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| L'Ariège et l'Aude théâtre d'opérations des parachutistes du 1er RCP avant leur départ en Centrafrique | |
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Camp d'Idron Pro !
| Sujet: L'Ariège et l'Aude théâtre d'opérations des parachutistes du 1er RCP avant leur départ en Centrafrique Mer 28 Mai 2014 - 20:36 | |
| ariège > actualités et économie > armée L'Ariège et l'Aude théâtre d'opérations des parachutistes du 1er RCP avant leur départ en Centrafrique © midinews 2014 voir ici l'article, la vidéo et les photos source ariegenews.com «FTX Sahel» ou «exercice en terrain libre Sahel» tel est le nom de code de l’exercice grandeur nature qui se joue depuis trois jours par le 1er RCP dans l’arrière pays audois (le Quercorb situé à 30km au nord de Mirepoix).Un exercice calibré au départ pour une projection au Mali (d’où son nom) mais qui en définitive prépare les troupes pour un départ en RCA. En effet après le retour de la 3ème Compagnie au mois de mars c’est la 4ème qui sera projetée en octobre prochain à Bangui dans le cadre de l’opération Sangaris. Mais ici pas de dunes ni de déserts mais la présence tutélaire du château de Puivert (XIVème siècle) et un paysage verdoyant qui ondule à flanc de coteaux. 350 militaires pour un exercice à but pédagogiqueL’objectif de cet exercice est de tester les sections de 2 compagnies de combat (la 4ème et la2ème) dans le cadre d’un exercice régimentaire interarmes, en combat à pied et motorisé. Autour de l’hélicoptère du 5ème Régiment d’Hélicoptère de Combat de Pau (5ème RHC), le régiment ariégeois a disposé son matériel sur zone (camions, VAB, missiles, mortiers de 80…) et du quartier général installé dans le petit aérodrome, les officiers de l’Etat major suivent sur les cartes la progression de chaque Cie et de chaque section, vérifiant si elles ont accompli les missions, leur fournissant si besoin, l’appui de l’hélico ou leur envoyant des instructeurs pour les tester. Car il ne faut pas perdre de vue que cette opération de grande envergure a un but pédagogique: « Au départ on se fatigue, explique le colonel Helluy, chef de corps du 1er RCP qui revient de cette marche nocturne avec de belles écorchures , ensuite on fait de l’infiltration puis des tests de combat, de transmission, de secourisme.
Au cours de l’opération nous sommes amenés à vérifier qu’ils aient les bonnes réactions. Pour cela il y a des instructeurs spécialistes, ils vérifient que nos paras ont les bons gestes en secourisme par exemple quand il faut évacuer un blessé, ou en mécanique quand il y a de la casse sur un VAB (véhicule avant blindé)... tout cela est compliqué à monter, à suivre et à tester mais c’est intéressant pour les joueurs qui ne peuvent que s’améliorer» Un test grandeur nature pour évaluer le niveau des compagnies et pour repérer ce qu’il va falloir travailler dans les cinq mois à venir avant le départ. Pendant la nuit les infiltrations et la pression des troupes amies ont permis la prise simultanée de 5 objectifs au petit matin. « L’idée c’est de s’emparer du sanctuaire ennemi, on le repousse et on le chasse, c’est ce qu’on fait au Mali. En RCA nos missions sont davantage orientées vers du contrôle de foule, séparation de belligérants, maintien de l’ordre, contact avec la population… c’est humainement plus compliqué là-bas» Immersion dans un atelier Sanitaire avec la 2ème Cie du 1er RCPC’est à trois kilomètres de Puivert sur la route de Chalabre que les paras de la 2ème se sont déployés pour tester en début d’après midi un atelier un peu particulier puisqu’il s’agit de la prise en charge et de l’évacuation d’un blessé. Cette compagnie de combat parachutiste est particulièrement entraînée pour être mise à terre au plus près des combats, le plus souvent dans l'urgence, par parachutage ou héliportage, en vue de saisir et tenir un point clef, réaliser une tête de pont dans la profondeur ou extraire et évacuer des ressortissants. Avec près de quarante kilos sur les épaules (compter pour les Docs et les secouristes 10 kg de plus) la section s’est déployée et a pris position à la lisière d’un bois non loin d’un chemin communal. L’adjudant-chef Bonnet est arbitre/contrôleur, il accompagne un exercice de destruction par embuscade sur un ennemi. Un véhicule motorisé a attaqué les troupes amies et l’opération s’est soldée par un blessé dans les rangs amis. Très vite les hommes procèdent aux premiers secours sur le blessé: pose d’un garrot, injection de morphine, rédaction des différents messages pour informer de la position et mise en relation avec le médecin de l’unité, enfin intervention de l’hélicoptère pour une prise en charge rapide de la victime: « Mon rôle consiste à conseiller et faire remonter ce qui ne va pas, indique l’adjudant-chef Bonnet. Les gestes de premiers secours sont importants et l’enseignement que nous avons tiré des précédents conflits montre qu’une prise en charge immédiate est préférable, de plus les cellules d’accompagnement et les services de santé ont fait des progrès considérables qui ont permis de sauver de nombreuses victimes» Le régiment ariégeois effectue environ quatre exercices similaires par an avec des objectifs particuliers en fonction du moment de l’année, de la position des compagnies pour l’instruction et en fonction des projections programmées ou des terrains d’opération. | |
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