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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Sujet: CECCALDI Roger - général Mer 6 Juil 2022 - 12:03
J'ai retrouvé cette coupure de presse
Citation :
Archives
Le colonel Ceccaldi est condamné à cinq ans de prison avec sursis par le Haut Tribunal militaire
Comme d'autres accusés qui ont comparu devant le Haut Tribunal militaire, le colonel Roger Ceccaldi s'est présenté mercredi en uniforme, avec ses décorations, qui attestent un passé glorieux, jalonné par de brillantes citations glanées sur les champs de bataille. Il écouta le président Patin lire les notes de ses chefs le qualifiant d'" officier très intelligent, loyal, discipliné, doté d'un caractère froid et direct, estimé autant de ses supérieurs que de ses subordonnés ".Parmi les officiers qui se sont succédé au banc des accusés, le colonel Ceccaldi présentait cependant deux particularités : d'une part il était en liberté provisoire, d'autre part il est " compagnon de la Libération ". Rallié en effet à la France libre dès le 18 juin 1940, alors qu'il était à Brazzaville, le lieutenant Ceccaldi fut de ceux qui passèrent du Tchad en Afrique du Nord. Le général Ingold a relaté dans son ouvrage comment Ceccaldi s'était emparé, avec un seul canon, de Koufra, lors de la campagne de Libye, avant d'être blessé à Bir-Hakeim.
Par JEAN LACHATRE. Publié le 07 juillet 1961 à 00h00 - Mis à jour le 07 juillet 1961 à 00h00
Temps de Lecture 9 min.
Sélections Ajouter aux favoris Partage
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Le 22 avril 1961, le colonel Ceccaldi est à Djidjelli, à la tête de la 10e division de parachutistes, en remplacement du général Saint-Hillier, parti depuis deux jours à Alger.
Il est réveillé à 5 heures du matin par le téléphone : " Le général Lennuyeux (qui commandait la zone du Nord-Constantinois) me demandait si le général Saint-Hillier était là. Je lui répondis que non. Il raccrocha ".
Quelques instants plus tard le colonel apprend, par un autre coup de téléphone, l'arrestation, à Alger, du général Saint-Hillier.
" Elle m'a surpris et vivement inquiété. Je suis aussitôt allé trouver le colonel de Boissieu (qui commandait le secteur de Djidjelli). Nous avons essayé de nous renseigner. "
Après quelques vains appels téléphoniques, le colonel de Boissieu prend le chemin de Constantine pour aller aux nouvelles.
" J'ai cru que c'était lui qui revenait, vers 15 heures, à mon P.C. C'était un général que je n'avais jamais vu : Zeller ! Il avait l'attitude d'un chef en visite chez des gens qui lui étaient acquis. Devant les officiers de mon état-major, il me dit : " Nous n'avons pas " d'ambition personnelle, ni Challe, ni Jouhaud, ni moi-même. " (Pas question de Salan.) " Nous " voulons que cette terre, française depuis cent trente ans, se retrouve avant l'autodétermination. Notre but n'est pas politique... " Un seul officier lui déclara qu'il n'était pas d'accord : le colonel Leborgne.
Le président Patin. - Et vous ?
- Je n'ai rien dit.
- Vous lui avez demandé des nouvelles du général Saint-Hillier...
- Oui. Je lui ai dit : " Votre affaire qui commence par l'arrestation du général Saint-Hillier est une monstrueuse imbécillité ! " Il m'a répondu : " Je vais faire le " nécessaire " d'un ton évasif. "
À 18 heures, arrive le colonel de Boissieu. Il revient d'Alger, raconte ce qui s'y est passé.
" Prenez patience, nous réfléchissons "
Une heure plus tard, le colonel Ceccaldi expédie un télégramme à Maurice Challe pour annoncer l'adhésion de la 10e D.P. - sauf le régiment du colonel Leborgne - au mouvement insurrectionnel.