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| Centrafrique : l’opération Sangaris comptera 1 600 militaires français | |
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Rivoil Pro !
| Sujet: Centrafrique : l’opération Sangaris comptera 1 600 militaires français Mar 10 Déc 2013 - 0:37 | |
| Centrafrique : l’opération Sangaris comptera 1 600 militaires français
- Publié le : samedi 7 décembre
- Mots-clés : défense; François Hollande; international
- Commentaires : 13
- (dernier : 9 décembre 09:26 par Charpentier)
- Source : opex360.com
Les ex-rebelles de la coalition de la Séléka, qui, intégrés désormais aux forces de sécurité centrafricaines, n’en sont pas moins responsables d’exactions, n’ont pas bronché au passage, à Bouar, de la colonne de véhicules blindés, venue du Cameroun pour renforcer les effectifs de l’opérations Sangaris, lancée le 5 décembre au soir par le président Hollande. Selon le correspondant de l’AFP, la population locale a même fait un accueil « triomphal » aux militaires français.Actuellement, les forces françaises comptent, en Centrafrique, 1 200 hommes. L’opération Sangaris s’appuie sur le dispositif de la mission Boali, lequel repose sur des éléments du 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine, dont le chef de corps, le colonel Vincent Tassel, commande l’état-major, ainsi que sur une compagnie du 21e Régiment d’infanterie de marine. Ces éléments ont été renforcés, ces derniers jours, par l’arrivée de 200 militaires spécialistes et d’une compagnie parachutiste fournie par les Forces françaises au Gabon (FFG), lesquelles ont également envoyé 3 hélicoptères Puma. Une autre unité, appartenant cette fois au 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP), est partie pour Bangui le 6 décembre. Si l’on ajoute les effectifs de la Réserve opérationnelle embarquée, fournie par la 11e Brigade parachutiste avec des éléments du 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP) [1], acheminée par le BPC Dixmude pour rejoindre ensuite la Centrafrique, l’opération Sangaris mobilise environ 1 200 hommes, conformément à ce qui avait été prévu et annoncé les autorités françaises. Ce volume devait être suffisant pour appuyer la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) dans sa mission de sécurisation, conformément au mandat qui lui a été donné par les Nations unies, dans le cadre de la résolution 2127. Mais a priori, il est désormais question d’augmenter les effectifs de l’opération Sangaris. En effet, le président Hollande a annoncé, ce 7 décembre, l’engagement non plus de 1 200 mais de 1 600 militaires en Centrafrique, avec pour « mission prioritaire » de « désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations ». « L’intervention française sera rapide, efficace et devra désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations, afin de retrouver la stabilité, et permettre le moment venu des élections libres et pluralistes », a expliqué le chef de l’État, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique. « Jeudi soir, il y avait 600 militaires français, hier (vendredi) soir, il y en avait 1 000, et ce soir, il y en aura 1 600 et ce sera l’effectif qui demeurera autant que nécessaire pour cette mission », a poursuivi le président Hollande. « Les forces françaises vont se déployer le plus rapidement possible et partout où il y a des risques pour la population, avec les forces africaines présentes qui sont au nombre de 2 500 soldats », a-t-il encore ajouté. « Dans un délai, je crois, court, nous pourrons faire cesser toutes les exactions et les massacres », a avancé le chef de l’État, précisant que selon ses informations, « il y en a peu aujourd’hui (samedi) alors que sur la seule journée de jeudi, les chiffres étaient effrayants, il y aurait eu 300 morts », notamment à Bangui, théâtre d’accrochages meurtriers. _________________ « On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ; on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer. »Commandant Hélie de Saint-Marc dernier chef de corps du 1er REP
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| | | PATGISOL Pro !
| Sujet: Re: Centrafrique : l’opération Sangaris comptera 1 600 militaires français Mar 10 Déc 2013 - 18:53 | |
| Source et auteur : blog du journaliste Jean-Marc Tanguy
mardi 10 décembre 2013
L'accrochage nocturne (version EMA) L'EMA a livré en début d'après-midi sa version de "l'accrochage" qui serait intervenu hier à 23h30, à 1200 mètres à l'est de l'aéroport. La section de la première compagnie du 8e RPIMa a fait d'abord une patrouille motorisée, puis a débarqué. C'est à ce moment-là qu'elle bute sur un dispositif non identifié, posé en interdiction sur un axe. L'échange de tirs est "extrêment bref", et "extrêmement nourri". Deux soldats sont grièvement blessés. Il faudra trente minutes avant qu'ils ne puissent être accueillis à l'antenne chirurgicale avancée située à l'intérieur de l'aéroport, c'est la limite extrême pour des blessés graves, qui n'ont pu être médicalisés jusque que par les auxsan de la section, peut-être un infirmier (mais pas de médecin présent, sur une patrouille). Aucun cadavre d'adversaire n'a été trouvé sur place, indique aussi l'EMA, contredisant les premières informations du député Folliot, qui évoquait la neutralisation des auteurs. L'EMA assure qu'ils n'étaient qu'une "équipe", soit 5 à 6 hommes, équipés de kalashnikov. Les soldats portent à Bangui les vieilles frags que les paras du 8e RPIMa portaient déjà à Uzbeen, le 18 août 2008 (ce qu'on avait déjà partiellement constaté, au Mali). Elles sont plus légères, mais aussi moins couvrantes et protectrices que celles achetées avec l'adaptation réactive... après Uzbeen. L'EMA assure aussi que les patrouilles se sont renforcées depuis le 6 décembre. Mais les journalistes présents à Bangui décrivent, eux, une ville vide de soldats français, vraisemblablement accaparés à sécuriser l'aéroport, où François Hollande est annoncé vers 19 heures, et une partie de son trajet dans la ville, s'il devait s'y risquer. L'EMA estime que la ville est sécurisée, ce qui n'empêche pas la possiblité de fusillades : on l'a vu avec celle qui a tué les deux soldats français, cette nuit. Ni les pillages. L'EMA indique enfin que l'aéroport et ses alentours directs sont "sécurisés". Une appréciation totalement démentie par les témoignages des envoyés spéciaux, et qui indiquent des pillages en cours, autour de l'aéroport, au contact duquel sont massés des Banguissois qui souhaient bénéficier de la protection de l'armée française. Air France, comme la compagnie marocaine RAM, ont d'ailleurs annulé leurs vols vers Bangui. "Nous continuons nos vols" assure l'état-major : c'est possible, parce que l'armée de l'air dispose de ses propres avions, ceux de l'Estérel, pour desservir la capitale. Surtout s'il fallait en extraire les ressortissants, et le dispositif français. Bangui héberge un million des 4,5 millions de centrafricains. Les pillages et violences communautaires d'aujourd'hui démontrent que la situation peut y dégénérer totalement en quelques heures seulement. La France y étant la seule puissance militaire, le risque est évident que très vite, elle soit rendue responsable de toute dégradation de la situation. | |
| | | Pérignon Expert
| Sujet: Re: Centrafrique : l’opération Sangaris comptera 1 600 militaires français Mer 18 Déc 2013 - 10:37 | |
| Sous ce lien, une galerie photos sur l’opération Sangaris :
http://www.flickr.com/photos/theatrum-belli/sets/72157638607784633/ | |
| | | LAUCHERE Expert
| Sujet: Re: Centrafrique : l’opération Sangaris comptera 1 600 militaires français Mer 18 Déc 2013 - 11:55 | |
| Merci pour le lien Pérignon | |
| | | | Centrafrique : l’opération Sangaris comptera 1 600 militaires français | |
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