J’ai eu l’occasion de parler avec certains d’entre vous de Gérard LHERITIER et de son entreprise ARISTOPHIL que je traitais de futur scandale MADOFF français.

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Une nouvelle affaire à la MADOFF en France ARISTOPHIL/LHERITIER : Jean-Pierre RONDEAU fut le premier a mettre en garde

Jean-Pierre Rondeau a écrit:: J’ai eu l’occasion de parler avec certains d’entre vous de Gérard LHERITIER et de son entreprise ARISTOPHIL que je traitais de futur scandale MADOFF français. Il s’agit aujourd’hui de la vente de manuscrits.

Je vous laisse prendre connaissance ou compléter votre information par les articles ci-dessous. Mais la Presse regorge de papiers depuis quelques jours, y compris de revues qui lui faisaient de la publicité indirecte.

Je suis fier d’avoir été le seul président d’organisation financière à avoir interdit à ses confrères de faire souscrire les produits proposés. Je suis fier d’avoir non seulement protégé mes clients mais aussi les dizaines de milliers de mes confrères.

Cela m’a valu des menaces et une saisie étonnante par une Juge du fichier de mon association, sans qu’elle m’ait même entendu !
Je suis d’ailleurs auditionné prochainement comme témoin très bon connaisseur de l’affaire.

J’avais déjà servi de témoin à décharge pour UFC Que Choisir et son journaliste SZENEC qui étaient attaqués en diffamation par LHERITIER, parce qu’ils avaient eu le courage, avec LIBERATION, de dénoncer le système.

L’étau est définitivement resserré. Des milliers de clients (15000, 17000 ?) vont perdre leurs capitaux.

Cela va faire désordre pour certains portes bidons qui lui ont fait la publicité du généreux LHERITIER : ESTROSI, Rachida DATI, SARKOZY et CARLA, GISCARD d’ESTAING, POIVRE d’ARVOR, BERN, TADDEÏ, la 2, LE NOUVEL OBS, VALEURS ACTUELLES, etc. VILLEPIN aurait, lui, été client. LE POINT, qui a été le premier à annoncer la chute, a été son partenaire pour des opérations de communication et a même sorti un numéro spécial peu avant !

Pourtant les uns et les autres auraient pu être plus prudents au vu de ces quelques articles, d’alertes de l’Autorité des Marchés Financiers, mais aussi du fait que LHERITIER était déjà dans l’affaire de 1996 des Timbres de MONACO (blocs feuillets) qui aurait pu valoir quelques ennuis au Prince, il y a plus de vingt ans ! Lhéritier fut relaxé (2003), l’escroquerie avait été requalifiée en abus de confiance.
Jean-Pierre RONDEAU