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| DÉCRYPTAGE - En retenant, en 2011, la formule d'une campagne aérienne en Libye sans troupes au sol, la coalition s'est privé des moyens de contrôler le terrain et d'exercer son influence. | |
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Fombecto Expert
| Sujet: DÉCRYPTAGE - En retenant, en 2011, la formule d'une campagne aérienne en Libye sans troupes au sol, la coalition s'est privé des moyens de contrôler le terrain et d'exercer son influence. Lun 3 Fév 2014 - 17:32 | |
| DÉCRYPTAGE - En retenant, en 2011, la formule d'une campagne aérienne en Libye sans troupes au sol, la coalition s'est privé des moyens de contrôler le terrain et d'exercer son influence. À l'initiative de Paris et Londres, soutenue par Washington, l'intervention militaire en Libye a souvent été présentée comme un modèle pour les opérations futures des armées françaises. Après des années d'enlisement à Kaboul, la formule retenue pour Benghazi et Tripoli - une campagne aérienne sans troupes au sol - avait l'avantage d'être brève, efficace et compatible avec le nouveau format des armées françaises, rabotées année après année par les coupes budgétaires. Elle était aussi compatible avec les inflexions nées de la crise, qui annonçaient une période de repli militaire et voulaient contraindre, en tout cas depuis l'avènement du nouveau pouvoir français, les opérations militaires à un cadre légal et multinational. À de nombreux égards, le modèle d'intervention libyen reste pertinent, ne serait-ce que parce qu'il a, pour la première fois, transformé le concept de la «guerre zéro mort» en réalité. Mais l'attaque contre le consulat américain de Benghazi en révèle cependant ses faiblesses. Certains stratèges avaient prévenu au début de la guerre qu'en renonçant à envoyer des troupes au sol, la coalition se privait des moyens de contrôler le terrain et d'exercer son influence. Un an après la fin des opérations militaires, la situation politique en Libye reste chaotique. Quantité d'armes pillées dans les arsenaux de Kadhafi, y compris des missiles sol-air, circulent dans le Sahel. Al-Qaida a fait de la région l'un de ses nouveaux sanctuaires. «Agir dans la durée» «À Benghazi, on a gagné la bataille, mais pas la guerre. La projection de puissance a des effets techniques, mais elle débouche rarement sur une situation stable. Pour obtenir un effet politique qui mène à une paix durable, il faut aller au bout de la démarche, c'est-à-dire agir dans la durée, avec de gros moyens», explique le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre. En Afghanistan, pourtant, les forces internationales sont restées onze ans sur le terrain sans avoir réussi à gagner la guerre contre les talibans. Mais si ce modèle n'a pas non plus fonctionné, analysent les experts, c'est parce que la contre-insurrection exige un engagement encore plus long, davantage de troupes et, dans ce cas précis, un vrai règlement politique régional. Mais aussi parce que le conflit afghan est sans doute trop loin pour les pays qui s'y sont engagés. Les armées françaises et britanniques ont-elles encore les moyens militaires de leurs ambitions stratégiques et diplomatiques? À l'heure où le chef de l'État a commandé un nouveau livre blanc sur la défense, plus adapté aux moyens financiers de la France et au contexte géopolitique, la question des capacités opérationnelles du pays sera sans doute l'une des principales questions auxquelles il faudra répondre. Mais qu'elle ait ou non été commise par al-Qaida, l'attaque de Benghazi est en tout cas d'ores et déjà une mauvaise nouvelle pour ceux, rebelles et défenseurs des droits de l'homme, qui espèrent une action internationale contre l'armée de Bachar el-Assad en Syrie. source le figaro _________________ « A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l'Evangile nous devons notre idée même de l'homme. Si nous renions l'Evangile, nous sommes perdus. » Maréchal de Lattre de Tassigny (mort le 11 janvier 1952).
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| Sujet: Re: DÉCRYPTAGE - En retenant, en 2011, la formule d'une campagne aérienne en Libye sans troupes au sol, la coalition s'est privé des moyens de contrôler le terrain et d'exercer son influence. Lun 3 Fév 2014 - 20:25 | |
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- Nejma Rondeleux
- samedi 1 février 2014 13:24
Les Américains comptent intervenir en Libye depuis le Sud tunisien (Le Figaro)
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Le général David M. Rodriguez, chef du Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom).L'information publiée par Le Figaro hier vendredi et attribuée à "une source diplomatique à Tunis" relance la polémique sur l'existence d'une base américaine secrète en Tunisie, près de la frontière libyenne. La diplomatie américaine et les autorités tunisiennes ont, à maintes reprises, qualifié d'"infondées" les rumeurs persistantes à ce sujet. "Selon une source diplomatique à Tunis, les USA viennent de rénover une base désaffectée dans le sud tunisien pour intervenir sur le théâtre libyen." C'est ce qu'on peut lire dans un article publié hier par le quotidien français Le Figaro. Cet article apporte de l'eau au moulin de plusieurs médias qui, dès novembre dernier, ont évoqué l'implantation d'une base militaire américaine dans le gouvernorat de Tataouine, frontalier avec de la Libye. C'est l'hebdomadaire panafricain paraissant à Paris Jeune Afrique qui a, le premier, abordé ce sujet sensible. Dans un article daté du 29 novembre 2013 il écrivait au sujet d'entretiens qu'a eus le 20 novembre 2013 à Tunis Ali Larayedh, l'ancien Chef du gouvernement tunisien, avec le général David M. Rodriguez, patron du Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom) : " Selon des proches du cabinet du Premier ministre, il a surtout été question de la base militaire américaine en cours d'implantation à Remada, dans le sud du pays, dans une zone placée sous contrôle militaire au mois d'août par décret présidentiel. Mais les travaux avaient débuté dès décembre 2011." Le 30 décembre dernier, le journal algérien Echourouk a annoncé "révéler la présence d'une base militaire américaine en Tunisie", avec images à l'appui et force détails géographiques. L'article, publié en anglais sur echoroukonline.com, affirmait: "Malgré le démenti du porte-parole du gouvernement tunisien de l'existence d'une base militaire américaine sur le sol tunisien, Echorouk s'est procuré des preuves visuelles de quatre points bien renseignés montrant la présence, en ce moment, d'un grand nombre d'officiers américains et de soldats d'Africom sur le sol tunisien près de la frontière algérienne." Démenti systématique Ces révélations ont provoqué, à chaque fois, des démentis officiels de la part des autorités tunisiennes et américaines. "Les différentes informations relatives à la présence d'une base américaine en cours d'implantation à Remada sont dénuées de tout fondement", déclarait ainsi le ministère tunisien de la Défense nationale au lendemain de la publication de l'article de Jeune Afrique. "Remada (70 km au sud de Tataouine) est une ville dont le nombre d'habitants dépasse les cinq mille. Il serait absurde de concevoir un tel projet dans une zone urbaine. Et il suffit de se rendre sur place pour s'apercevoir qu'aucune base, américaine ou autre ne s'y trouve", précisait le ministère écartant "tout projet d'une telle nature". L'ambassadeur américain à Tunis, Jake Walles, a nié lui aussi, début décembre, l'existence de cette base américaine et même l'intention d'en créer une : "Les articles des médias qui rapportent que le gouvernement américain demande à construire une base militaire en Tunisie sont faux et ont été démentis par les officiels tunisiens et américains." De même, au lendemain de la parution de l'article d'Echourouk, le ministère tunisien des Affaires étrangères (MAE) a démenti catégoriquement les informations que celui-ci avait publiées sur l'existence d'une base militaire américaine sur le territoire tunisien. "Ces informations sont dénuées de tout fondement", soulignait son communiqué. source | |
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