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| Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! | |
| | Auteur | Message |
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claude millet Fondateur
| Sujet: Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! Mar 4 Déc 2018 - 12:13 | |
| Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! Des minutes interminables sous les projectiles, dans le fracas des explosions, sans issue respiratoire convenable à proximité… Dans une mêlée où courage et lâcheté côtoient ferveur et ivresse, tout l’homme se trouve condensé. Au milieu des mouvements de foule parfois dangereux, de scènes honteuses, de gestes imbéciles, il faut savoir reconnaître des gestes courageux et des attitudes exemplaires. De beaux moments de cohésion et de fraternité peuvent même naître dans ces moments avec des individus que l’on ne reverra probablement jamais, à moins qu’une nuit en garde à vue ne permette quelques retrouvailles. Cette fois, pourtant, la révolte est sérieuse. Des forces de l’ordre littéralement lynchées dans des rues adjacentes, des barrages bousculés puis franchis, des gendarmes mobiles en fuite, des boucliers volés, des armes dérobées. Venus de toute la France, beaucoup ont en commun de n’avoir plus rien à perdre face à un pouvoir qui a, depuis longtemps, renoncé à toute limite. À travers les visières, l’heure n’est pas aux sourires et aux politesses. La peur se devine et le ton des chefs se fait plus véhément que d’habitude. CRS et gendarmes savent mieux que personne ce qui se passe et l’inquiétude est palpable. Personne n’approche et l’usage des grenades lacrymogènes est permanent. Lorsque les Flash-Ball® tirent, des hommes tombent en face en hurlant de douleur. Traînés à « l’abri », les cordons de CRS qui s’ouvrent et se referment permettent leur prise en charge par les pompiers qui patientent derrière. Des grenades assourdissantes tentent de disperser les groupes trop compacts. Le vent tourne, les poumons brûlent et les yeux se ferment pour la troisième, la dixième fois… Seuls quelques arbres ou lampadaires offrent des abris provisoires au milieu de ce champs de bataille. Se mélangent alors l’envie de fuir, le désir d’en découdre alimenté par le sentiment d’une rage que rien ne pourra plus arrêter et qui, en effet, se déversera jusqu’au soir envers l’insolente arrogance des quartiers perçus comme les plus privilégiés. Cependant, chaque samedi, une nouvelle étape est franchie et, cette fois encore, on se dit que l’on est vraiment passé à deux doigts d’un drame, que l’on a atteint un paroxysme. Cette fois encore, un seuil vient d’être franchi. Jusqu’où ? Se plonger au cœur de l’actualité insurrectionnelle qui était celle de ces samedis est, néanmoins, une expérience irremplaçable. Plus violente, plus bruyante et plus déterminée chaque samedi, la foule qui fait face aux forces de l’ordre présente des visages très variés. Casseurs, militants politiques violents ou écrasante majorité de gilets jaunes « M. Tout-le-Monde » déterminés et de bonne foi, tous se fédèrent très vite en réaction aux manœuvres souvent incompréhensibles des forces de l’ordre. Tantôt courageuse, tantôt dangereuse, parfois veule, cette foule réfléchissante et fluorescente donne une image dont on peut penser ce que l’on veut, mais qui a une réalité : celle de gens qui souffrent et qui ne sont pas venus de province, dans des conditions pécuniaires et logistiques souvent compliquées, par plaisir. Il s’agit de la France populaire et des classes moyennes, celle qui s’appauvrit. Autrement dit, il ne s’agit pas de la France de la grande bourgeoisie ou de la grande pauvreté. C’est la France qui travaille et qui voudrait pouvoir en vivre. On y trouve des ouvriers, des salariés, des petits cadres au chômage, d’anciens petits patrons, des artisans, des professeurs, des fonctionnaires. Les gilets jaunes, ce sont des gens qui voient les choses empirer pour eux, mais surtout pour leurs enfants et leurs proches. Ils se disaient : « Demain, on va s’en sortir. » Maintenant, ils se sentent pris dans un terrible engrenage et savent que demain sera pire. Cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! Loup MautinAgriculteur Bd VOLTAIRE | |
| | | Pérignon Expert
| Sujet: Re: Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! Mar 4 Déc 2018 - 23:58 | |
| Malheureusement, l'expression de la colère de cette France qui travaille et qui souffre, méprisée, humiliée par les "élites" de ce pays, a donné l'occasion à la vermine de montrer une nouvelle fois ce en quoi elle excelle : casser, saccager, incendier, voler, piller.
Et la dalle sacrée a été profanée et l'Arc de Triomphe mis à sac ! : - Citation :
- Nous avons atteint le fond.
Sidération, incroyable, hier ils ont osé. Même la chienlit de 68 ne nous avait pas conduits à pareille nausée. L’Arc de triomphe est devenu d’un coup l’Arc de la honte. Lieu sacré, symbole absolu, lieu ultime de recueillement, il a été profané par des sous-hommes que l’on a laissé agir à leur guise. Depuis longtemps l’insulte à des cimetières est devenue monnaie courante, les morts ne peuvent plus rester en paix et peu s’en soucient, la simple notion de respect étant devenue proche de l’atteinte à la liberté individuelle selon des critères trop partagés dans notre époque.
Hier, c’était trop. C’était le symbole du sacrifice pour la nation qui a été atteint. Le sacrifice d’un million quatre cent mille soldats morts, de quatre millions de blessés et invalides, mais aussi des mêmes de la deuxième guerre mondiale et de tous les conflits qui ont suivis, y compris nos plus récentes interventions extérieures. Ce pauvre gars explosé dans le plus grand sacrifice consenti par un peuple, sis en dessous d’une flamme que l’on a décidé éternelle, s’est vu submergé par des rigolards pressés de satisfaire leur mal être en poussant à l’effondrement d’un monde qui contribue pourtant à leur médiocre existence.
Hier, nous avons eu mal à la France. Ceux qui aiment charnellement ce pays ont été atteints au plus profond d’eux-mêmes, atteints par une détresse irréparable parce que l’irréparable a été accompli. Jamais honte ne semble avoir été aussi écrasante.
Cette vile pollution du sacrifice réclame vengeance. On invoque la justice. Il n’y a plus à comprendre mais à réprimer. Mais peut-on croire que justice sera rendue devant tant d’incapacité à conduire la chose publique ?
Problème social. Sans doute. Mais c’est l’Etat qui est atteint, il est enrayé, il ne fonctionne plus. L’excuse sociale à cette abjection n’est plus recevable, n’est plus concevable, parce que la disparition entrevue de cet Etat rend dérisoire l’invocation d’un social qui ne peut être généré que par cet Etat. La France est une nation. Elle s’est donné un Etat qui, au respect de sa devise de liberté, d’égalité et de fraternité, s’est édicté une constitution impliquant toute sollicitude envers les plus humbles. « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale » selon le premier article de cette constitution. Le social vient de réduire la démocratie qui définit cet Etat : comment quelques centaines d’individus peuvent-ils ainsi circonvenir la volonté de tous, s’en prendre au symbole profond de ce qui fonde notre unité ? Le pays est arrêté, subjugué, paralysé, sans réaction face à cette incroyable transgression, face à ce coup de force obscène rapporté par les écrans des heures durant. Incontestablement les institutions sont altérées, elles se montrent incapables de répondre au malaise.
Pour revenir à la blessure infligée à notre symbolique nationale, il serait sans doute judicieux de confier la garde de notre illustre inconnu à l’armée française comme cela se fait déjà dans beaucoup de pays de par le monde dans des lieux comparables. Sans doute la présence d’une troupe en armes dûment renforcée en la circonstance aurait pu arrêter ce lamentable spectacle qui nous a été offert hier, jour maintenant tristement inscrit dans nos mémoires.
Gilles LEMAIRE Colonel (er) Le viol de l’Inconnu
Dimanche 2 décembre. Quel triste matin ! Il pleut sur Austerlitz, comme il pleut sur Verdun. Sur la Place de l’Etoile, après les cris de haine S’activent maintenant les services d’hygiène.
Sous la dalle de granit l’homme qui gît ici A vu brutalement son Arche obscurcie. Celui qui tous les soirs recueille les honneurs A été piétiné par des dévastateurs.
Profané, dégradé, tagué, détérioré, Et même l’inconcevable, il s’est senti violé. Lui qui s’est sacrifié au nom de la Patrie Se sent désemparé et son corps est meurtri.
Du visage anonyme de notre frère d’armes, Après l’étonnement, a coulé une larme. Il ne comprend plus rien, il s’est senti bien seul Alors qu’il se pensait en paix dans son linceul.
La flamme a vacillé sous les coups de cette foule Qui « courageusement » se cache sous une cagoule. Mais elle a tenu tête et n’a jamais faibli, Seul repère allumé quand l’ordre fut rétabli.
La lumière est restée au centre de la Place, Tel un phare, un jalon, symbole de l’audace. Ce soir se tiendra un nouveau ravivage En preuve d’unité, de force et de courage.
François-Marie GRIMALDI Médecin-général (2s) 2 décembre 2018 | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! Mer 5 Déc 2018 - 19:00 | |
| Merci mon général pour ce très beau poème! | |
| | | jacky alaux Expert
| Sujet: Re: Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! Mer 5 Déc 2018 - 19:18 | |
| Je peu vous dire que l'image de la France, déjà peu reluisante en a pris encore un coup. Dans les médiats au USA et au Canada, on en revient simplement pas que des racailles puisent sans qu'on ne les y empêche se livrer a de tel dégradations sur des symboles sacrés… Pauvre France qui continue a s'enfoncer.
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| | | 86/10 confirmé
| Sujet: Re: Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! Lun 10 Déc 2018 - 6:39 | |
| Bonjour a tous
La racaille qui fait la loi cela ne date pas d'hier, il y a pas mal d'animaux sauvages en France quand meme non, on a meme vu des gens brûlé le drapeaux Français, que de belles images que l'on peut voir de ce gros foutoir collectife et qui font le tour du monde, mais bon c'est devenu un rituel maintenant depuis plusieures annees a chaque manifestation on casse tout, 40 ans que la France vote pour des incapables et bien on voit le resulta. Tout le systeme est a revoir mais c'est pour moi deja trop tard, je n'y vois rien de bon pour la suite.
Je suis fier d'avoir servi mon pays mais content de ne plus y etre.
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| | | jacky alaux Expert
| Sujet: Re: Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! Lun 10 Déc 2018 - 17:39 | |
| - 86/10 a écrit:
Bonjour a tous
Je suis fier d'avoir servi mon pays mais content de ne plus y etre. ---------------------------------------- Bien de ton avis ! A ce propos, ici a Montreal, On a jamais vu autant de Français qui immigre au Canada… Curieux, non ! | |
| | | 86/10 confirmé
| | | | | Gilets jaunes : cette France, c’est la nôtre et nous l’aimons ! | |
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