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| Immigration : un musée contre Zemmour | |
| | Auteur | Message |
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claude millet Fondateur
| Sujet: Immigration : un musée contre Zemmour Lun 15 Déc 2014 - 18:29 | |
| Immigration : un musée contre Zemmour Lundi 15 Décembre 2014 à 05:00 | Lu 4957 fois I 52 commentaire(s) Hervé Nathan Le président de la République inaugure aujourd’hui le Musée national de l’histoire de l’immigration. Son discours ne devrait comporter aucune annonce. En revanche, l’historien Benjamin Stora, président du Conseil d’orientation scientifique de l’établissement, attend que François Hollande fasse barrage aux "vents mauvais" dont Eric Zemmour serait le révélateur, sinon le vecteur. MEUNIER AURELIEN/SIPA François Hollande inaugurera cet après-midi le Musée nationale de l’histoire de l’immigration, situé Porte Dorée à Paris, dans l’ancien Musée des colonies, chef d’œuvre art déco qui abrita un temps les arts africains et océanien. « Enfin ! » pourrait-on s’exclamer puisque cette cérémonie intervient plus de sept ans après l’ouverture au public de la « Cité de l’immigration » (l’autre nom de l'établissement). Jamais un musée national n’avait attendu aussi longtemps qu’un haut personnage de l’Etat daigne venir lui couper le ruban tricolore. Il est vrai qu’en janvier 2007, Eric Besson, alors ministre de l’Immigration et Xavier Darcos, alors ministre de l’Education nationale avaient renoncé à venir prononcer leurs discours, sous la pression des manifestants hostiles à la politique « d’immigration choisie » de Nicolas Sarkozy. Depuis lors, les différents responsables de la Cité de l’immigration — du chiraquien Jacques Toubon à l’actuelle présidente, la chef d’entreprise Mercedes Erra —, se désolaient du manque de considération officielle pour leur bébé, couplé, mais cela n’étonnera personne, avec la pingrerie budgétaire habituelle de l’Etat… Même François Hollande aura pris son temps : la décision de principe de venir en personne fut prise, selon les dires de l’Elysée, début 2013… « Mieux vaut tard que jamais » disent en substance Mercedès Erra et Luc Gruson, directeur général de l’établissement de la Porte Dorée. Reste que le Président de la République, à force de laisser filer le quinquennat, n’aura pas d’annonces à faire à cette occasion : le projet loi sur l’asile est en passe d’être adopté par le Parlement et le projet sur l’immigration (créant les titres de séjour de deux ans et quatre ans) est sur le bureau de l’Assemblée nationale depuis le mois de juillet 2014. Enfin le droit de vote des étrangers non communautaires lors des élections locales est devenu une promesse vide du candidat Hollande depuis qu’il est devenu certain que le président serait incapable de réunir une majorité qualifiée au Parlement pour la faire voter… Le discours sera néanmoins « important, le président de la République devrait notamment définir ce qu’est la nation française », assure le service de presse de l’Elysée, ce qui n’est pas une mince affaire. L’historien Benjamin Stora, président du Conseil d’orientation scientifique du musée, attend que François Hollande fasse barrage à… Eric Zemmour, considéré comme le révélateur, sinon le vecteur des « vents mauvais », dit-il, qui font des immigrés les responsables de la crise de l’identité française. « Aujourd’hui, il est plus difficile de dire que l’immigration peut être un facteur de chance, de réussite pour le pays. Lorsque vous expliquez les apports de musiciens, des peintres, de Chagall à Picasso, on vous répond : “Rien à foutre de Picasso !” Y compris dans réunions de la soi-disant élite française, comme les anciens de Sciences Po ! Vous passez pour un cosmopolite qui vise à détruire la République française par le multiculturalisme », dénonce-t-il. Stora appelle donc à « un combat culturel » qui, plutôt que de « communautariser les mémoires », permette d’ « enrichir le récit républicain » et de « redonner confiance à la population » : « Mais pour cela, il faut du courage politique, celui d’aller à contre-courant des discours dominants ». La Cité de l’immigration avait été voulue par Lionel Jospin en 2001 sur les conseils de l’historien Patrick Weil. Il s’agissait déjà de faire face à la montée de la xénophobie. Un an plus tard, le Premier ministre socialiste s’effaçait derrière Jean-Marie Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle. L’immigration est peut-être, comme le dit Stora, une chance pour la France, mais elle ne l’est certainement pas pour la gauche… source ici dans Marianne | |
| | | cpa confirmé
| Sujet: Re: Immigration : un musée contre Zemmour Lun 15 Déc 2014 - 19:59 | |
| Encore une pompe à fric... | |
| | | GARD Expert
| Sujet: Re: Immigration : un musée contre Zemmour Lun 15 Déc 2014 - 20:14 | |
| Ce musée coûte cher tout comme l'immigration nous coûte une fortune... On ferait mieux de s'occuper un peu plus des Français de souche... | |
| | | sgt8 Pro !
| Sujet: re-immigration un musée contre Zemmour Mar 16 Déc 2014 - 19:44 | |
| AVE!!!!!!!!!!!!!!!!
On se trompe d'immigration!!!! Celle qui nous a servi et apporté quelque chose, vient essentiellement d'Europe, surtout entre les deux guerres. Rien à voir avec celle qui nous vient des pays Africains musulmans, qui vient chercher de quoi vivre sur le dos de notre pays.
Amalgame purement politique et politicien de gens ans foi ni loi
sgt8 | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: Immigration : un musée contre Zemmour Mer 17 Déc 2014 - 16:14 | |
| - GARD a écrit:
- Ce musée coûte cher tout comme l'immigration nous coûte une fortune... On ferait mieux de s'occuper un peu plus des Français de souche...
J'approuve.... | |
| | | avellaneda Pro !
| Sujet: Re: Immigration : un musée contre Zemmour Mer 17 Déc 2014 - 19:05 | |
| concernant ce musée voici l'édito d'un journaliste qui n'a guère apprécié:
Edito de Benoît Rayski Benoit Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant. Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Mal nommer les choses c'est ajouter aux malheurs du monde" écrivait Camus. Vous devriez lire Camus, monsieur le président, et comme vous aimez beaucoup les immigrés vous devriez lire aussi la magnifique déclaration d’amour faite à la France par le fils d'un immigré juif polonais (Alain Finkielkraut). Il parle de notre pays tellement mieux que vous, français de souche pourtant ce qui, manifestement, ne vous confère aucune compétence en la matière. Passons rapidement sur vos petits accommodements avec la vérité, domaine dans lequel vous excellez. Vous déplorez, monsieur le président, qu'il ait fallut attendre 7 ans - "c'est long" - pour que soit inauguré ce musée dont votre très méchant prédécesseur ne voulait pas. Et vous, monsieur le président, vous êtes au pouvoir depuis quand ? Plus de 2 ans et demi ! Et vous n'avez pas, jusqu'à maintenant, trouvé les quelques minutes nécessaires pour faire un saut Porte Dorée ? Comme vous raffolez de la déploration vous avez versé quelques larmes en regrettant que les temps ne soit pas murs pour le droit de vote des étrangers aux élections municipales. Il est vrai que pour réformer la loi dans ce sens vous n'avez pas la majorité requise des 3/5 des députés et sénateurs réunis. Mais vous n’ignorez pas, monsieur le président, que vous est accordé le droit d'organiser un référendum sur cette réforme qui vous tient tant à cœur. Allô quoi ? Ah oui j'entends... "Je ne suis pas suicidaire", avez-vous dit.
Mais il ne s'agit là que de gamineries de bac à sable sans grande importance. Vous avez dit et répété : "immigrés je vous aime". Le mot "immigré" fait partie de la panoplie utilisée par ceux qui aiment la mélasse où tout est broyé pour que plus rien ne sois reconnaissable. Vous connaissez la recette. Un peu de mineurs polonais venus travailler dans les charbonnages du Nord. Un chouia de Juifs de l'Est, une dose d’Espagnols fuyant Franco, un zeste d'Italiens hostiles à Mussolini et une proportion d'Arabes et d'Africains que la prudence nous incite à ne pas spécifier ici. Et vous avez grossièrement touillé tout ça. Tous pareils, tous égaux, tous se valent. Allons, monsieur le président, vous aimez psalmodier la Déclaration des Droits de l'Homme : "tous les hommes naissent et demeurent etc...". Certes "tous naissent" mais tous ne "demeurent pas" ! Un badigeonneur de Sacré Cœur qui vend ses croûtes place du Tertre n'est pas l'égal de Picasso. Et le djihadiste français parti égorger en Syrie et en Irak n'est pas non plus mon semblable.
Vous avez dit, toujours dans le registre du mensonge compassionnel, que les immigrés étaient une chance pour la France. On comprend bien que vous vouliez porter la bonne et consolatrice parole aux populations souffrantes que le racisme français humilie tous les jours. Et donc, après vous avoir écouté, on a pleuré d'émotion dans les chaumières de la Courneuve, de Trappes et du Mirail. Et, spectacle bouleversant, des centaines de "jeunes" sont venus déposer dans les commissariats kalachnikov, couteaux et battes de base-ball. Grâce à vos paroles le sublime a été atteint par une procession d'hommes en chemise (comme les bourgeois de Calais) se frappant la poitrine en signe de contrition et criant avec des sanglots dans la voix : "Nous ne dhjihadirons plus". Savez vous, monsieur le président, que je suis moi-même issu de l'immigration ? Je n'en tire ni fierté ni honte. Mais de ce monde j'ai quelques connaissances. Aucun de ces immigrés que vous piétinez en les noyant dans le mélange indigeste que vous nous servez comme soupe n’aurait dit qu'il est une chance pour la France. Tous, toutes origines et toute opinions politiques confondues, pensaient que la France était une chance pour eux. Ils ont donné des choses à la France. Mais ils ne lui ont rien pris.
Mon père - vous m’obligez M. Hollande à parler de lui - fut un des responsables de la MOI (Main d'Oeuvre Immigrée), une organisation communisante qui regroupait des ouvriers et des artisans juifs, polonais, roumains, espagnols, italiens, arméniens. C'est dans cette mouvance qu'on alla chercher des centaines de jeunes (sans guillemets) pour faire le coup de feu contre les nazis. Quelques uns d’entre eux, Juifs pour la plupart, furent plus connus que d'autres grâce à l'Affiche Rouge. Comme j'avais écris un livre sur la question, je fus invité pour en parler dans un lycée professionnel de Sarcelles. Pensez donc ils étaient "immigrés, étrangers" ! Ça allait plaire aux jeunes "issus de la diversité..." Avant que je n'entre dans la classe ou j'étais attendu la prof me prit à part. "Pourriez-vous, s'il vous plaît, vous abstenir de dire que les héros de l'Affiche Rouge étaient Juifs car la plupart de mes élèves sont musulmans. Vous comprenez n'est-ce pas ?". "Non, madame, je ne souhaite pas comprendre". Et j'ai tourné les talons. Je ne voulais pas que mon père soit insulté. C'est ce que, d'une certaine façon, vous avez fait hier, monsieur le président | |
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