Le grand saut avec le 1er RHP de Tarbes

Le grand saut avec le 1er RHP de Tarbes
Par ladepeche

Immersion dans l'avion militaire avec le 1er RHP de Tarbes lors d'un exercice. Deux de nos journalistes ont fait le grand saut aux côtés des militaires bigourdans au-dessus du camp de Ger. Un reportage réalisé par Laurent Dard avec la collaboration d'Andy Barréjot.

Au dessus de notre mémorable camp de Ger...!

Merci "Camp d'Idron"
En complément du sujet: "Explication de texte de ce saut dans un article La Nouvelle République des Pyrénées

Tarbes. Dans les airs avec les parachutistes du 1er RHP
reportage


Publié le 13/10/2012 03:45
Dans le Casa, les hommes se répartissent dans un confort sommaire. « L'aménagement est minimum pour permettre d'embarquer un maximum de charge. » Auparavant, les consignes de sécurité et les vérifications s'enchaînent au sol. Ensuite, il suffit d'une poig - Tous droits réservés. Copie interdite.
Dans le Casa, les hommes se répartissent dans un confort sommaire. « L'aménagement est minimum pour permettre d'embarquer un maximum de charge. » Auparavant, les consignes de sécurité et les vérifications s'enchaînent au sol. Ensuite, il suffit d'une poig ()

Dans le Casa, les hommes se répartissent dans un confort sommaire. « L'aménagement est minimum pour permettre d'embarquer un maximum de charge. » Auparavant, les consignes de sécurité et les vérifications s'enchaînent au sol. Ensuite, il suffit d'une poig

Plongée au cœur d'un saut d'entraînement des soldats tarbais. De la préparation au sol jusqu'à l'atterrissage, embarquement immédiat dans le Casa, entre l'aéroport d'Ossun et le camp de Ger.

Début d'après-midi couvert sur le tarmac d'Ossun. Depuis de longues minutes déjà, les militaires du 1er RHP ont pris leurs quartiers. Plus tard, ceux du 35e RAP leur succéderont. Le cérémonial est connu de tous et rapidement, les hommes se séparent et s'alignent, prêts à embarquer, paquetage sur le râble.

Pour beaucoup, c'est un saut comme un autre, un des six annuels nécessaires à la validation de son brevet. Il n'y a que pour les hommes de la troisième rotation que l'exercice revêt un caractère inédit : sur leur dos, un tout nouveau parachute, plus souple, plus sûr, mais surtout capable de supporter jusqu'à 160 kg sous voile. Blindés à l'émotion du saut, les soldats demeurent vigilants. Une première vérification du matériel et de l'arrimage a lieu au sol, une seconde à l'embarquement. Et lorsqu'un militaire échappe au contrôle, c'est de lui-même qu'il réclame son inspection. Un militaire averti en vaut deux !
Manège dans le vide

Après deux premiers lâchers au-dessus du camp de Ger, le Casa, un avion militaire espagnol, avale une trentaine de nouveaux éléments. Les hommes garnissent cette carcasse de fer dans des attitudes bien personnelles. «N'oubliez pas de rangez les ceintures avant de descendre !». L'avion s'arrache pour une boucle de quelques minutes jusqu'au pallier des 400 m d'altitude. Dans la carlingue, les hommes ont quitté leur siège. Debout, ils patientent. Ultimes vérifications, ultimes encouragements, tandis que les consignes remontent les rangs. Puis cette blague lâchée par un colosse au regard d'ange, aussi recroquevillé maintenant sous l'habitacle que muet pendant la montée : «Au moins, vous, vous n'aurez pas de problème de taille». Des sourires, puis les portes latérales s'ouvrent. Manège ahurissant dans les airs, artisanal, la porte se retire par pan, à la main, le regard dans le vide. Un coup d'œil en bas, feux au vert et sonneries qui résonnent. Cinq secondes plus tard, l'avion s'est vidé. Le spectacle des OA (Ouvertures automatiques) est aussi saisissant vu du sol que de l'intérieur. Leur rapidité et leur agilité détonnent et ne laissent pas de prise au hasard.

Deuxième séance de bricolage pour reboucher les deux orifices en vis à vis, après avoir, au préalable, ramener les sangles à bord. L'avion prend de la hauteur. A chaque palier, un ardoisier, qui en d'autres circonstances aurait pu indiquer l'avance des échappés sur le peloton, renseigne sur la force et l'orientation du vent. À 2.500m, juste sous les nuages, il est temps de déserter son siège. L'avion grimpera encore de 800 m avant d'abaisser sa trappe arrière. Le premier chuteur vérifie le vent avant de s'envoler. C'est le grand saut : juste 35 secondes de chute à près de 200 km/h mais un frisson pour l'éternité. Et cette phrase d'un des chefs restés au sol prend une nouvelle résonance : «Vous comprendrez mieux pourquoi les oiseaux chantent…»

Andy Barréjot

voir l'article La nouvelle République des Pyrénées

Merci à tous deux!
Il me semble que si les 2 posts ont c'est le même scénario, ce ne soit pas le même largage:
dans la vidéo, les hommes sont à l'aise pour la sortie en OA,
sur la photo, ils ont de lourdes gaines...

Bravo à nos jeunes camarades.

belle vidéo . et en effet ce n'est pas le même largage l'un est en saut normal brevet et entrainement ,l'autre est avec équipement complet commando .


beau souvenir que ce camp vu d'en haut .. merci !