Le maire de Jussy choque l'assistance par ses propos lors du 11 Novembre

Ce 11 novembre dans le village de Jussy, près de Saint-Quentin, a été marqué par les frasques du maire. Il a taxé les soldats tués au Mali de "mercenaires".

   
Richard Trépant, maire de Jussy, commune de l'Aisne proche de la Somme.

Citation :

La cérémonie du 11 novembre en a choqué plus d'un dans le village de Jussy, dans le canton de Saint-Simon (Aisne), à une dizaine de kilomètres de Ham (est de la Somme). Selon des témoins présents, que nous avons contactés, le maire, Richard Trépant (UMP), aurait refusé la minute de silence qui était proposée en mémoire des sept soldats français tués au Mali cette année. « Je refuse de me recueillir pour ces mercenaires », aurait-il alors déclaré. L'incident ne s'est pas arrêté au dérapage sur les soldats français tués au Mali. Selon plusieurs sources, le maire aurait ensuite traité de « c.ns », sans distinction, les gradés de la Première Guerre mondiale. En conclusion, selon l'élu axonais, il faudrait « arrêter les commémorations ».

Les déclarations de Richard Trépant à l'occasion de cette cérémonie ont été différemment appréciées par les participants. « Ce n'était ni le lieu, ni le moment et surtout ce n'est pas digne d'un élu de la République », explique l'un des témoins, qui a préféré garder l'anonymat. Le président de la section locale des anciens combattants et soldats de France (UNC), Daniel Carpentier, était à l'origine de cette demande de recueillement pour tous les soldats. Il est, lui, très réservé : « Je ne peux rien vous dire sur ce qui s'est passé, explique-t-il, contacté par téléphone. Les propos, ça ne se rapporte pas. » De son côté, Richard Trépant n'a pas donné suite à nos sollicitations.

http://www.courrier-picard.fr/region/le-maire-de-jussy-choque-l-assistance-par-ses-propos-lors-ia0b0n236867

C'est un élu socialo-communiste?

Il serait soi-disant sans étiquette !!

Honte à ce maire,il n'a rien à faire comme élu.
Je lui souhaite le plus mauvais dans sa vie à venir.
Il faudrait un jour qu'il ait vraiment besoin de notre armée,alors là il fermerait sa gueulle.

Bonsoir,






Un sacré connard qui doit être bien pauvre!!! surtout dans sa tête.

yohann

LAUCHERE a écrit:

Honte à ce maire,il n'a rien à faire comme élu.
Je lui souhaite le plus mauvais dans sa vie à venir.
Il faudrait un jour qu'il ait vraiment besoin de notre armée,alors là il fermerait sa gueulle.

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UN PAYS QUI N'AIME PAS SES SOLDATS EST UN PAYS QUI SE MEURT !

Honte à lui!!!!!!!

Le récit du 11 Novembre à Jussy a entraîné des réactions en cascade. Le maire, Richard Trépant, mis en cause, se défend de tout dérapage verbal.
Le maire de Jussy est allé trop loin, selon un habitant des Alpes-Maritimes qui a alerté le procureur de la République de Saint-Quentin. (Photo d'archives)


Les déclarations du maire de Jussy (Aisne), Richard Trépant, lors de la cérémonie du 11 Novembre dans sa commune, font des remous au-delà de la Picardie. Qualifier de « mercenaires » les soldats français morts cette année au Mali et employer le mot « c.ns » en évoquant la Grande Guerre ne pouvait que susciter des réactions. Ancien parachutiste pensionné de guerre et ex-journaliste puis patron de presse, Jean-Marie Tarragoni de Villeneuve-Loubet (Alpes- Maritimes) a dénoncé les déclarations du maire de Jussy, en vertu de l'article 40 du code pénal, auprès du procureur de la République de Saint-Quentin. Un fax a été transmis au tribunal dès le soir du 12 novembre et une lettre postée dès le mercredi 13 novembre.

« La loi de 2010 recommande la célébration de tous les morts au combat lors du 11 Novembre et la loi d'avril 2003 réprime le mercenariat, argumente l'ancien militaire et journaliste. Insulter la mémoire de soldats morts pour la France en leur imputant injustement un délit, c'est les diffamer, c'est injurier l'armée et les autorités ». Jean-Marie Tarragoni rappelle que la balle est désormais dans le camp du procureur de la République de Saint-Quentin qui a « l'opportunité des poursuites ». « Je ne renierai pas ma dénonciation », poursuit l'ancien parachutiste, affirmant qu'il avait également adressé une copie au ministère de la Défense.

François Pellegrin, de Moyenneville (Somme) fustige, lui, « une attitude indigne d'un élu de la République ». « Il est révoltant de voir un maire déshonorer la mémoire de ces soldats qui ont perdu la vie dans l'accomplissement de leurs missions, écrit François Pellegrin. Je rappelle que l'intervention au Mali fait suite à un vote de l'Assemblée nationale. Par c.nséquent, qualifier des militaires morts en opération de mercenaires est outrageant pour leur mémoire et leurs familles ».

« Ces propos d'un élu sont intolérables. On ne peut pas d'un côté arrêter des gens qui manifestent un 11 Novembre à Paris et en même temps laisser un élu de la République cracher sur les soldats actuels et passés », réagit également l'Amiénois Laurent Almy, créateur du mur « Soutenir » les soldats et les familles sur un réseau social.

Le texte et le contexte

Après 48 heures de sollicitations, le maire de Jussy a répondu à nos questions ce 13 novembre en soirée, de son domicile de Ribemont. « Vous avez donné une interprétation grotesque et délirante de mes propos. C'est proprement scandaleux ! », entame Richard Trépant, 66 ans, maire de Jussy depuis 1989 mais qui n'est pas encarté à l'UMP aujourd'hui. « Oui j'ai employé le mot "mercenaires " à propos des militaires de carrière morts au Mali, a consenti à dire Richard Trépant. Ce mot n'est pas péjoratif pour moi . »

Le maire de Jussy affirme qu'il a effectué quatre dépôts de gerbe ce 11 Novembre dans sa commune, trois devant des monuments aux morts et un quatrième dans un cimetière où sont inhumés deux soldats anglais. « Il y a eu aussi quatre minutes de silence », précise-t-il. Le maire qui s'est plaint de ne pas avoir reçu le discours du secrétaire d'État aux Anciens combattants, a rédigé le sien qu'il n'a pas pu nous transmettre ce mercredi. Pour ce qui est de son évocation de la Grande Guerre, Richard Trépant dit s'être appuyé sur un article d'historien paru dans Le Figaro : « Avec cette idée que ce qui est tristement mémorable est difficilement "commémorable", j'ai parlé de la guerre des "vieux c.ns et des bernés". » Bref, pour lui, ces mots, lourds de sens, ont été sortis de leur contexte. « Un mot tout seul ne veut rien dire. Mais j'ai peut-être eu tort d'employer celui de mercenaire. »

Comme tous nos dérangeants (dirigeants),les hommes politiques ne mesurent pas le sens de leurs paroles....et reviennent toujours en arrière pour se trouver des excuses!

Il aurait mieux fait de se taire c'est une honte...