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| Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? | |
| | Auteur | Message |
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Bouq confirmé
| Sujet: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Sam 12 Sep 2015 - 19:54 | |
| Bonsoir à tous, je suis tombé sur cette "invitation" sur le net mais je n'arrive pas à trouver plus d'infos... ça parle à quelqu'un ? | |
| | | Bouq confirmé
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Dim 13 Sep 2015 - 10:36 | |
| me suis planté dans le titre... Ce serait à Orange, pas à Orléans !! Excusez-moi ! | |
| | | Githi Pro !
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Lun 14 Sep 2015 - 23:03 | |
| Pas plus d'infos sur le net, car sur invitation | |
| | | NDL Pro !
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Mer 16 Sep 2015 - 11:24 | |
| Le commandement des CPA est curieux. Les 80 ans des TAP est pourtant celui de toute notre famille parachutiste. | |
| | | Bouq confirmé
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Mer 16 Sep 2015 - 21:57 | |
| - NDL a écrit:
- Le commandement des CPA est curieux.
Les 80 ans des TAP est pourtant celui de toute notre famille parachutiste. D'accord avec toi. | |
| | | battement zéro Pro !
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Jeu 17 Sep 2015 - 10:58 | |
| Pas étonnant, ils ont magouillé pour nous piquer nos traditions du 602° GIA. Nous n'avons pas de problème avec les anciens CPA d'Algérie, même ceux d'aujourd'hui. C'est toujours le commandement! Pour en revenir aux 80 ans des TAP, ils se croient -le commandement-les seuls dépositaires des TAP. _________________
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| | | FLAVIUM confirmé
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Dim 20 Sep 2015 - 10:19 | |
| J'ai trouvé ceci sur FB, c'était donc bien à Orange: | |
| | | Bouq confirmé
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Lun 21 Sep 2015 - 18:45 | |
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| | | Pérignon Expert
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Dim 27 Sep 2015 - 13:55 | |
| L'armée de l'air célèbre les 80 ans du parachutisme militaire Les commandos de l'air sont les héritiers des premiers paras français... formés en URSS - Citation :
- L'armée de l'air et particulièrement sa Brigade Aérienne des Forces de Sécurité et d’Intervention sa célèbrent aujourd'hui les 80 ans du parachutisme militaire, qui est né dans les rangs de l'Air en 1935. A l'occasion de la Saint-Michel, patron des paras, une cérémonie a lieu, à Orange, au quartier Geille (ex-quartier Labouche du 1er REC). L’amicale du groupement des commandos parachutistes et des fusiliers commandos de l’air participe à la cérémonie, au cours de laquelle un musée des commandos de l'air est inauguré. Orange accueille le nouveau Centre de préparation opérationnelle du combattant de l'armée de l'air (CPOCAA).
Pour les amateurs d'histoire, voici ce que j'écrivais dans mon livre "Une histoire des forces spéciales" :
«Avant guerre, la seule véritable tentative pour créer des troupes spéciales eut lieu au sein de la toute jeune Armée de l’air. Elle prit la forme de deux groupes d’infanterie de l’air, les 601ème et 602ème GIA. Mais, avant de retracer leur courte histoire, il convient de faire un détour par l’Union soviétique. C’est en effet en URSS que naquit le parachutisme militaire français. En 1935, le gouvernement Laval et celui de l’Union soviétique signe un traité d’assistance mutuelle. Une coopération militaire est engagée. Elle restera modeste, sauf dans un domaine que l’état-major français juge alors de peu d’importance : le saut en vol. C’est en effet des moniteurs soviétiques qui formeront les tout premiers paras français. Le stage eu lieu à Touchino, dans la banlieue de Moscou, du 16 mai au 16 juin 1935. Cinq officiers y furent envoyés: les capitaines Frederic Geille, André Durieux, Mongin, les commandants Lefort et Péchaud Chalret du Rieu. Tous sont pilotes dans l’armée de l’air, sauf le dernier, officier du Génie.
Le 23 mai, c’est le grand saut. André Durieux raconte : « Je suis en poste pour le saut n°1 à ouverture automatique. L’avion est un Y-2, un petit avion léger. A 800 m, on sort de la carlingue, on monte sur le plan ; sur le bord de fuite il y a deux marchepieds de bois sur la toile, de quelques centimètres carrés de surface; on accroche le câble d’ouverture automatique à un hauban et on tient la carlingue à la hauteur du visage du pilote. Je me cramponne. En main droite, j’ai la poignée d’ouverture du dorsal. À 600 m le pilote prononce : « Rastwapachol » et on saute. À l’ouverture gros choc et malgré le slip la compression à l’entrejambe est très forte et désagréable ; une fois en l’air assis sur les suspentes, c’est merveilleux ….. plus de bruit, on embrasse le spectacle de la piste avec les avions qui décollent et atterrissent, les autres parachutes qui descendent et les personnages au sol qui lèvent la tête … Par contre à l’atterrissage, le choc est très dur; l’ait étant chaud, lourd, le parachute est descendu vite ; ma position a été mauvaise et le bas du dos me fait mal. Les autres ont sauté sauf un, Chalret du Rieu, et on nous remet l’insigne cérémonieusement ».
Ensuite les sauts, entrecoupés de visites touristiques, s’enchaînent. Un après-midi, emporté par le vent, Durieux se pose dans un camp de prisonniers politiques, semant une belle panique... Le 15 mai 1935, les autorités militaires soviétiques remettent officiellement les insignes de moniteur parachutiste à Geille et Durieux, au terme de leur dix sauts, dont certains en ouverture retardée. Ils sont les deux premiers paras français, purs produits de l’aviation et de l’amitié franco-soviétique !
Les soviétiques créent alors les premières unités parachutistes, baptisées « Bataillon d’aviation de destination spéciale ». En 1935,ils ont déjà formé 4000 paras, un chiffre qui augmente de 1500 chaque année. Ils sont alors les leaders mondiaux. Ne nous y trompons pas : l’ambition soviétique va bien au delà de la création de forces spéciales. Leurs théoriciens militaires inventent alors l’art opératif (entre la tactique et la stratégie) qui sera repris par les Occidentaux dans les années 80. En considérant l’ennemi dans sa globalité, sous la forme d’un système, il s’agit de le battre en intervenant dans la profondeur de ses forces. Les forces spéciales peuvent avoir leur rôle dans cette action opérative, mais elles ne sont qu’un élément.
Côté français, l’ambition est beaucoup plus modeste. Lors d’une réunion en janvier 1935, à l’état-major, on évoque l’idée de « transporter par avionchez l’ennemi un petit détachement de destruction : un noyau de sapeurs avec 150 kg d’explosif et un élément d’infanterie de protection aussi réduit que possible ». Durant l’été, une école de parachutiste est créé sur la base aérienne d’Avignon-Pujaud. Un conseiller soviétique, Constantin Kaitonov, 234 sauts à son actif, vient passer un mois pour aider les Français à la mise en place de cette formation.
Le 1er avril 1937, l’armée de l’air crée son « Infanterie de l’air ». Le 601ème GIA s’installe à Reims et le 602 à Baraki, en Algérie. Chaque GIA possède ses propres avions (Potez 650, Farman 224, LeO 213) pour transporter sa compagnie d’infanterie aéroportée. On le voit, nous sommes bien dans un cadre « Air ». Qui dit aéroporté, dit d’abord avions, sans lesquels le parachutiste n’est qu’un fantassin... Théoriquement, chaque compagnie comprend 207 hommes et dispose d’un canon de 37 mm et de mitrailleuses Hotchkiss, largués en caissons séparés. Les parachutes sont des Irvin américains ou des copies russes, puis des modèles français Aviorex.
En 1937, la France aligne donc environ 400 paras. Mais personne ne sait qu’en faire. Certes, on les fait défiler sur les Champs-Elysées à l’occasion du 14 juillet 1938. Huit par camions, parachute au dos, fusil à la main, casque de saut, ils ont fière allure. Les GIA, explique-t-on, ont pour mission de « transporter par avion et de débarquer par parachutes des détachements d’infanterie en territoire ennemi ». Des forces spéciales, donc, que les généraux considèrent avec le même intérêt qu’une poule observant un couteau. Ils montrent pourtant ce qu’ils savent faire: aux cours de manoeuvres, en septembre 1937, un détachement du 60le saute en commandé à 1.000 mètres, sous une pluie battante, et s’empare par surprise du PC d’une Division. Rien n’y fait...
Lorsque la guerre éclate, en septembre 1939, les deux GIA sont mis en alerte à Calais avec leurs avions. On envisage de les faire sauter sur Walcheren, là où le commando Kieffer s’illustrera cinq ans plus tard, mais l’opération est annulée. Sous les ordres du lieutenant, puis capitaine Henri Glaizot, ils forment quatre Corps francs mis à disposition de la 28ème division d’infanterie alpine, sur le front d’Alsace. Ils restent quelques semaines, en février et mars 1940, dans le secteur de Niederbronn, où ils effectuent 28 patrouilles derrière les lignes allemandes, ayant deux morts et trois disparus. Quoique parachutistes, ils opèrent comme tous les Corps francs de l’infanterie. En mai, ils sont placés en réserve et une partie d’entre eux assure la protection du QG du chef d’état-major de l’armée de l’air. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces troupes spéciales ne participent pas aux combats de mai-juin 40 ! Transférés en Algérie le 23 juin, après l’armistice, les deux GIA sont dissous le 27 juillet 1940. » http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/l-armee-l-air-celebre-80-ans-parachutisme-militaire-28488 | |
| | | RGP Pro !
| Sujet: Re: Les 80 ans du parachutisme militaire à Orange ? Mer 30 Sep 2015 - 11:01 | |
| Merci Pérignon, - Citation :
- Les GIA, explique-t-on, ont pour mission de « transporter par avion et de débarquer par parachutes des détachements d’infanterie en territoire ennemi ». Des forces spéciales, donc, que les généraux considèrent avec le même intérêt qu’une poule observant un couteau. Ils montrent pourtant ce qu’ils savent faire: aux cours de manoeuvres, en septembre 1937, un détachement du 60le saute en commandé à 1.000 mètres, sous une pluie battante, et s’empare par surprise du PC d’une Division. Rien n’y fait...
Les sauts en commandé existaient déjà? | |
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