jusqu'au dernier long-métrage de Pierre Schoendoerffer, «Là-haut», (2001), en passant par «Premier de cordée», «Milady», «Une journée bien remplie» et le fameux «Crabe-Tambour», Dufilho fut,

Publié le 24/10/2018 à 03:47, Mis à jour le 24/10/2018 à 07:57

Avec A3L partez à la rencontre ce soir de Jacques Dufilho

Le cinéma près de chez vous

Le 24/10/2018




Projection d'un documentaire sur Jacques Dufilho mercredi salle Louise-Labé, ici avec son amie Sonia Vollereaux. / Photo repro.


A3L vous invite, ce mercredi 24 octobre, à la projection d'un film documentaire sur Jacques Dufilho. «Le Seigneur et le Lutin» sera projeté en présence de sa fille Colette Dufilho et du réalisateur Bernard Férié. C'est un portrait de l'acteur disparu en 2005, d'un homme cultivant les paradoxes, entre la grandeur presque imposante du tragédien ombrageux et l'esprit facétieux du coquin à l'œil malicieux. Jacques Dufilho a oscillé toute sa vie avec l'habileté d'un acrobate aguerri, comme seuls les grands acteurs savent le faire.
Une filmographie prestigieuse

Depuis son premier rôle au cinéma dans «Le Corsaire», de Marc Allégret en 1939, jusqu'au dernier long-métrage de Pierre Schoendoerffer, «Là-haut», (2001), en passant par «Premier de cordée», «Milady», «Une journée bien remplie» et le fameux «Crabe-Tambour», Dufilho fut, à l'instar des Carmet, Marielle, Rochefort, un des plus grands seconds rôles du siècle.
Mais sait-on que la vraie vocation de Jacques Dufilho était la terre ?
Originaire des campagnes profondes du Gers, Jacques Dufilho réussit à mener une double vie d'acteur parisien et de paysan gascon, dans ses fiefs de Mauvezin puis de Pomsanpère…
Projection salle Louise-Labé, 30, rue de l'Abbé-Tournier, mercredi à 20 h 30 ; participation libre. Infos et réservations au 05 62 68 98 59.