6 RPIMA

Bonjour,

En Octobre 2021 cela fera 50 ans que j'arrivais à la caserne Bosquet de Mont de Marsan pour mon incorporation au 6ème RPIMA.
En Novembre nous étions fiers de passer notre brevet.
Nostalgie quand tu nous tient, en Octobre 2021 j' irai voir ce que la caserne Bosquet est devenue puis j'irai visiter le musée des para à PAU.


Par la saint Michel vive les para!

Les Meilleurs...

Un Ancien du 6 te salue bien !

En 66, Bosquet m'a " accueilli " afin que je n'oublie jamais mes 20 ans et cette portion de vie .

A vrai dire, dans ma tète, c'est comme si c'était hier, tous les visages sont présents: c'est une valeur refuge que personne ne pourra nous enlever ...

Le " c.n " qui a supprimé le service national peut voir maintenant,  la dérive engendrée sur la jeunesse actuelle ...

Bon retour aux sources, avec quelques photos à poster, cela sera plus sympa  ...

Qui ose, gagne !

CHAMPENOIS a écrit:

 en Octobre 2021 j'irai voir ce que la caserne Bosquet est devenue ...

Je crains que tu ne sois déçu ! :

Citation :

Une cité administrative dans une ancienne caserne(40)

 https://wp.urcaue-na.fr/wp-content/uploads/2019/09/Fiche-CAUE40-AUTOMNE2019-Cit%C3%A9-administrative.pdf

PS : Un lien de parenté avec le Chef de Corps du 6 1993/1995 ?

en 57, la caserne Bosquet était le centre de formation de tout nouveau appelé ou engagés, le temps des classes avant brevet, puis Bayonne, on suivaient tous le même parcourt, donc pas la caserne d'un seul régiment. J'y suis arrivé le 2/01/1957 ...

J'ai eu fait partie de l'encadrement au 6ème RPIMa dans les années 1980.
Je me souviens que notre chef de corps était le Général Bertin, j'étais à la compagnie de Personne (Capitaine Francis de Barbeyrac). C'était tout de même une autre époque pour l'armée.
Le Colonel pouvait tutoyer sans le moindre soucis ses subordonnés (ce qui des années plus tard, avec l'arrivée des socialistes au gouvernement, n'était plus recommandé par la hiérarchie, idem pour bien chants militaires interdits) ; il y avait un "silence au caporal" quand un caporal entrait dans une chambrée. A l'ETAP de Pau, le père d'un des appelés était venu faire un discours lors de la remise des brevets, le sien avait un numéro de la série 6000. Ma génération avait été formée en partie par l'encadrement des anciens d'Inchochine et d'Algérie qui avaient survécu à l'épuration Gaulliste.

A cette époque, de jeunes fortes têtes de Marseille et de ses environs passaient devant un juge d'application des peines et avaient le choix suivant : la prison ou le 6. Ces gars là arrivaient avec de fortes têtes, mais ils étaient vite mis au pas avec une discipline et des exercices physiques que nous étions capables de nous imposer nous-mêmes avant de les exiger d'eux. La plupart de ces gars avait les larmes aux yeux en quittant le 6 à la fin de leur service, on en avait fait des patriotes.

Quand on voit la situation inquiétante de beaucoup de ces jeunes aujourd'hui (et particulièrement à Marseille) on se dit qu'il a fallu faire preuve de bien de démagogie et d'irresponsabilités pour avoir supprimé ce service national, peut-être le dernier rempart après l'écroulement du système d'éducation national, le grand bradage du baccalauréat et l'éclatement de la cellule familiale en foyers mono-parental, recomposés... ou polygammes. L'armée fournissait des repères et un modèle pour toute cette jeunesse.

Bonjour,

Je suis passé à Mont de Marsan (Caserne Bernadotte ) en 1959, je n'étais pas au 6ème mais ds les Commandos Air qui faisaient leur formation ds la Coloniale car l'armée de l'Air ne possédait pas de structure pour former des Paras.

Donc deux mois à Mont de Marsan puis 3 semaines à la B.E.T.A.P et 4 mois à la Citadelle de Bayonne!

Je me souviens du repas du Vendredi : Brandade de Morue que personne ne pouvait "Bouffer", des tours de cour avec un sac de 20 kg sur le dos et dont les bretelles étaient en Fil de Fer !!!!!  Aie!!! pour ceux qui avaient fait des "Conneries"

des pompes, de la table, etc.....

et aussi d'un sport que je n'avais jamais pratiqué "un football Rugby" sans règles, il fallait renter le ballon ds les buts avec toute l'équipe adverse si on le pouvait !!!

Que de bons souvenirs, des camarades sur lesquels on pouvait compter.

Et après cela ns étions prêts à affronter le reste de la Formation, la BETAP et la Citadelle!!!

Muriel à la Citadelle (Instructeur de Close Combat) quelle Grande figure Para!

Ces longs mois de Formation ds la Colo m'ont "marqués à Vie" de la Meilleure façon possible.

J'en garde un souvenir inoubliable!!

CPA30

Novembre 1971, après mon séjour de 2 ans à Dakar (sous les ordres du Général Bigeard) je suis affecté au 6 - Sergent-Chef - chef d'atelier armement (APC) du 6ème RPIMa - mon contrat de 5 ans se termine en 1972 - je fais un changement d'arme, mon concours réussi, j'intègre la Gendarmerie nationale et y poursuis ma carrière, aujourd'hui retraité depuis longtemps, j'ai 73 ans - j'ai signé la fameuse lettre des Généraux, et profite de cette occasion pour remercier tous nos frères d'armes signataires de cette lettre, sans oublier nos jeunes d'active (bien courageux)... nous avons eu la chance de vivre la belle époque, car aujourd'hui tout fout le camp. Je ne reconnais plus ce monde, ni cette France ... et je souhaite bon courage à tous les jeunes d'active, que D.ieu vous protège.
Je garde un excellent souvenir de 1er - du 3 - et du 6 ou j'ai servi comme TAP.
Amitiés alain mengolli