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| Synthèse historique de l’échiquier guerrier en cours Rien à voir avec la propagande des TV et radios d’Europe… Nous ne sommes vraiment que peu de choses face aux stratégies politico-financières au-dessus de notre tête ! | |
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Alerte Guépard Pro !
| Sujet: Synthèse historique de l’échiquier guerrier en cours Rien à voir avec la propagande des TV et radios d’Europe… Nous ne sommes vraiment que peu de choses face aux stratégies politico-financières au-dessus de notre tête ! Lun 4 Avr 2016 - 18:18 | |
| - NICE PROVENCE info a écrit:
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Synthèse historique de l’échiquier guerrier en cours 9 mars 2016
Rien à voir avec la propagande des TV et radios d’Europe… Nous ne sommes vraiment que peu de choses face aux stratégies politico-financières au-dessus de notre tête !par Oscar Fortin
En 1971, une poche de gaz gigantesque fut découverte dans le golfe persique, repartie pour moitié entre le Qatar et l’Iran. Cette poche, les Qataris l’ont nommée « North Dome », et les Perses – ou iraniens – l’ont nommée « South Pars ». Cette poche de gaz représente 20 % des réserves naturelles de gaz du monde. Le Qatar a commencé les forages en 1988, pour passer, à partir de 1996, en phase de production et augmenter progressivement sa capacité de production, au fil des années. L’Iran, du fait du blocus économique qui le frappait, n’a pu commencer l’exploitation de ce champ que bien plus tard, mais rattrape depuis son retard. De l’autre côté, schématiquement, l’Europe est un gigantesque consommateur de gaz qui ne produit rien et doit tout acheter sur le marché international. Les trois grandes sources de gaz qui alimentent l’Europe sont l’Algérie, les champs de la mer du nord (exploités par le Royaume Uni et la Norvège) et… la Russie. La Russie ayant réussi à nouer des liens proches avec l’Algérie, l’Europe vit donc dans une situation de dépendance stratégique permanente vis à vis d’une coupure toujours possible du gaz russe qui, si elle était également appliquée par l’Algérie, plongerait l’Europe dans une crise énergétique grave. La conjonction de ces deux facteurs, d’un côté un Qatar et un Iran producteurs massifs d’un gaz abondant et de l’autre une Europe qui voudrait diversifier ses sources d’approvisionnement énergétiques, tout cela explique le rapprochement entre la France et le Qatar (mais aussi le relâchement du blocus iranien). Donc, à partir de 2007, un Qatar ayant des quantités immenses de gaz à fourguer a commencé à draguer l’État français, s’offrant des clubs de foot, des coupes du monde pour devenir populaire et … en substance, monter un projet de gazoduc direct, allant du Qatar, passant par l’Arabie saoudite, rejoignant la Turquie, puis entrant en Europe par les Balkans. Le seul problème, c’est qu’entre l’Arabie saoudite et la Turquie, il n’y a que deux pays, le premier étant l’Irak et le second, la Syrie. L’Irak étant en guerre et jugé totalement inadéquat pour y construire un gazoduc, les Qataris et les Saoudiens ont proposé, en 2009, à Bachar el Assad de construire ce gazoduc sur son territoire. Bachar El Assad étant allié de la Russie, la Russie lui fit refuser ce transit, puisque ce gaz qatari allait la priver de son arme stratégique contre l’Europe. Assad refusa donc. En c.nséquence de quoi, en 2011, le Qatar et l’Arabie saoudite consacrèrent quelques milliards d’euros à la création de milices en Syrie pour entamer un conflit contre Assad, dans l’espoir de le destituer, étant entendu que l’État qui prendrait sa place pourrait être islamiste ou n’importe quoi d’autre, la seule obligation qui lui incomberait, dès sa prise de pouvoir, se résumant à la construction de ce gazoduc. Le Qatar et l’Arabie saoudite financèrent ainsi Al Nosra, branche d’Al Qaïda en Syrie, avec la bénédiction d’Israël qui voyait d’un bon œil la chute l’El Assad, qui ainsi arrêterait de financer le Hezbollah, qui du coup n’aurait plus eu de financement pour continuer de tirer des roquettes sur Israël. Et la guerre civile en Syrie éclata. Cette guerre s’enlise, pendant des mois, des années. En septembre 2013, excédés par le temps que prenait cette petite guerre coloniale, les USA, la France et le Royaume Uni se décidèrent à envoyer une flotte de guerre pour appuyer les rebelles syriens et faire chuter Bachar El Assad et son régime. La Russie, qui ne l’entendait pas de cette oreille, envoya plusieurs navires de guerre s’interposer entre la côte syrienne et la coalition qui allait passer à l’attaque. Il faut comprendre ici que la façon des USA de faire la guerre est très monolithique, codifiée. Lorsqu’ils passent à l’attaque, ils le font : 1) avec des missiles tomahawk, qui permettent de détruire les radars à interférométrie et les radars passifs (ceux qui voient les avions furtifs), 2) ce qui permet ensuite d’envoyer l’aviation furtive détruire leS défenses antiaériennes et les PC de commandement, 3) ce qui permet encore d’envoyer la vague de bombardiers classiques pour inonder les troupes terrestres ennemies de bombes. Donc, toute la stratégie américaine est basée sur l’attaque première des tomahawks. Missile de croisière Tomawahk
En septembre 2013, la flotte américaine, avant de lancer le gros de ses tomahawks, en a lancé deux, de reconnaissance… et ils ont eu la très désagréable surprise de les voir tomber dans l’eau, leurs missiles ayant été brouillés par les contre-mesures électroniques de la flottille russe. Donc, alors que la télé nous bombardait avec les explications sur l’attaque qui allait avoir lieu, que Hollande l’avait annoncée publiquement,…eh bien l’Occident a dû replier ses billes et rentrer penaud à la maison, puisque l’attaque ne pouvait pas avoir lieu. La vengeance de l’Occident eut lieu quelques mois plus tard, en Ukraine. Une révolution fut organisée par les services secrets européens. Des barbouzes de la DGSE participèrent avec quelques centaines de mercenaires occidentaux pour organiser un coup d’État qui eut bien lieu. Le but premier était de punir la Russie qui avait eu l’outrecuidance de croire qu’elle pouvait agir en tant que superpuissance. Et l’Ukraine tomba aux mains d’une junte pro-occidentale appuyée sur des milices d’inspiration nazie. La Russie réagit en récupérant la Crimée et en réussissant à utiliser le sentiment pro-russe d’une bonne moitié de l’Ukraine pour entamer là-bas une guerre civile. Un avion de ligne abattu dans le ciel ukrainien permit à l’Europe d’inventer des sanctions économiques contre la Russie, ce qui permit de mettre à mal l’économie russe et de diminuer la valeur du rouble par deux face à l’euro ainsi qu’au dollar. Mais la Russie survécut sans trop de problèmes au choc économique. Pendant ce temps, la guerre continuait en Syrie. Al Nosra avait accouché d’un monstre, l’État Islamique, la guerre des tranchées étant de plus en plus défavorable au régime d’El Assad.. L’Iran, considérant à juste titre, que l’Arabie saoudite finançait l’État Islamique aussi bien en Syrie qu’en Irak, l’Iran soutenant les pouvoirs centraux syrien et irakien et étant en conflit officieux avec l’Arabie saoudite sur deux fronts déjà, décida d’appuyer une révolte Armée au Yémen contre l’Arabie saoudite, un conflit débuta en mars 2015 entre ces deux puissances. Ainsi donc, l’Iran et l’Arabie saoudite sont en conflit désormais sur trois fronts, en Syrie, en Irak et au Yémen. L’exploitation de la poche de gaz North Dome / South Pars étant évidemment le nœud du problème. C’est ainsi que la Russie décida d’intervenir directement en Syrie, pour assister le pouvoir central, en faisant travailler essentiellement son aviation, sans troupes au sol. « L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme », comme disait tonton Victor. Les troupes d’El Assad prenant le dessus, la construction qataro-arabo-turco-atlantiste tombe à l’eau. Qui plus est, l’État Islamique et Al Nosra ayant poussé le bouchon un peu plus loin que ce qui était attendu, il devenait de plus en plus difficile pour les « démocraties » occidentales de faire croire qu’elles étaient du côté du « bien ». Et l’on ne peut que constater l’habileté avec laquelle Poutine a réussi à emporter la guerre médiatique en Occident. Poutine aux parlementaires russes : « Nous savons qui a décidé de renverser les régimes indésirables et d’imposer brutalement leurs propres lois. Ou est-ce que cela les a menés ? Ils ont semé le trouble, détruit les institutions étatiques des pays, monte les composantes du peuple les unes contre les autres puis s’en sont laves les mains, comme on dit en Russie, ouvrant ainsi la voie à des militants armes radicaux, extrémistes et terroristes ». Il a ajouté : « Dans cette lutte contre le terrorisme, il n’y a pas de place pour le double jeu. Ces pays qui jouent à ce double jeu, nous les connaissons et nous savons ce qu’il faut faire « …. « Cela signifie que les terroristes ne doivent trouver refuge nulle part ! [ …] Il ne doit pas y avoir de doubles standards. Aucun contact avec des organisations terroristes. Aucune tentative de les utiliser pour des buts égoïstes . Aucune transaction criminelle avec les terroristes ». ( voir et écouter les 13 premières maintes de ce discours) ou encore cette première partie de son intervention en lecture continue.) Cette intervention majeure de Poutine devant les parlementaires russes n’est pas passée inaperçue. À peine terminée, les alliés de la coalition internationale sous l’égide des États Unis se sont mobilisés pour intervenir directement en Syrie, sans se préoccuper du droit international et de l’autorisation de l’État syrien, seul à voir autorité pour disposer de son territoire et de ses espaces aériens. La Grande Bretagne, la France, l’Allemagne et les États Unis mettent les bouchées doubles pour intervenir en Syrie sous le prétexte de la lutte contre l’État Islamique. En dépit du fait que Poutine ait insisté pour dire que la coalition internationale légitime devra s’inscrire dans le cadre du droit international et être placée directement sous l’égide des Nations Unies. « Nous devons mettre fin à nos querelles et oublier nos différences pour construire un front antiterroriste commun qui agira en conformité avec le droit international et sous l’égide des Nations Unies » prévient-il. Il faut également dire que les alliés de la Syrie ne sont pas restés les bras croisés. Des pièces importantes au puzzle sont mises en place. À Damas, dans la salle des opérations conjointes (regroupant la Russie, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah) , un officier de haut rang a dit : « Damas a recu des batteries de missiles russes avancés S-300, prêts à entrer dans le service actif. La Syrie annoncera bientôt que tout pays utilisant son espace aérien sans coordination avec Damas sera considéré comme hostile et ses avions seront abattus sans sommation. Des couloirs de sécurité seront alloués à ceux qui sont prêts à lutter contre le terrorisme et à se coordonner avec le commandement militaire ». Ce qu’on peut réaliser dans cette stratégie de Poutine et de la Syrie, c’est le rôle toujours plus visible et important de l’autorité syrienne dans cette lutte contre le terrorisme. Il lui revient, en conformité avec le droit international, la protection de ses frontières sur terre, sur mer et dans les airs. Il va de soi qu’elle a la capacité militaire de faire respecter ses droits grâce au soutien de la Russie, de l’Iran, du Hezbollah, et d’autres États qui les soutiennent dans cette lutte, dont la Chine. Ce renforcement des forces syriennes donnera à réfléchir aux pays membres de la coalition, dirigée par les U.S.A. Oscar Fortin | |
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