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| L'école de saut gérée par les métroplitains | |
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claude millet Fondateur
| Sujet: L'école de saut gérée par les métroplitains Jeu 7 Aoû 2008 - 18:30 | |
| Le 7 août 1948, le capitaine Jean-Pierre rejoint Philippeville et prend contact avec son unité d’affectation. Il va bientôt découvrir le monde particulier des parachutistes.
Le 1er BEP a été créé officiellement le 1er juillet 1948, date de la prise de commandement du capitaine Segretain. A l’origine, la décision ministérielle du 27 mars 1948 prévoyait la mise sur pied, au Maroc, d’un BEP destiné à l’Indochine, à partir d’éléments en cours d’instruction au DCRE et de légionnaires du 4e REI, la 25e DAP fournissant un apport de cadres, d’officiers et sous-officiers ayant une expérience du combat des troupes aéroportées. En fait, c’est Khamisis que sont rassemblés les 350 premiers volontaires ; ceux qui suivront seront expédiés directement à Philippeville, comme Jean-Pierre, où le bataillon sera breveté et constitué. La 1ère compagnie est mise en place dès le 1er juillet, les deux autres compagnies de fusiliers voltigeurs et de la compagnie de commandement suivront rapidement.
Si jean-Pierre retrouve avec satisfaction une unité de Légion, il retrouve aussi l’Afrique du Nord. A Philippeville, le décor offert par le paysage, le port et la ville est agréable et pittoresque et le surprend passablement. Cette Algérie côtière a peu à voir avec le sud-oranais, souvent âpre et peu hospitalier, et cette sous-préfecture française est différente des villes du Levant et du Maroc. Mais il a peu de temps à consacrer aux paysages, aux populations civiles et à l’histoire de la région. L’entraînement parachutiste, les sauts, la prise en main des cadres et des hommes dans ses fonctions d’adjoint au chef de corps lui prennent tout son temps. Il en est d’ailleurs très satisfait : il est enfin revenu dans l’action !
Le capitaine Segretain, en sa qualité de chef de corps, assume la lourde charge des relations avec les autorités hiérarchiques, la pesante administration militaire, continuellement préoccupé par les multiples démarches nécessaires à la mise sur pied de l’unité. Le bataillon médiocrement équipé est sommairement installé sous la tente dans une forêt de chênes-lièges, au dessus du camp Jeanne d’Arc, occupé par la coloniale, à quelques kilomètres de Philippeville.
L’école de saut, gérée par les parachutistes métropolitains, accueille les nouveaux venus avec un peu de curiosité mais avec chaleur et compétence, et l’ambiance s’avère rapidement excellente. Parmi ceux du BEP, ceux qu’on appelle parfois les « cadres blancs » sont d’utiles intermédiairesentre les deux communautés. | |
| | | Cabanne Pro !
| Sujet: Re: L'école de saut gérée par les métroplitains Mar 11 Nov 2008 - 10:30 | |
| Bonjour à tous et à toutes,Une fiche sur les année 1954-55-56: Amitiés,JPC | |
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