Une autre vision dure, mais réelle.Madame, votre voile insulte la mémoire de votre fils, soldat français assassiné par Merah
Publié le 7 mars 2013 par Eve Sauvagère - Article du nº 293
Latifa Ibn Ziaten, presents France's President Hollande, partially seen, a picture of her son, French paratrooper Imed Iban Ziaten who was killed by Mohamed Merah, after a ceremony commemorating the victims of terrorism in ParisMadame Latifa Ibn Ziaten,
Je suis bien contente d’avoir enfin l’occasion de m’adresser à vous.
Je voulais le faire depuis longtemps mais je ne savais pas comment m’y prendre.
Grâce à l’article de Jean Théron dans « Riposte Laïque » de ce 6 mars 2013, je trouve enfin une occasion de vous dire le fond de ma pensée..
Madame, sachez que je me suis associée, comme des millions de mes compatriotes, à votre douleur lorsque l’assassin Mohamed Merah a abattu de sang-froid votre fils.
A l’époque, quelle n’a pas été ma surprise, lors de votre apparition à la télévision, de voir une femme enfoulardée !
J’ai trouvé cela choquant. Et je ne suis pas la seule.
Comment ? Vous la mère d’un soldat français, vous vous présentez devant des millions de téléspectateurs dans une tenue qui, je me permets de vous le dire, n’est pas du tout conforme aux usages de ma patrie ni à celle de votre défunt fils.
Vous rendez-vous compte de l’image que vous renvoyez ? Celle d’une mère d’un « Mort pour la France », en quelque sorte, mais affichant par-dessus tout son appartenance à l’islam.
Madame, l’islam est une religion. Nous savons tous, hélas, qu’il est bien plus que cela et nous connaissons ses visées hégémoniques que nous combattons de toutes nos forces comme nous combattons la lâcheté de ceux qui président depuis quarante ans aux destinées de la France et qui ont permis ce que je considère comme des débordements. D’aucuns les qualifient d’ « accommodements raisonnables ».
Peut-être avez-vous la nationalité française. C’est encore pire si c’est le cas : par votre « costume », vous clamez au yeux du monde que êtes musulmane – avant d’être Française.
Je me moque bien, Madame, de savoir de quelle religion vous êtes. Je vous demande simplement de ne pas l’afficher.
Tout le problème est là. Vous et vos semblables, qui avez eu la chance d’entrer en France, d’y vivre en profitant le plus souvent de nombreuses aides, osez défier notre culture et notre civilisation en nous imposant vos us et coutumes.
Ce sont des gens comme vous, Madame, qui êtes en partie responsables des crimes d’un Mohamed Merah et de tant d’autres de son espèce.
Car loin de donner l’image d’une femme reconnaissante à son pays d’adoption des largesses qu’il lui prodigue, vous lui jetez à la figure votre appartenance à un monde qui n’est pas celui de la France.
Les enfants de femmes telles que vous ne peuvent, dans notre école républicaine, espérer trouver leur place à part entière dans la société française qui, pourtant, leur tend les bras. Je m’en explique : comment voulez-vous qu’ils se fondent dans la nation française et son histoire lorsque leur mère affiche au quotidien son appartenance à un autre monde ?
Car la France, soyez-en persuadée, tend les bras à ses enfants – elle les ouvre même à ceux qui lui sont étrangers ! Elle a offert à leurs parents les conforts inespérés de HLM, certes, mais que dire des conditions dans lesquelles vivaient ces familles – dont vous faites sûrement partie – dans leur pays d’origine ? Soyez honnête et admettez-le. Ici, vous vivez mieux que vous n’auriez jamais vécu en Algérie, au Maroc ou en Tunisie… Sinon, pourquoi seriez-vous là ?
Ne me parlez pas des cités dans lesquelles ces pauvres enfants issus de l’immigration – dont Mohamed Merah – ont été parqués.
Des cités comme celles que vous évoquez ont accueilli en leur temps des dizaines de milliers de pieds-noirs chassés d’Algérie ! Pour autant, se sont-ils livré à des trafics plus odieux les uns que les autres ? Pour autant, ont-ils terrorisé leurs soeurs, violé, massacré, lapidé, brûlé, assassiné, insulté, craché ?
Non, Madame. Vos excuses ne tiennent pas debout et, à dire vrai, je les trouve insultantes.
Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes de plus en plus nombreux à comprendre que vos raisons et vos excuses sont irrecevables.
Commencez par vous dévoiler si vous voulez que je prenne le temps – comme des millions de Français – de vous écouter.
Je respecte votre douleur. Je m’insurge contre votre manière de respecter votre pays d’accueil.
Quant à cette petite frappe de Mohamed Merah, dont nous avons hélas des milliers de clônes dans notre beau pays de France, ayez la pudeur et le bon goût de ne lui trouver aucune excuse.
En affichant votre fichu, vous ne pouvez nier que vous êtes dans votre rôle de musulmane et non de mère naturalisée française (?) d’un enfant français : l’islam est votre seul monde. C’est une religion qui ne connaît ni la Patrie, ni le Territoire, mais seulement l’Oumma, la vaste communauté des croyants.
Ce n’est pas mon monde. Et je respecterai votre religion le jour où la mienne sera respectée dans votre pays d’origine.
Que diriez-vous si les Français, pris d’une rage incontrôlable, appliquaient aux musulmans qui nous narguent au quotidien en affichant leur soumission à Allah et à son prophète Mahomet, le traitement que subissent les chrétiens dans les pays du Maghreb et tant d’autres pays islamiques où ils sont persécutés, empêchés de pratiquer leur religion, et où ils voient leurs cimetières régulièrement profanés et saccagés ?
Que diriez-vous, Madame, si nous vous appliquions l’intolérance dont votre islam fait preuve envers tous ceux qu’il rejette : les nés musulmans qui ne se reconnaissent pas dans les préceptes de votre cruel prophète, les apostats qui choisissent d’embrasser une autre religion, les chrétiens que votre coran traite de chiens, et les juifs qu’il traite de singes, ou l’inverse ?
Bref, vous devriez avoir un peu plus de pudeur.
Sachez, Madame, que nous sommes encore majoritaires à revendiquer d’être Français avant toute autre considération, de même que nous sommes attachés à notre Patrie.
Je vous le dis tout franc : la vision d’une femme enfoulardée, voilée – déguisée en un mot – m’est proprement insupportable sur le sol de France. Nous, Français, avons une histoire très longue, faite de luttes et de guerres qui nous ont permis d’être ce que nous sommes aujourd’hui : un peuple d’hommes et de femmes libres. Un monde imparfait, certes, mais plus égalitaire que celui dont vous venez et que vous avez fui.
Que vous avez fui, ne l’oubliez pas. Ne l’oubliez jamais.
Eve Sauvagère