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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Sujet: Pourquoi la France conquit l'Algérie Mer 10 Avr 2024 - 15:45
Pourquoi la France conquit l'Algérie
Prestige, religion et commerce sont les principaux motifs qui amènent la France à se lancer dans la conquête de cette terre sous domination ottomane.
Par François-Guillaume Lorrain Publié le 22/02/2022 à 06h30, mis à jour le 29/12/2023 à 11h48
La Conquête de l’Algérie par les Français. Bataille dans les rues de Constantine, 13 octobre 1837, lithographie. Le siège de la deuxième ville d’Algérie s’achève au bout de trois jours sur une victoire française décisive. :copyright: Aisa/Leemage
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Le général en chef du corps expéditionnaire contre la régence d’Alger Louis de Ghaisnes, comte de Bourmont, maréchal de France. Huile sur toile (détail) d’Émile Mesnager, d’après Joseph Chabord, 1930. :copyright: Tallandier/Bridgeman Images
Geste chrétien
La Reddition d’Abd el-Kader devant le duc d’Aumale et l’armée française, 24 décembre 1847,
de Régis Augustin, huile sur toile, vers 1850. :copyright: Luisa Ricciarini/Leemage
Une nation algérienne ?
Deux thèses s'affrontent à propos de la régence d'Alger, fondée au début du XVIe siècle pour résister à l'avancée des Espagnols – qui prolongent la Reconquista en occupant Oran et Bougie (Béjaïa) et en construisant un petit fort sur une des îles devant Alger. Si l'on veut souligner qu'en 1830 il n'existait ni État algérien ni nation algérienne, on rappelle que cette régence élisait, via les janissaires – la milice militaire – originaires d'Anatolie ou des Balkans, un gouverneur (pacha) qui avait à répondre à la tutelle de Constantinople. Il n'y avait pas de dynastie solidement établie, comme celles des Alaouites, au Maroc, ou des Husseinites, détenteurs de la régence de Tunis. L'occupation française donnera les structures, l'administration et les limites d'un État-nation à un éparpillement de tribus. Selon Jacques Frémeaux, les nationalistes algériens répondent ainsi à ces arguments : la régence fonctionnait comme un dominion indépendant ; la conquête arabe au VIIe siècle lui a donné une identité arabo-musulmane ; l'expression watan al-jazair (patrie algérienne) fut employée dès le XVIIe siècle. En 1830, les habitants de la régence ont conscience d'une appartenance à cette partie du Maghreb central et sont animés d'un patriotisme qu'un Abd el-Kader saura stimuler, et en partie fédérer, en appelant à la résistance et à la solidarité musulmane contre l'envahisseur européen. La vérité se situe donc quelque part entre les deux, elle est à nuancer. F.-G. L.