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| Et après le QE ? Une croissance avec une faible inflation ou une inflation avec une faible croissance ? | |
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Camp d'Idron Pro !
| Sujet: Et après le QE ? Une croissance avec une faible inflation ou une inflation avec une faible croissance ? Mer 24 Juil 2013 - 16:25 | |
| Mercredi 24 juillet 2013Et après le QE ? Une croissance avec une faible inflation ou une inflation avec une faible croissance ? Eberhardt Unger | Et après le QE ? Une croissance avec une faible inflation ou une inflation avec une faible croissance ? Eberhardt UngerLes cycles économiques théorisés dans les manuels économiques classiques ont sans doute fait leur temps. La courbe sinusoïdale qui prévalait dans les années 70, 80 ou 90 pourrait bien définitivement appartenir au passé. A cette époque, le principal objectif des politiques monétaires menées par les banques centrales était d'assurer la stabilité des prix. On leur demandait de gérer le plus finement possible les retournements de conjoncture. Les politiques monétaire et budgétaire étaient décidées en fonction de ce cycle conjoncturel.Aujourd'hui, les banques centrales ne sont plus indépendantes de leur gouvernement et utilisent leur politique monétaire et de taux, le montant de la masse monétaire et l'assouplissement quantitatif (QE) pour sauvegarder notre système financier mondial et pour écarter une récession et une déflation mondiale.Quand Ben Bernanke évoque, dans l'avenir et sous certaines conditions, une réduction progressive du QE, cela suscite immédiatement de violentes turbulences sur les marchés financiers. Les injections de liquidités des banques centrales sont en effet devenues une véritable drogue pour les marchés financiers.Mais le QE et le financement de la dette publique avec le concours de la planche à billets ne peuvent pas durer éternellement. A long terme, ce chemin conduira au désastre comme en atteste les précédents historiques. Les banques centrales cherchent aujourd'hui à utiliser le QE pour gagner du temps dans l'attente de l'atteinte d'une nouvelle phase de croissance avec des taux d'inflation faibles, comme elles-mêmes et les gouvernements l'ont promis aux populations. Grâce à cette nouvelle phase de croissance, nous dit-on, les recettes fiscales augmenteront, la dette tombera et de nouveau tout ira pour le mieux. Les "années dorées" (Goldilocks) recommenceront dans le meilleur des mondes.Ce qu'une grand-mère chypriote peut vous apprendre sur la faillite de la France... ... et trois moyens de vous en protégerTout est là !Mais tout peut aussi se révéler très différent. Au Japon, on essaie de sortir du marasme avec une politique d'intérêt zéro et de nouvelles dettes déjà depuis plus de 20 ans.Un cycle économique en forme de L, aux Etats-Unis, en Europe occidentale et dans de nombreuses autres parties du monde, n'est pas du tout à exclure (avec le protectionnisme et la dévaluation compétitive).Les injections constantes de liquidité des banques centrales et l'endettement public absurdement haut peuvent très bien mener à une hausse de l'inflation avec une croissance stagnante.Conclusion : La récession mondiale en 2009 a été combattue avec un nombre incalculable de mesures non conventionnelles et un recours aux déficits encore jamais vus dans l'histoire : sans résultats ! Méfiez-vous d'une confiance aveugle dans les seules injections de liquidités. Pour les investisseurs, se protéger devient important. Evitez les échéances longues sur le marché obligataire. Pour aller plus loin aujourd'hui : qu'attendre des bourses mondiales à court terme ? - Eberhardt Unger évoquait plus haut la situation économique instable du Japon. Gilles Leclerc, s'intéresse au Nikkei qui pourrait être en phase de retournement à la baisse et la fin du rebond initié il y a un mois. Une analyse à retrouver sur le site du Billet du Trader. - Dans Small Caps Confidentiel, Eric Lewin s'intéresse à Fnac après un mois de cotation : "Une première cotation à 22 euros puis un plongeon sous les 15 euros avant une reprise au-dessus des 18 euros... le parcours boursier de la FNAC (FR0011476928) est vraiment très volatil depuis son arrivée en Bourse, il y a tout juste un mois"."Comme vous le savez, je préfère attendre les premières cotations avant de donner un véritable avis sur une société. Et, de ce fait, je ne suis pas partisan d'acheter des valeurs qui s'introduisent en Bourse. Néanmoins, pour vous aider à mieux appréhender la valeur, je vous propose aujourd'hui de faire le tour de ses points positifs et négatifs". La suite est ici... - Nous continuons à nous intéresser aux comportements des bourses – à court terme, j'insiste bien ! Dans Agora Trading, Mathieu Lebrun souligne l'importance du seuil psychologique des 1 700 points sur le S&P 500 : "Sur les marchés, les mouvements restent limités avec un S&P 500 toujours à quelques encablures du seuil psychologique des 1 700 points. La proximité de ce niveau psychologique 'rond' m'amène à penser qu'il risque d'être franchi, même marginalement".- Et pour le CAC 40 ? A quoi nous attendre dans les jours qui viennent ? La réponse d'Eric dans La Lettre PEA : "De notre côté, le CAC 40 termine la semaine sur un gain de plus de 1,8% et se rapproche de la zone des 4 000 points qui est, je vous le disais la semaine dernière, mon premier objectif. Nous avons déjà enregistré une hausse de 400 points par rapport aux plus bas enregistrés il y a quelques semaines"."Pour la suite des événements, cette semaine sera cruciale en termes de publication des résultats. Car ceux de la semaine passés étaient mitigés. Pour le coup, si les résultats à venir sont bons, je m'attends à voir le CAC40 regagner les 4 000 points (nous y sommes quasiment), et sans doute les 4 300 points. Peut-être pas en ligne droite, mais les bons résultats pousseront les marchés à la hausse". | |
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