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Pamiers 1er RCP entretien avec le colonel Stéphan COGNON chef de corps
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LAUCHERE Expert
Sujet: Pamiers 1er RCP entretien avec le colonel Stéphan COGNON chef de corps Ven 26 Mai 2023 - 9:40
Pamiers. ENTRETIEN. Colonel Stéphan Cognon : "Je quitte le régiment avec un pincement au cœur"
Depuis 2002, le colonel Cognon a fait quatre passages au 1er RCP, régiment où il a passé tou ses grades. Il part pour de nouvelles fonctions à Draguignan.Photo DDM, Q.B
l'essentiel Trois jours d’exercice interallié, 80 ans du régiment et changement de chef de corps, l’actualité est chargée du côté du 1er RCP. Le colonel Stéphan Cognon fait le point, à quelques semaines de son départ d’un régiment qui lui est cher.
Vous avez accueilli pendant trois jours le 27e escadron de la Royal Air Force, existe-t-il des difficultés particulières à la mise en place d’un tel échange ?
La difficulté réside dans la logistique. Une manœuvre comme ça nécessite une préparation importante. C’est une manœuvre logistique dans la manœuvre tactique. Tactique, c’est le moment de l’entraînement pur, mais pour créer les conditions de ce succès-là, il faut notamment amener les Chinooks, des équipes de maintenance et le kérosène. Là, on a un Chinook qui est tombé en panne, donc il y a la logistique de pièces qui fait que des équipes sont parties chercher les pièces nécessaires en Angleterre pour les ramener et pouvoir réparer l’appareil. Ça, c’est le genre de difficultés matérielles, qui se poseraient tout le temps, pas seulement en temps de paix. Du coup, cela fait partie de l’exercice, pendant que les paras s’entraînent à des exercices de combat et d’entraînement opérationnel, et pendant ce temps le corps logistique de support s’entraîne concrètement à mettre en capacité de voler les hélicoptères. On y trouve tout de même un intérêt, tout comme la Royal Air Force.
Si l’échange est une réussite, d’autres exercices pourraient être programmés sur Pamiers ?
L’opportunité nous a fait saisir cette disponibilité de matériel, rien de particulier n’a été créé, nous n’avons pas développé de plan d’entraînement à bord de Chinook. L’idée de cet exercice est partie de toutes pièces de la base, un membre du Groupement Commandos Parachutistes et d’un militaire Anglais. Le projet a suivi les canaux hiérarchiques et tout le monde y a trouvé un intérêt, que ce soit la Royal Air Force ou nous. Aujourd’hui, le succès de cet exercice, pour les deux parties, est là. Les Britanniques nous ont déjà indiqué qu’ils étaient déjà partants pour remettre cela. Ils restent cependant un peu déçus de ne pas avoir découvert les Pyrénées ariégeoises, compte tenu de la météo. L’idée de ce genre d’appareil, c’est de pouvoir faire de la pose en montagne et c’est ce qu’ils recherchaient. Ils ne sont pas lésés pour autant puisqu’ils ont pu travailler et voler, mais ils restent un peu sur leur faim. Au vu de notre proximité avec les Pyrénées, ils souhaitaient remettre ça dès l’année prochaine.
Vous quittez bientôt le 1er RCP, c’est une page qui se tourne en quelque sorte. Quel est votre sentiment ?
Pamiers, c’est un faux passage pour moi, puisque j’y suis depuis 2002. J’y ai fait quatre passages, j’ai passé tous mes grades ici à Pamiers, ce qui me permet d’avoir une bonne connaissance du régiment assez fine et de l’environnement appaméen qui est très agréable. Pour le coup, on se lie d’amitié avec beaucoup de gens, ce qui n’est pas le cas de toutes les villes de garnison que l’on quitte parfois. Je quitte le régiment et l’Ariège à contrecœur. Ça reste le berceau, moi, mes enfants sont nés là, on s’y est installé, on y est bien, et je pense qu’on y reviendra.
Connaissez-vous votre successeur à la tête du régiment ?
Le 3 juillet, le colonel Galvan prendra ma suite en tant que Chef de corps. On fait partie de cette génération qui a connu le régiment à Pamiers. Auparavant, le régiment se trouvait sur d’autres garnisons et il n’était pas rare que le Chef de corps ait commencé dans une autre garnison. Là, on a ouvert la jeune génération des chefs de corps si je puis dire ça comme ça. On a connu le 1er RCP qu’à Pamiers. Ce qui nous permet de connaître bien l’environnement appaméen et le régiment bien sûr.
Quelle est la suite maintenant pour vous ?
Je vais être responsable de toute la formation des chefs d’infanterie à Draguignan. À tous les niveaux, sous officiers, officier subalterne commandant d’unité, chef de bureau des opérations instruction, Chef de corps. On va mettre en œuvre les politiques de l’infanterie pour orienter ces armes-là vers les défis qui auront à être relevés d’ici les 10 prochaines années. Il y a beaucoup de défis, on parle de haute intensité, de coopération avec des alliés, d’interopérabilité avec l’OTAN, d’ajustement des systèmes d’arme avec les sections de mortiers lourds qui reviennent au sein des régiments d’infanterie. Voilà, c’est comment recréer cette ingénierie de formation qui va nous permettre de réacquérir très vite les compétences avec les moyens dédiés. Puis on a un volé partenariat très important avec les Anglo-Saxons et les Belges.
FOUQUET66, le 6, Kéo, claude.d et marienneau jean-michel aiment ce message
Pamiers 1er RCP entretien avec le colonel Stéphan COGNON chef de corps