par contre, on était à cheval sur la vitesse du vent, et puis les équipes au sol, en vol et les Pilotes étaient à la hauteur. je ne compte pas les fois ou les sauts étaient reportés pour le vent, pour un saut, il fallait des fois se lever 4 fois aux aurores , et quand environ 400 gars attendent pour faire le 1er ou 2ème saut, bonjour l'angoisse .

Le couloir rhodanien est connu pour son vent très connu...!

Se lever aux aurores, tout préparer, percevoir 1;2;3.... et réintégrer....bon entraînement!!!
Dans beaucoup de sites, c'était identique!

C'est vrai Prosunt, j'ai connu ça en beaucoup d'endroits, mais ce n'était plus mon 1er saut

Voila une exemple de rubrique vivante :

Un sujet et chacun y pose sa pierre à l'édifice !

Merci messieurs pour vos compléments d'information

SL

C'est comme ça que ça doit être SL, un échange, voici les plaques quand elles étaient encore sur le Mur.

Ces plaques étaient encore au mur du para club l'année dernière, presque devenues invisibles, aujourd'hui, au moins on les remarque.

C'est vrai Triton01, et tu en sais quelque chose car c'est toi qui a fourni cette dernière photo qui complète les miennes plus récentes.
Merci

Superbes photos que vous avais là Michel et Triton :cheers:
ah que de souvenirs de cette DZ ,c'étais un peu la résidence secondaire de l'EPI,ou plutot le carrefour,le rond point, de nos parcours dans cette région.
Et aussi nous avons feter la St Michel 91 sur ce lieu ,charger d'histoire...
au fait ,j'ai eu l'occasion une fois d'etre au marquage de zone au sol,et tant que les copains étaient dans l'avion ,le petit groupe au sol à son importance bien sur ,mais j'avais les boules de ne pas etre dans là haut ,jusqu'à ce que je voie mes camarades aterrir presque tous à coté de la DZ ,notament sur les caravanes et l'aéroclub ,dont un qui a fini son SN à Lavaran avec fracture de le hanche ou du bassin....
et un autre gars d'un contingeant plus rescent que le mien m'a raconté aussi le meme genre d'incident qui c'est passé quelques mois plus tard...
Maintenant,je comprend aussi qu'il y est des accidents de temps en temps ,le risque zéro n'existant pas.

Oui say 40, Pujaut était bien un carrefour cocoy depuis 1965, et vu le nombre de sauts qui s'y effectuait, les accidents n'étaient pas si nombreux. Je me souviens d'atterrissages sur d'autres DZ pas tristes non plus, en particulier une bordant une nationale que j'ai traversé sur le ventre entre 2 camions, tant que ça se passe bien, ça fait des souvenirs, Laveran, c'est moins drôle

Bonjour à tous,

je reprends ce fil en espérant que certains pourront m'apporter des éclaircissements.
En effet dans la littérature on retrouve souvent les début de la base inaugurée le 26 novembre 1935. Par contre il n'est jamais fait état de son avenir notamment lors du conflit 39-45.
On sait en effet que les 2 GIA sont transférés en AFN et y sont désarmés mais le sort de l'école de Pujaut n'est jamais traité.

Quelqu'un peut-il préciser ce qu'est devenue l'école pendant l'occupation? A-t-elle repris du service à la libération?
Merci d'avance pour vos lumières.

Cordialement,