L'or repasse la barre des 1 300 $

La Quotidienne de la Croissance


Lundi 23 juin 2014

puceL'or repasse la barre des 1 300 $
puceL'Irak peut-il mettre le feu au pétrole ?


L'or repasse la barre des 1 300 $
Cécile Chevré

Cher lecteur,

La grande nouvelle de la fin de semaine dernière ne se tenait pas sur un terrain de football mais bel et bien dans un lingot. L'or a en effet repassé la barre très symbolique des 1 300 $. De quoi donner du baume au coeur à tous les amoureux de la relique barbare.

Et ce d'autant plus que, comme l'expliquait Simone Wapler dans sa Stratégie, cette reprise pourrait signaler le retour d'une grande tendance haussière :

J'ai le sentiment que nous assistons aux premiers signes du réveil de la relique barbare.

Vous vous souvenez du scénario Goldman Sachs qui signait la mort de l'or ? Reprise de l'économie américaine et hausse des taux de la part de la Fed face à cette santé insolente.

Ce scénario apparaît comme de plus en plus éloigné de la réalité...

L'or a re-dépassé les 1 300 $ (980 €) l'once en séance hier et l'argent le seuil symbolique des 20 $ (15 €) l'once.

Beaucoup de signes plaident désormais pour un redémarrage du grand train de l'or dès l'automne.

Nous aurons évidemment l'occasion de reparler du retour en grâce de l'or dans les jours qui viennent. En attendant, pour ceux qui auraient raté la baisse des cours pour acheter à bon compte, il est encore temps de le faire avant que l'or ne s'envole.

Aujourd'hui, je vous propose cependant de nous intéresser à une autre matière première elle aussi au coeur de l'actualité... le pétrole. Alors que l'Irak s'enfonce dans la guerre civile et les troubles politiques et religieux, la question de l'approvisionnement en pétrole refait surface. Le pays est en effet un des principaux producteurs d'or noir au monde et alors que toutes les prévisions indiquent une augmentation de la demande et de la consommations mondiales, la moindre tension sur les approvisionnements se retrouve dans les cours. Allons-nous voir le cours du baril s'envoler ?

Bonne lecture et à demain,

Cécile Chevré