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| SECONDS MAITRES AU FEU Oued Mellal, 4 juillet 1960 Le 1er juillet 1960 les hommes de la katiba 533 enlèvent quatorze notables de Chassoul. Le 4 juillet les commandos partent en opération sur renseignements | |
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| Sujet: SECONDS MAITRES AU FEU Oued Mellal, 4 juillet 1960 Le 1er juillet 1960 les hommes de la katiba 533 enlèvent quatorze notables de Chassoul. Le 4 juillet les commandos partent en opération sur renseignements Jeu 13 Mar 2014 - 23:54 | |
| D'après une publication Facebook de Robert Bertrand SECONDS MAITRES AU FEU Oued Mellal, 4 juillet 1960 Le 1er juillet 1960 les hommes de la katiba 533 enlèvent quatorze notables de Chassoul. Le 4 juillet les commandos partent en opération sur renseignements donnés par un suspect qui s'est fait prendre alors qu'il revenait de porter du ravitaillement aux rebelles ravisseurs. D'après ce qu'il dit, les ravisseurs se cachent dans l'oued Mellal. La moitié du commando de « Penfentenyo » est héliporté directement dans l'oued; l'autre moitié, en alerte, doit venir lui prêter main-forte en cas d'accrochage sérieux. A quinze heures trente, l'hélicoptère canon repère et allume les rebelles au fond de l'oued. La section de Lesteven sont posée à droite des rebelles. Celle de Duvignaud les prend de face et le P.C. les contourne vers la gauche. L'accrochage est immédiat. La deuxième moitié du commando est héliportée à un peu plus d'un kilomètre et s'approche le plus vite possible de l'endroit de l'engagement. Les rebelles sont pris au piège, les commandos les serrent dans leur tenaille. Le P.C. ferme maintenant le défilé. La section de Duvignaud est à environ quatre-vingts mètres seulement des rebelles. Le tir de ceux-ci est très précis, Duvignaud légèrement touché. Lesteven et les siens commencent à s'approcher eux aussi des hors-la-loi. Le second maître Bothorel jure, il vient de prendre une balle dans la main droite. Les renforts arrivent et sont immédiatement pris à partie eux aussi par les tirs rebelles. Plus rien ne peut plus sauver les hors-la-loi. Ils se battent avec autant d'acharnement que de courage. L'hélicoptère canon est touché, il rentre à la base. Une rafale de mitrailleuse lui laisse neuf impacts sur la coque. Au sommet de la falaise, le combat s'intensifie. Les hommes de Lesteven nettoient un à un les points de tir qui résistent. Une mitrailleuse se dévoile, les voltigeurs approchent de celle-ci, ils sont à bonne distance de tir. Les grenades volent, la mitrailleuse reprend son tir meurtrier après l'explosion. Elle se trouve dans une casemate naturelle. Il faut à tout prix faire quelque chose car les commandos risquent de rester longtemps bloqués par cette pièce. Le quartier-maître Mourlan enlève son sac T.A.P., rampe vers la mitrailleuse, se plaque tout près de l'emplacement de tir de celle-ci et compte approximativement les coups. Au moment où le rebelle va engager une nouvelle bande dans son arme, il se jette dans le trou, plonge sa dague dans le corps du tireur, empoigne un des pourvoyeurs, s'en sert comme d'un bouclier, le balance hors de l'emplacement de tir. Le second maître Grospiron vient à la rescousse, il se charge du troisième servant de la pièce. Le quatrième réussit à se sauver, mais il ne va pas loin. A peine sortie du trou une rafale de mitraillette le couche aussitôt pour toujours sur le rocher. Les commandos reprennent leur progression, ils se font allumer par deux tireurs isolés qui les ajustent dans le dos. Les rebelles se sont regroupés et se battent de plus en plus farouchement. Une deuxième mitrailleuse est bien à l'abri sous une dalle, presque au ras du sol. Les commandos ne trouvent pas facilement d'angles morts; le tireur rebelle possède un angle de près de cent soixante-dix degrés et arrose tout ce qui bouge. Depuis près de trois heures qu'ils sont pris sous le feu des commandos les rebelles commencent à donner des signes de fatigue. Le matelot Roland, dans une action d'une témérité folle, se laisse glisser sur la dalle au-dessus de la mitrailleuse, il glisse et tombe juste devant le tireur rebelle. Il reçoit une rafale en pleine poitrine, il s'écroule et mourra quelques heures plus tard à l'hôpital de Méchéria. Alizard, un second maître courageux, réussit à placer ses hommes au plus près de la mitrailleuse sans d'autres pertes. Le quartier-maître Caron rampe vers la mitrailleuse, réussit à s'en approcher sans être touché. Il est plaqué sur le rocher et lance une grenade qu'il a laissé fuser dans sa main jusqu'à l'extrême limite. En même temps que l'explosion, il bondit, empoigne le canon de la mitrailleuse, la tire en dehors du trou. Le quartier-maître Détroyat se jette avec lui sur les rebelles. Les autres commandos les aident et il y a bientôt trois cadavres de rebelles sur la dalle. Cinq autres fellaghas, abasourdis, se rendent écœurés. Les tirailleurs arrivant en renfort tuent les deux tireurs isolés qui allumaient les gars de « Penfentenyo » dans le dos. Il y a maintenant vingt-trois rebelles au tapis. Deux mitrailleuses M.G. allemandes sont récupérées. Une très bonne reprise de contact avec le djebel pour les hommes de Large (pacha) qui reviennent d'une période de repos en France. Malheureusement les documents saisis sur les rebelles ne laissent aucune équivoque quant au sort des quatorze notables enlevés le 1er juillet. Douze d'entre eux ont été exécutés lâchement la veille par les hommes qui sont morts sous les coups précis des commandos. Auteur Georges Fleury. | |
| | | | SECONDS MAITRES AU FEU Oued Mellal, 4 juillet 1960 Le 1er juillet 1960 les hommes de la katiba 533 enlèvent quatorze notables de Chassoul. Le 4 juillet les commandos partent en opération sur renseignements | |
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