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| Mali: l'armée française intensifie sa riposte face aux jihadistes | |
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Rivoil Pro !
| Sujet: Mali: l'armée française intensifie sa riposte face aux jihadistes Lun 27 Oct 2014 - 0:43 | |
| Mali France Défense Publié le 24-10-2014 Modifié le 24-10-2014 à 00:13 Mali: l'armée française intensifie sa riposte face aux jihadistesPar RFI Des habitantes du village de Fafa, région de Gao, devant un blindé de la force française Barkhane au cours de l'opération Piana, le 16 octobre 2014. RFI/David Baché
- Mali
Fin septembre, le contingent tchadien de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) a tapé du poing sur la table. Nous sommes devenus « du bétail pour les jihadistes », assuraient certaines responsables du contingent tchadien. « Si ça continue, nous allons plier bagages », avait même prévenu un officier. Le contingent tchadien venait de perdre 11 militaires en quelques jours. L'armée française tente désormais de reprendre la main dans le nord du pays. Ndjamena menaçait de claquer la porte. Il était donc temps, pour les Français, de faire quelque chose. Tout d'abord, il a fallu revoir les méthodes employées par les Tchadiens. En effet, « quinze soldats sur un pick-up, alors qu'il y a des mines autour, ce n'est pas possible », commente un officier français. Aussi, durant quinze jours, l'armée française a donc envoyé son détachement de liaison de Tessalit rejoindre les 150 Tchadiens d'Aguelhok qui étaient les plus exposés. Mais c'est à Kidal que la situation est alors devenue alarmante, notamment avec l'attaque au mortier, du 7octobre, contre le camp 2 de la Minusma. Une attaque dans laquelle un casque bleu sénégalais a trouvé la mort. Le 17 octobre dernier, trois suspects ont été arrêtés par les forces françaises. Mais pour redonner confiance aux militaires sénégalais, l'opération française Barkhane a dû monter des patrouilles communes franco-sénégalaises. « Cela n'a pas été facile », confie un militaire français. Paris a dû, ponctuellement, renforcer son détachement (DLAO) à Kidal en envoyant une centaine de soldats supplémentaires. Il a fallu aussi réévaluer la sécurité du camp dont la protection n'avait rien à voir avec les normes internationales. « Ces piqures de rappel ont été salutaires, car elles ont permis une réaction plus ferme de la Minusma », commente-t-on au ministère de la Défense. Après Tombouctou et Gao, la force onusienne va créer un troisième état-major régional à Kidal, mais les 8 000 militaires et policiers de la Minusma ne disposent toujours pas de force de réaction rapide (QRF) capable d'intervenir en cas de coup dur. _________________ « On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ; on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer. »Commandant Hélie de Saint-Marc dernier chef de corps du 1er REP
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