1er REP - De ses origines à sa dissolution
Drapeau et insigne du 1er REP
Le 1er régiment étranger de parachutistes est né le 1er juillet 1948 à Khamisis, près de Sidi bel-Abbés, sous le nom de 1er bataillon étranger de parachutistes.
Les origines...
Le 1er REP était l'héritier de toutes les unités paras Légion d'Indochine et d'Algérie, soit de la compagnie parachutiste du 3ème régiment étranger d'infanterie, précurseur en la matière, des 1er, 2ème et 3ème Bataillons étrangers de Parachutistes d'Indochine.
C'est le régiment qui s'illustra en Algérie.
Compagnie parachutiste 3ème REI (1948-1948)
Lorsque l'idée parachutiste s'impose à la Légion, les formations TAP présentaient déjà des titres de gloire glanés sur tous les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale. Mais l'Indochine sera vraiment le creuset d'où sortiront un état d'esprit et un style TAP français. La gloire du sacrifice et la nostalgie d'une cause perdue entretiendront le mythe.
La compagnie parachutiste du 3ème REI est créée le 1er avril 1948. Les volontaires viennent des régiments étrangers présents en Indochine. Dépendant organiquement du 3ème REI, la compagnie est gérée sur le plan opérationnel par le 3/1er RCP. Stationnée à Hanoï, elle prend part immédiatement aux opérations actives. Le 16 mai, dans la région de Gia Loc, elle met hors de combat une centaine de rebelles. Les 9 et 10 juin, la compagnie est larguée sur Cao Bang pour renforcer la garnison. Après une série de brillantes actions dans les secteurs les plus exposés de la Haute Région et des opérations aéroportées dans le Delta, la compagnie parachutiste du 3ème REI est dissoute le 31 mai 1949. Ses effectifs : trois officiers, quatorze sous-officiers, quatre-vingt douze caporaux et légionnaires, sont affectés au 1er BEP qui débarque en Indochine.
Le Chef de Corps
Au début de 1948, le besoin urgent d'unités TAP de dualité se fait sentir en Indochine. Sur place, le 3ème REI forme une compagnie parachutiste qui est confiée à un jeune vétéran de 23 ans : le Lieutenant Morin. Durant un an, la compagnie opère au Tonkin avant d'être dissoute le 31 mai 1949. Son effectif est reversé en bloc au 1er Bataillon Etranger de Parachutistes.
LT Morin 31 Avril 1948-31 Mai 1949 1er Bataillon Etranger de Parachutistes (1948-1955)
Insigne du 1er BEP L’insigne a été créé en 1948, par le commandant Segrétain, chef de corps du 1er BEP Créé le 1er juillet 1948 à Khamisis, près de Sidi-Bel-Abbès en Algérie, le 1er BEP, sous les ordres du Capitaine Segrétain, embarque sur le Pasteur le 24 octobre à Mers El-Kébir et arrive en Indochine le 12 novembre à Haiphong. Il prend part aux opérations du Tonkin. Le 1er juin 1949, la compagnie parachutiste du 3ème REI du lieutenant Morin vient compléter ses effectifs.
Les 17 et 18 septembre 1950, le bataillon saute avec le 3e BCCP sur That Khé afin de secourir les éléments évacués de Cao Bang (bataille de la RC4).Il se sacrifie dans les calcaires de Coc Xa pour protéger le repli de la RC et est anéanti presque entièrement le 8 octobre. Son premier chef de corps, le commandant Segrétain y trouve la mort, ainsi que 21 officiers, 46 sous-officiers et 420 légionnaires.
1950 le 1 BEP défile à Hanoï
Dissous le 31 décembre, il est reconstitué le 18 mars 1951 à partir du reliquat du bataillon originel, regroupé provisoirement en une compagnie de marche au sein du 2e BEP, et de renforts venus du 2e BEP et d'Afrique du Nord. Le BEP comprend alors 3 compagnies (CCB, 1e et 2e compagnie) et une CIPLE (Compagnie Indochinoise Parachutiste de la Légion Etrangère).Une 3e compagnie sera constituée en novembre 1952.
Remise de la fourragère des TOE au drapeau du 1er B.E.P. par le Maréchal de Lattre de Tassigny le14 juillet 1951.
Le 1er septembre 1953 est créée la 1re Compagnie Étrangère Parachutiste de Mortiers Lourds (1re C.E.P.M.L.) à partir d'éléments des 1er et 2e BEP. Cette compagnie est rattachée au 1er B.E.P.
Le 1er BEP va participer à une série incessante d’opérations à Cho Ben, sur la Rivière Noir et en Annam.
Le 21 novembre 1953, il est parachuté à Diên Biên Phù. Dans cette bataille gigantesque, il compte 575 tués et disparus. Parmi les morts figurent les lieutenants Dumont, Boisbouvier et de Stabenrath, tués entre le 1er avril et le 13 mai ainsi que le sergent-chef Grimault, tué le 30 mars. Reconstitué le 19 mai 1954, le 1er BEP embarque à Saigon sur le Pasteur le 1er février 1955 et débarque à Mers el Kébir le 24.
Il totalise cinq citations à l’ordre de l’Armée et la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire. Le 1er BEP devient 1er REP en Algérie, le 1er septembre 1955 et s’implante à Zéralda, prés d’Alger
Les Chefs de Corps
Le 2e Bataillon Etranger de Parachutistes (1948-1955)
Insigne du 2°BEP L'insigne a été créé en 1949, au Cambodge. Le bataillon est commandé à l'époque par le commandant Solnon (1948-1950). Le 2ème Bataillon Etranger de Parachutistes est créé officiellement en Algérie à Sétif le 1er octobre 1948, en exécution d'une prescription ministérielle en date du 27 mars 1948.
Ses compagnies, constituées par la 4ème DBLE au Maroc et le dépôt commun des régiments étranger à Sidi-Bel-Abbès, sont fournis par l'EDAP/25. Composé d'une compagnie de commandement et trois compagnies de combat du type "fusiliers-voltigeurs", il embarque à Mers el-Kébir le 13 janvier 1949 à bord du Maréchal Joffre à destination de l'Indochine.
Débarqué à Saïgon le 9 février, il est dirigé aussitôt à Kep (Cambodge), par la route. En novembre 1949, il s'implante à Quan Thé.
Sous l'impulsion du général de Lattre de Tassigny, nouveau commandant civil et militaire de l'Indochine, la 3e compagnie de combat est remplacée début 1951 par la 2e CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion étrangère) constituée principalement de Vietnamiens.
En juin une quatrième compagnie sera constituée (compagnie de marche).
La CIPLE du 2eme BEP à Hanoï.
Les premières opérations du Bataillon ont pour théâtre le Cambodge, la Cochinchine et l'Annam.
En octobre 1950, le 2ème BEP est appelé au Tonkin. Renforcé successivement par une compagnie de mortiers lourds, il prend part à toutes les actions d'envergure qui se déroulent dans le Delta, en pays Thaï, dans le delta du Mékong et dans la plaine des Jarres. Son impressionnante série de succès est jalonnée, parmi tant d'autres, par la bataille de Nghia Lo en octobre 1951. Il perdra son chef de corps, le chef d’escadrons Rémy Raffalli le 10 septembre 1952.
Son épopée se poursuit, par les combats acharnés de la route coloniale N°6 (RC6) et de Hoa Binh, par la défense du camp retranché de Na San et par l'opération aéroportée sur Langson.
Enfin, couronnement d'une épopée magnifique, le 2ème BEP est largué sur Diên Biên Phù, les 9 et 10 avril 1954, au milieu de la fournaise. Après la contre-attaque du point d'appui de "Huguette", menée avec une rare détermination dans la nuit du 22 au 23 avril. Les 2ème et 1er BEP fusionnent en un seul Bataillon de Marche Etranger de Parachutistes le 25 avril 1954, commandé par le Cba Guiraud.
Cba Guiraud
Le 7 mai, le Bataillon de Marche est administrativement dissous.
Les chefs de corps du 2e BEP
Le 3e Bataillon Etranger de Parachutistes (1949-1955)
Insigne du 3° BEP
L'insigne a été créé en 1950, par le capitaine Darmuzai, commandant le 3ème BEP (1949-1951).
Le 3e BEP est créé en novembre 1949 à Mascara en Algérie à partir de la 7e compagnie d’instruction parachutiste du 1er BEP. Sa mission est d'instruire et de former les légionnaires parachutistes destinés à la relève du 1er et 2e BEP qui opèrent en Indochine.
Garde d’honneur du 3° BEP à Mascara Fanion du 3° BEP
À la suite du désastre de la RC4 qui a anéanti le 1er BEP, le 3e BEP part pour l’Indochine avec à sa tête le capitaine Darmuzai. Le 13 mars 1951 le 3e BEP (13 officiers, 32 sous-officiers et 441 légionnaires) renforce le nouveau 1er BEP qui vient d’être recréé.
En 1952, il participe au maintien de l'ordre en Tunisie.
Le 4 mai 1954, le 3e BEP repart pour l'Indochine, il débarque à Haïphong le 25 mai. Le 1er juin, le 3e BEP reprend le nom du 2e BEP anéanti à Diên Biên Phu.
Le 3e BEP renaît à Sétif.
1953 - SETIF - Entrée du Quartier du 3ème B.E.P base arrière des régiments étrangers Parachutistes.
1953 - SETIF - Quartier du 3ème B.E.P. - monument aux morts.
Le 1er septembre 1955, il prend le nom de 3e régiment étranger de parachutistes (3e REP : implantation Batna).
Il est dissous le 1er décembre 1955.
Les chefs de corps du 3e BEP
Le 1er Régiment Etranger de Parachutistes
Le 1er BEP ayant été à nouveau anéanti le 7 mai 1954 lors de la bataille de Diên Biên Phù où il comptera 316 tués à l’issue des combats (sans compter les prisonniers qui ne rentreront pas de captivité),embarque à Saïgon sur le Pasteur le 1er février 1955 et débarque à Mers el-Kebir le 24.
Le 1er BEP devient 1er REP (1er Régiment étranger de Parachutistes) en Algérie, le 1er septembre 1955 et s’implante à Zéralda, prés d’Alger. Il reçoit un drapeau au lieu de son fanion et incorpore la 10ème D.P. du Général Massu.
Depuis son retour en Algérie, le chef de bataillon Jeanpierre commande l'unité à laquelle il s'identifie et qu'il veut former à sa manière. Aussi quand on lui donne le camp Gosselin, Jeanpierre décide d'en faire la "cité radieuse de l'habitat militaire" en même temps que le port d'attache de ces éternels nomades que sont les légionnaires parachutistes. Ce camp ou s'installent les militaires est ouvert depuis la 2ème Guerre Mondiale. Après le débarquement de 1942, il a servi de cantonnement a des unités britanniques, puis il a accueilli les groupements de Commandos de Staouelli, avant leur départ pour l'Extrême-Orient. Le camp de Zeralda ne s'est pas fait sans difficultés.Lorsque l'élément précurseur arrive à destination, le spectacle n'est guère encourageant quelques baraques métalliques corrodées par l'action conjuguée de la rouille et de l'air salin, une infrastructure insuffisante pour accueillir un bataillon, des installations sanitaires en mauvais état et remplissant tout juste les normes d'hygiène, mais il y a le cadre ; et du chef de corps au dernier des légionnaires ils sentent confusément qu'ils ont découvert l'emplacement du sanctuaire.
Le camp Gosselin à Zéralda La grande allée centrale bordée d'eucalyptus qui mènent à la pinède en gravissant la colline sera l'axe autour duquel s’ordonneront les bâtiments en dur du camp. Car les légionnaires n'ont pas l'intention de croupir dans ces installations vétustes, qu'ils jugent indignes de la "grenade à sept flammes". Comme le 3e REP a Batna, ils se mettent au travail, renouant ainsi avec les traditions des légionnaires bâtisseurs.
L’entrée du camp Gosselin à Zéralda
En quelques mois, Zeralda devient la fierté du Régiment. Les baraquements ont été repeints, certains refaits. L'asphalte sur les avenues a éliminé en grande partie les nuages de poussière qui se formaient au moindre déplacement d'un véhicule. Les allées sont bordées de rosiers, auxquels le commandant Jeanpierre, témoigne un soin jaloux, aidé en cela par le précieux Degueldre son chef du service généra! Autour des compagnies, des massifs, des pelouses toujours vertes, chaque commandant d'unité soignant son environnement. Entre deux opérations, c'est tout le Régiment qui gâche le ciment, manie le pinceau, tond le gazon. Et quand le Régiment "droppe le djebel", Il reste toujours les convalescents, et les inaptes temporaires !
Le 6 février 1956, le 1er R.E.P. reçoit son premier chef de corps, le LCL Brothier. Le CDT Jeanpierre devient alors son adjoint.
Des chantiers s'ouvrent des constructions sortent de terre .Chaque chef de corps aura à cœur de laisser un témoignage de son passage : le foyer du légionnaire de Jeanpierre, le mess des officiers de Brofhier, la chapelle de Dufour...Véritables "condottieri", ils choisissent l'architecture la plus noble, les matériaux les plus beaux, voulant bâtir a l'exemple de Sidi-Bel-Abbès pour l'éternité !
Le foyer du légionnaire de Zéralda.
Les premiers, les chefs des unités parachutistes explorent la voie tracée par le commandant Crespin et le capitane Du Puy-Montbrun. De Vismes l'ancien aviateur qui a initié son régiment a l'emploi des hélicoptères en opération. Bigeard qui fait une éclatante démonstration de I ‘assaut héliporté le 8 mai 1956, au point que l'hebdomadaire Paris-Match ; n'hésite pas à titrer : "Pour les paras devenus chasseurs d'Afrique, une nouvelle arme inattendue: le ventilateur"
Jeanpierre au 1er REP et Buchoud au 9éme RCP ne sont pas en reste et les opérations se succèdent à un rythme effréné dans des régions aussi différentes que les hauts plateaux et les montagnes de Kabylie, les massifs de l'Aurès ou le chaos des Nementchas, le sub-saharien désertique ou la luxuriante presqu’île de Collo. Par n'importe quelle température, la pluie et la neige l'hiver, dans la canicule de l’été les "Hélicos des djebels", comme les a appelés Flament volent. Mais alors qu'interviennent ces mutations technologiques, la guerre continue et prend une nouvelle dimension subversive inconnue des états-majors traditionnels.
Traditions
Le drapeau du 1er REP Le drapeau du 1er REP a été remis au lieutenant-colonel Brothier par le colonel Lennuyeux le 4 juin 1956 à Zéralda.
Son drapeau porte dans ses plis les inscriptions suivantes :
Camerone 1863
Indochine 1948-1954
Algérie 1952-1962
Le drapeau est décoré de la croix de guerre des TOE avec 5 palmes, toutes obtenues lors de la Guerre d'Indochine. Il porte en outre la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
Les couleurs Les couleurs de la Légion étrangère ont été héritées des Suisses de la 2e Légion de 1855 qui tinrent à conserver leurs couleurs distinctives, le vert et le rouge. Les fanions des unités du 1er REP portent la fourragère aux couleurs de la croix de guerre des TOE et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire ; sur l’avers, les inscriptions indiquant le régiment et la compagnie ainsi que la grenade à sept flammes y sont brodées.
Sur l’envers, les couleurs de la Légion sont reproduites, et les inscriptions "honneur, fidélité" ainsi qu'un brevet parachutiste sont brodés. Les couleurs sont partagées en deux par une diagonale qui part du sommet de la hampe vers le coin opposé ; elle est dite descendante et le vert est contre la hampe.
Le Képi blanc A l' origine, il s’agissait en fait d’un couvre képi de couleur kaki, qui était porté par toutes les unités qui participaient à la pacification du Maroc (1921-1925). A la Légion, sous la double action du soleil et des lavages répétés, il prit vite un aspect immaculé et devint l’objet de fierté des anciens. Il fera sa première apparition officielle, à Paris, le 14 juillet 1939, et son port sera étendu à la fin de la guerre.
Le Képi blanc n’est porté que par les militaires du rang (exception faite pour les caporaux-chefs ayant dépassé 15 ans de Légion, portant alors le képi noir), tandis que les sous-officiers et les officiers portent pour leur part le képi noir à calotte rouge, frappé de la grenade à sept flammes.
Les épaulettes de tradition Les épaulettes portées sur la tenue de parade, à l’exception des officiers et des sous-officiers supérieurs, étaient à l’origine celles des régiments de « Suisses », d’infanterie de ligne. Elles ont pris leur allure définitive - à corps vert et tournante rouge – dès 1868, leur usage ayant été définitivement rétabli en 1946, après quelques interruptions.
La fourragère C’est une distinction accordée aux régiments qui ont eu plus de six citations à l’ordre de l’Armée au cours d’une même campagne. Le 1er REP est titulaire de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre des TOE et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Sur la fourragère se porte l’olive bleue et rouge, aux couleurs de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, qui est épinglée sur la cravate du drapeau du régiment.
L'insigne 10eme DP Il se porte sur la manche droite de notre uniforme.
Il représente un «aigle noir fondant sur sa proie » sur fond bleu, rouge et vert couleurs d’origine de béret des paras métropolitains, coloniaux et légionnaires.
"L'aigle" de la 10e division parachutiste n'est pas à confondre, comme on l'entend parfois, avec "l'épervier" ou le "charognard", celui-ci étant propre à l'Armée de l'air. La confusion provient probablement du fait que nos camarades du 1er Régiment de chasseurs parachutistes portent par tradition sur leurs pattes d'épaules le "charognard", leur unité ayant appartenu à l'Armée de l'air avant le 1er août 1945, date à laquelle elle fut versée à l'Armée de terre.
La grenade à 7 flammes Elle était initialement réservée à certaines compagnies d’élite des régiments de ligne, et ce n’est qu’en 1874 qu’elle a été officialisée à la Légion, prenant progressivement son allure actuelle avec ses sept flammes – dont deux en retour – et la bombe évidée. Sur les pattes d’épaule, la grenade est surmontée de trois chevrons – de couleur verte pour la Légion étrangère – distinctifs des anciens «régiments d'Afrique».
L'insigne ou Pucelle Il reprend l’insigne du 1er BEP créé en 1948, par le commandant Segrétain, chef de corps du 1er BEP.
Il comporte une grenade à sept flammes entourée de deux ailes, et surmontée d’un parachute ; sous la grenade se trouve l’inscription 1eREP entourée de ruban vert et rouge. Les couleurs verte et rouge ainsi que la grenade à sept flammes étant les marques traditionnelles de la Légion étrangère
La ceinture bleue Initialement, cette ceinture de flanelle était destinée à protéger le personnel, servant outre-mer, des infections intestinales et se mettait sous les vêtements. Peu à peu, elle fut portée sur la veste, mais sous le ceinturon, et devint un attribut de la tenue de parade du légionnaire. La couleur bleue de cette ceinture, qui fut retenue en 1939 par le Général ROLLET, est désormais distinctive de la Légion étrangère.
Le béret vert Initialement, cette coiffure fut adoptée par les légionnaires des bataillons étrangers de parachutistes du corps expéditionnaire d'Indochine en 1948, tandis que les autres formations de Légion avaient conservé leur képi blanc. A partir de la Guerre d'Algérie, l'usage du béret vert fut généralisé à l'ensemble de la Légion.
Devise « Marche ou crève »
Musique du 1er REP https://www.youtube.com/watch?v=qfdQDgRg9qU
Chant du 1er REP https://www.youtube.com/watch?v=2AhxU7C5_Yg
Chant du 1er REP
I
Contre les Viets, contre l'ennemi,
Partout où le devoir fait signe,
Soldats de France, soldats de pays,
Nous remonterons vers les lignes.
Refrain
O légionnaires, le combat qui commence,
Met dans nos âmes, enthousiasme et vaillance,
Peuvent pleuvoir grenades et gravats,
Notre victoire en aura plus d'éclat.
Peuvent pleuvoir grenades et gravats,
Notre victoire en aura plus d'éclat.
II
Et si la mort nous frappe en chemin,
Si nos doigts sanglants se crispent au sol,
Un dernier rêve : adieu à demain,
Nous souhaiterons faire école.
Refrain
III
Malgré les balles, malgré les obus,
Sous les rafales ou sous les bombes,
Nous avançons vers le même but,
Dédaignant l'appel de la tombe.
Refrain
Ce chant est emprunté au chant allemand " Die dunkle Nacht ist nun vorbei " (La nuit noire est terminée) écrit par Werner Psaar en 1930 et dont la musique a été composée par Georges Blumensaat pour l'Abteilung Sturm (section Storm) de la SA (également connu sous le nom stormtroopers ou chemises brunes) Le texte français a été créé pendant la Seconde Guerre mondiale par les volontaires français des forces d'invasion allemandes sur le front de l'Est, la Légion des volontaires français (LVF) contre le bolchevisme, sous le titre "Contre les rouges».
Cette marche a été adoptée avec des changements minimes par la Légion étrangère en 1948, par le 1er bataillon étranger de parachutistes (1er BEP) durant la guerre d'Indochine et est devenu son chant de marche sous le titre "Contre les Viets». Dans le texte, «Rouges» a été remplacé par «Viets» et «camarades» par «légionnaires».
Sonnerie régimentaire http://www.2emerep.com/Musique/refrain_dlem.mp3
Les compagnies du 1er REP
Le régiment était, de 1955 à 1961, stationné en Algérie à Zéralda, prés d’Alger, au camp Gosselin, lequel prit le nom de camp Jeanpierre après le décès de son chef, le Lieutenant-colonel Jeanpierre, tombé au champ d’honneur lors d’une opération dans le Djebel-Taya, prés de Guelma, le 29 mai 1958.
Il était constitué de 6 compagnies auxquelles s’ajoutaient un escadron de chars et d’un escadron de reconnaissance.
- - une compagnie de commandement et des services, au sein de laquelle notamment les jeunes légionnaires sont brevetés parachutistes lorsqu'ils arrivent au régiment et qui comprenait :
* une section de commandement
* une section administrative
* une section auto
* une section de transmissions
* une section médicale- - une compagnie d'appui motorisée (Jeeps et Dodges) comprenant :
* une section de commandement
* une section de mortiers de 120 mm
* une section de canon de 75 SR
* une section de canon de 106 SR - - un escadron de chars (AMX) comprenant :
* un peloton orienteur-télémétreur * un peloton de combat avec un char de commandement et 2 patrouille de 2 chars (Canon de 75 mm et mitrailleuses)
* deux pelotons de combat, chacun de 2 patrouilles de 2 chars (canons de 75 mm et mitrailleuses)
-- un escadron de reconnaissance ou compagnie portée comprenant :
* un peloton de commandement * un peloton ou section de combat avec patrouille de commandement et 2 patrouilles de 2 jeeps armées
* trois pelotons de combat, chacun aves 2 patrouilles de 2 jeeps armées.
-- Quatre compagnies de combat Les chefs de corps du 1er REP
Sources et bibliographie: - Pierre Sergent, Je ne regrette rien, la poignante histoire des légionnaires parachutistes du 1er REP, Fayard, 1972 (ISBN 978-2-253-00068-6)
- Hélie de Saint Marc, Mémoires - Les champs de braises, Perrin, 1995 (ISBN 978-2-262-01118-5)
- Jacques Favreau, Lieutenant au 1er REP, Éditions Italiques, 2007 (ISBN 978-2-910536-81-7)
- Pierre Montagnon, Les parachutistes de la légion - 1948 - 1962, Pygmalion, 2005 (ISBN 978-2-85704-940-1)
- Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de Production Littéraire, 1975.
- Le livre d’or de la Légion étrangère (1831-1955), Jean Brunon et Georges Manue, éditions Charles Lavauzelle et Cie, 1958.
Journal de marche des opérations
1955-1961 Guerre d'Algérie
En même temps qu'il s'installe à Zéralda, le 1er REP multiplie les sorties opérationnelles, à Khenchela et Tébessa en novembre.Au mois de décembre 1955 la 1ere et 4e compagnies du 1er REP établissent le premier bilan de la campagne lors de l'opération de Bou-Djellall, 2HLL tués, un fusil récupéré ! Au début de 1956, le régiment parcourt sans répit le Constantinois de la côte aux confins sahariens. Après un court passage dans le secteur de Bougie, le 1 er REP revient dans le secteur de Tébessa en février.
Le 2 Avril 1955 un détachement aux ordres du commandant Jeanpierre fait mouvement sur l'Oranais, en direction de Marnia. La rébellion est maintenant générale.
Le 5 Avril 1955 une unité de secteur est violemment accrochée dans la région de Djeurf. Elle perd 22 tués dont 2 officiers ; le 6 avril, cinq hélicoptères sont sabotés. En fin de matinée devant l'ampleur des dégâts la division de Constantine demande des renforts à Alger. La 3e compagnie du 1er REP quitte Zéralda et embarque dans des Nord-atlas à l'aéroport de Maison-Blanche à AIger. Apres un vol de 450 kilomètres, elle est larguée à proximité de Djeurf. De la même manière, la 2e compagnie saute le lendemain matin. Ensemble, les deux unités pourchassent les rebelles et rétablissent la situation.
Le 2 mai 1956, le 1ER REP est regroupé à Molière dans l'Ouarsenis. Le 18, l'état-major du secteur monte une OAP mettant en œuvre des moyens importants : Dakota PC, un autre de ravitaillement par air et 7 Noratlas. Près de 250 légionnaires sautent à Chelala-Reibell pour compléter un bouclage destiné à réduire une bande signalée dans la région. Le 7 juin, le régiment est placé en alerte. Les compagnies sont aérotransportées à Tindouf et le reliquat du 1er REP est largué à Gurentis le 9 pour renforcer le 3ème RCP de Bigeard. Les Anciens du REP retrouvent avec plaisir le colonel de Rocquigny qui commande cette O.A.P.
Le 8 juillet 1955, le Régiment est mis à la disposition de la division d'Alger. Pour l'opération 459 dans la région de Medeah-Loverd-Champlain. Le 18, un groupement est héliporté sur la zone d'El-Ouzala; le PC tactique est aux ordres du lieutenant-colonel Brothier. Un mois plus tard c'est au tour de Jeanpierre de commander un groupement dans le cadre de l'opération Bikourka.
Jusqu'au mois d'octobre 1955, le régiment effectue encore plusieurs missions héliportées de ratissage et de fouilles qui débouchent sur de bons bilans.
En 1956, l'affaire du canal de Suez éclate.
La nationalisation du canal de Suez par l’Égypte, annoncée par le colonel Nasser dans un grand discours à Alexandrie le 26 juillet 1956, a été accueillie avec stupeur et colère à Londres et à Paris. Le gouvernement britannique d’Anthony Eden, qui, six semaines plus tôt, avait retiré ses derniers soldats de la zone du canal, considère cette décision comme une intolérable provocation. Pour sa part, le gouvernement français de Guy Mollet souhaite une action vigoureuse contre l’Égypte, qui soutient l’insurrection algérienne et héberge au Caire l’état-major du F.L.N. Dès le 31 juillet, le projet d’expédition militaire commune est lancé. Le 31 octobre, après le rejet d’un ultimatum par le colonel Nasser, l’aviation franco-britannique commence à attaquer les objectifs militaires égyptiens. Le 1er R.E.P., ainsi que d'autres unités de la 10ème D.P., est envoyé en Egypte.
L’opération proprement dite, commandée par le général Keightley assisté de l’amiral Barjot, débute le 5 novembre au matin par le saut des parachutistes du 2e R.P.C. aux abords de Port-Saïd et de Port-Fouad. Le lendemain, les forces terrestres françaises, confiées au général Beaufre, débarquent à Port-Saïd selon les plans prévus et ne rencontrent d’ailleurs qu’une faible résistance.
Le lieutenant JM. Le Pen à Port Saïd Les réactions internationales à l’intervention militaire franco-britannique ne tardent pas. Dans la nuit du 5 au 6 novembre, l’U.R.S.S. envoie à Londres et à Paris un ultimatum évoquant des possibilités de riposte nucléaire. De leur côté, les États-Unis ont mis en alerte leur VIe flotte de Méditerranée et exigent un cessez-le-feu immédiat. La France et l’Angleterre doivent s’incliner et ravaler leur humiliation. Deux mois plus tard les troupes françaises débarquées à Port-Saïd et à Port-Fouad seront relevées par les « casques bleus » de l’O.N.U. le 22 novembre.
Le 1er R.E.P. rentre à Zéralda fin 56.
De janvier à avril 1957, le 1er R.E.P. participe au maintien de l'ordre dans Alger. Il découvre les modes opératoires du FLN et peut " enfin " lutter contre lui.
En mai 1957, il intervient dans le Djebel pour traquer des rebelles qui ont fuit Alger.
14 juillet 1957, le 1er R.E.P. est sur les Champs Elysées.
Septembre 1957, le 1er R.E.P. revient dans Alger. Le LCL Jeanpierre y est blessé le 23 septembre lors de la capture de Yacef Saadi, opération qu’il dirige personnellement...
Fin 1957, le 1er R.E.P. part protéger des installations pétrolières dans l'est Sahara. Il y démontera des réseaux rebelles.
Début janvier 1958 Le FLN s'est installé en Tunisie, à l'abri. De là, il forme, il arme et envoie des troupes vers l'Algérie., le 1er R.E.P. part donc dans le Constantinois, à Guelma. Il participe avec une grande efficacité à la bataille des frontières.
Le 2 février 1958, une bande franchit le barrage au sud de Duvivier. Exploitant le renseignement, Jeanpierre monte un bouclage dans la nuit. A l'aube Blanc et Lilas sont au contact sur la cote 701.
Disposant d'armes automatiques, les rebelles opposent une résistance farouche. En fin d'après-midi, les dernières équipes sont liquidées: 47 fellaghas ont été tués dont un chef de région, tandis que de l'armement, des munitions et des équipements organiques sont récupérés.
En mai 1958, lors d'un accrochage avec une bande rebelle, l'hélicoptère du LCL Jeanpierre est abattu. Le LCL Jeanpierre meurt ce jour, le 29 mai 1958.
le 17 juin 1958, le commandement du 1er R.E.P. est (re)confié au Colonel Brothier. Le 1er R.E.P. est alors de retour à Zeralda.
De juillet à octobre 1958 le 1er R.E.P. est à nouveau dans Alger.
Octobre 1958, le 1er R.E.P. est en Oranie pour sécuriser la région. Il revient à Zéralda en mars 1959.
Le 1er mai 1959, le commandement du 1er R.E.P. est confié au Colonel Dufour.
Le 22 mai 1959, suite à la mort au feu d' un adjudant-chef et de deux adjudants (trois grands guerriers du 1er R.E.P., du 1er et 5ème R.E.I. : Tasnady, Vasko et Szuts), une cérémonie d'hommage est organisée avec le 1er R.E.P., la 10ème D .P. et les autorités civiles. Les décorations des trois soldats (tous les trois étaient médaillés militaire et légion d'honneur) sont exposées au musée du souvenir.
Pendant le deuxième semestre 1959, le 1er R.E.P. participe à la sécurisation de la Kabylie.
Janvier 1960 le 1er R.E.P. est à Alger ... face aux Pieds-noirs qui se révoltent sentant que le gouvernement français veut lâcher l'Algérie au FLN. Tout revient dans l'ordre après une semaine.
De février à novembre 1960, le 1er R.E.P. est en opération dans toute l'Algérie.
Le 7 décembre 1961, le 1er R.E.P. change de chef. Le Lieutenant-colonel Guiraud prend le commandement, le Colonel Dufour étant muté de force en France comme d'autres officiers du 1er R.E.P. Ces mutations font suite aux libres expressions quant à la politique du gouvernement français.
En janvier 1961, le Chef de Bataillon Hélie Denoix de Saint Marc rejoint le REP pour y seconder Guiraud très fatigué.
De février à mars 1961, le 1er R.E.P. est dans le Djebel pour chasser les quelques petites bandes rebelles restantes.
Le 18 avril 1961, le LCL Guiraud part en permission, le Chef de bataillon Hélie Denoix de Saint Marc assure l'intérim.
Le 21 avril 1961, le Chef de bataillon Hélie Denoix de Saint Marc est convoqué par le général Challe qui a décidé de se " révolter " contre de Gaulle. Il voudrait que de Saint Marc le suive dans sa volonté de garder l'Algérie française. Le Chef de bataillon Hélie Denoix de Saint Marc accepte. Le 1er R.E.P. suivra sous ses ordres.
Avec les mouvements d'humeur qu'il y a eu quelques mois plus tôt, le régiment est sous bonne garde : le camp est entouré de gendarmes. En tout début de journée,
le 22 avril 1961, le 1er R.E.P. se met en marche pour Alger ... avec l'intention de supporter le putsch que les généraux Challe, Salan, Jouhaud et Zeller ont lancé. La marche se passe bien, les gendarmes ne s'interposent pas. En quelques heures, le 1er R.E.P. tenait les points qui lui étaient confiés. Le putsch est réussi. L'espoir renaît chez la population européenne.
Les forces de l'ordre (CRS et gendarmes) rentrent dans Alger. Malgré l'emprise du 1er R.E.P., le pouvoir veut reprendre le dessus. Les avions militaires sont envoyés en métropole. Le putsch est vacillant. Il manque globalement d'appui et d'organisation profonde. Le 25 avril 1961 au matin, le Général Challe décide finalement de se rendre. C'est la consternation.
La journée du 25 avril est une journée de déception pour tous, civils et militaires. Le 1er R.E.P. rentre à Zeralda. Le Général Challe s'y rend aussi.
Le 27 avril 1961, le camp du 1er R.E.P. est encerclé par des chars. Le LCL Guiraud est revenu. Le Général Challe est arrêté. Les hommes du 1er R.E.P. sont dirigés sur Thiersville (prés de Mascara) et seront reversés dans les autres régiments de Légion.
La population de Zéralda dit adieu au 1er REP Dans les camions, ils chantent la célèbre chanson d'Edith Piaf : " Non, rien de rien, Non je ne regrette rien ! ".
JE NE REGRETTE RIEN
https://www.youtube.com/watch?v=eu4ygxmDMQU
Version de la fameuse chanson d'Edith Piaf chantée au Fort de Nogent par les officiers du 1er Régiment Etranger de Parachutistes placés en détention suite à leur participation au putsch manqué du 23 Avril 1961 Refrain.
Non rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le mal qu’on m'a fait
Ni la prise du Corps d’Armée d’Alger
Non rien de rien
Non je ne regrette rien
Au REP les officiers
Sont tous fiers du passé.
I
Le 18 janvier
Résignés à en baver
Mise au trou de Gouraud
Charles les a à zéro.
Le 31 janvier
Postés près du PC
La prise de la radio
Je repars à zéro
II
A minuit l’régiment
Démarrait pour Oran
Kerville terrorisé
De Poully affolé.
Contingent loyaliste
Patrons antigaullistes
Bouillantaient contre nous
On se retrouve au trou.
Refrain.
Non rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni la folle équipée
des civils des soldats débarqués
Non rien de rien
Non je ne regrette rien
Et tous les officiers
Sont prêts à recommencer.
Le 30 avril 1961, sur décision du général de Gaulle, le 1er R.E.P. est dissous par le ministre des Armées, Pierre Mesmer. Après le Putsch des Généraux et la dissolution du 1er REP, de Gaulle voulait dissoudre la Légion dans sa totalité. Ancien de la 13°DBLE, Messmer interviendra vivement auprès de ce dernier et réussira à sauver la Légion Etrangère.
220 officiers seront relevés de leur commandement, 114 traduits en justice et le groupement des commandos de l'air ainsi que les trois régiments ayant pris part au putsch seront dissous par ordre du chef de l'État ; il s'agit du 1er régiment étranger de parachutistes, du 14e régiment de chasseurs parachutistes et du 18e régiment de chasseurs parachutistes.
Pou le 1er REP, nait en Indochine, deux fois décimé, deux fois recréé, l’Algérie va être son tombeau …Les régiments dissous, fer de lance et fleurons de la 10éme DP vont ainsi disparaître.
Environ un millier d’officiers hostiles à la politique du gouvernement ou par solidarité avec les putschistes démissionnent à cette période, soit 3 % des officiers d’active de l’armée française.
***
En 1961, suite au putsch raté, les officiers du 1er REP enregistrent, du fond de leurs geôles, des chants traditionnels de la Légion.
-Contre les Viets, contre l'ennemi
-La Légion marche (Air: Parademarsch der Légion Condor)
-La rue appartient à celui qui y descend (Air: Das Panzerlied)
-Le boudin
-Westerwald
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gdg3KgwjOSY#!
***
Personnalités ayant servi au sein du 1er REP.
Liste non exhaustive …
Hélie Denoix de Saint Marc (commandant), ancien résistant et écrivain.
Jean-Marie Le Pen (lieutenant) en 1956 et 1957, homme politique français, fondateur du Front national
Pierre Sergent (capitaine), ancien résistant, activiste de l'OAS, écrivain et homme politique français.
Roger Degueldre (lieutenant), ancien résistant et activiste de l'OAS, fusillé le 6 juillet 1962.
Albert Dovecar (sergent), activiste de l'OAS d'origine croate, fusillé le 7 juin 1962.
Pierre Jeanpierre (colonel), résistant et ancien chef de corps du régiment, il est l'un des rares survivants de la tragédie de la RC4. Il est tué à la tête du 1er REP le 29 mai 1958 en Algérie.
Roger Faulques, (lieutenant, commandant le Peloton d'Eleves Gradés du 1er BEP), mercenaire en Afrique après sa carrière en Algérie.
Louis Stien, (lieutenant au 1er BEP), ancien résistant, auteur du livre "Les Soldats oubliés", prix Raymond Poincaré 1993.
Jacques Peyrat (lieutenant au 1er BEP), homme politique français, maire de Nice entre 1995 et 2008.
Claude Tenne,légionnaire au 1er REP, spécialiste du nettoyage des grottes, participant au putsch, rejoint l'OAS, sera le seul à réussir une évasion du bagne de l'Ile de Ré le 3 novembre 1967.
***
Camarades ou amis qui passez par ici, ayez une pensée pour tous ces hommes connus ou inconnus qui ont donné leur sang et leur vie pour l’honneur et une parcelle de gloire… Et rappelez-vous ces mots :
« S'ils ont le pas un peu lent, c'est sans doute celui des vieilles troupes, S’ils sont parfois un peu voûtés, c'est sans doute à cause de la gloire, et s'ils ont toujours l'œil vif et le cœur ouvert, c'est sans doute qu'ils sont anciens légionnaires... »