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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Prière apprise au sein du 18ème RCP à Pau par les PMP

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Sergent LOMBART
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Sergent LOMBART



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MessageSujet: Prière apprise au sein du 18ème RCP à Pau par les PMP   Prière apprise au sein du 18ème RCP à Pau par les PMP EmptyMer 10 Sep 2008 - 17:58

Ô Dieu ! Puisque j'enfile un habit tissé rude aux couleurs zébrées de tous les vert-et-brun de la nature.
Puisque je coiffe le béret bleu où l'insigne est une aile courbée sur la dague brillante,
Sans oublier le double-casque,
Puisque mes chevilles sont incassables, moulées à l'étroit dans ces étaux de cuir,les bottes militaires,
Je clos les yeux pour vous prier.
Je ne vous demande plus qu'on m'aime, et j'égare ma soif en mâchant des peaux de citron et des baies de prunellier.
Vous savez, je suis pauvre et ne risque pas de faire des jaloux, c'est la misère et je n'ai pas monnaie d'échange.
Mon Dieu, je n'ai rien à perdre et je vous offre ma vie.
Dieu des orages, l'éclair ne me fait pas ciller,
Mais que je n'ai pas effroi des éclats de lumière ni des corolles explosives.
Ne réveillez pas les souris minuscules dont la faim menace rouge et mordrait la chair de mon souffle.
Obtenez-moi de ne plus mourir à petit feu!
Comme l'aurige est une poigne de fer qui maîtrise quatre chevaux affolés et furieux,
Dieu paisible! Tenez les fils électriques de mes nerfs.
Car je sais que de plus durs peuvent trembler devant la portière du Dakota.
Je veux lâcher mon harnais à fleur de sel et trouer la mer comme une torpille d'écume!
Accordez-moi le saut dans la mer, fluide pervenche aussi dur que lame d'estoc.
Je veux sauter dans le cirque d'altitude, paume comblée de gel crissant jusqu'à des doigts en aiguilles!
Accordez-moi le saut de neige.
Que je remonte les suspentes jusqu'à la coupole en brassées voraces.
Que le sol me crache au visage des champs d'émeraude soignée, dans la glissade à la mort.
Par le plongeon de l'aile, que je sois la croix de saint André, le bois de muscle et d'os à cent kilomètres à l'heure baisant le vide sur la bouche!
Mon Dieu, j'accepte le plus lourd des risques, celui dont le poids creuserait mon trou dans la terre.
Mon Dieu, accordez-moi la chute libre.
Mais que je foule à nouveau les terrains de l'un ou l'autre crépuscule, mes bras encombrés de voilure, humant l'armoise odorante, celle que mes pas brisent.
Extirpez de mon coeur l'envi, ce chiendent de nos blés, comme la médisance à la tête de petit serpent.
Faites que le mauvais or soit anéanti par mes semelles et, retour à l'origine, pulvérisé dans la terre des moisissures;
Une marmotte de l'ennuyeux hiver, qui dort lorsqu'elle ne peut aimer ni s'ébattre à l'air libre, voilà ce que je suis.
Je ne souhaite pas détruire et voudrais être seulement le bouclier qui ne frémit pas des flèches au curare, le mur de béton armé qui protège des cyclones.
Spacieuse, constellée comme le regard de leurs treize ans, candide comme la fleur de l'âge.
Préservez-les du contact de la charogne, du cancer intérieur, de la boue liante jusqu'aux épaules et qui demande à pénétrer dans la gorge.
Par la transfusion de mon sang le plus pur, que l'énergie leur soit communicable.
Et le ciel lourd, mon Dieu, ce poids de guerre à venir, je voudrais le prendre sur mes épaules, et qu'ils en soient allégés.
Mon Dieu, que votre appel me trouve disponible, sans croûtes sur les paupières, sans rouille dans les jointures, pour tous vos commandos.
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