Opération Licorne).
En septembre, des rebelles lancent des attaques sur Abidjan et visent à renverser le pouvoir. Bouaké, la deuxième ville et Korhogo au Nord sont sous contrôle des rebelles.
Mission La « Force Licorne», commandée par un officier général (COMANFOR), assisté d'un général adjoint opérations, elle est organisée autour d'un PCIAT (poste de commandement interarmées de théâtre), stationné à
Port-Bouët, dans le quartier du
43e BIMa (force prépositionnée, qui forme actuellement un GTIA).
Elle fut longtemps composée de groupements tactiques interarmés (GTIA), répartis sur le territoire de la
Côte d'Ivoire, comprenant des unités de différentes armes ou services (infanterie, cavalerie, train, service de santé, actions civilo-militaires, etc.), d'un bataillon de l'
aviation légère de l'armée de terre (BATALAT), d'un bataillon logistique (BATLOG), d'escadrons de
gendarmerie mobile et d'
unités prévôtales, et d'un groupement de transport opérationnel (GTO) de l'armée de l'air.
Depuis mars 2008, les structures ont changé, le bataillon logistique et le GTIA43 ont été dissous et l'ensemble des fonctions logistiques et du soutien sont assurés par la BSVIA, base de soutien interarmées stationnée à Port Bouët.
La principale mission de la force Licorne est de soutenir l’
ONUCI : la force française constitue une force de réaction rapide de troisième rang susceptible d'agir au profit de la force onusienne, celle-ci intervenant en soutien à l'action des forces armées ivoiriennes. Par ailleurs, Licorne peut, si besoin est, assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers.
La force Licorne et l'
ONUCI sont désignées en
Côte d'Ivoire par le terme de « Forces impartiales »
Le coût de cette opération est estimé à environ de 200 millions d’euros par an.
HistoriqueCette opération militaire débute en septembre
2002 (début des
événements de Côte d'Ivoire), indépendamment de l'opération des
Nations unies, dans le cadre des accords de défense signés entre les deux pays le
24 août 1961. La France, puis la
CEDEAO (Communauté des États d'Afrique de l'Ouest), envoient d'importants contingents militaires pour séparer les belligérants (forces d'interposition) Selon les autorités françaises, soutenues par une résolution des
Nations unies, cette interposition aurait permis d'éviter une guerre civile et de nombreux massacres.
Un accord entre toutes les forces politiques est signé en
France, à
Marcoussis, le
24 janvier 2003. Il prévoit simultanément le maintien du chef de l'État en exercice, le président
Laurent Gbagbo, la mise en place d'un gouvernement de réconciliation nationale intégrant des représentants de la rébellion et la mise en œuvre d'un programme abordant les principaux sujets de fond à l'origine de la crise ivoirienne (nationalité, propriété foncière rurale, éligibilité, restructuration de l'armée, désarmement de la rébellion).
L'objectif en est la tenue d'élections démocratiques fin de l'année
2005 (fin octobre), mais celles-ci seront repoussées. Le
Conseil de sécurité des Nations unies fait sien cet accord. Le
4 avril 2004, l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (
ONUCI, 6 240 hommes) prend le relais des contingents de la CEDEAO, aux côtés de la force
Licorne qui reste en soutien sous commandement français (4 600 hommes).
Le
6 novembre 2004, l'aviation gouvernementale ivoirienne effectue un raid aérien sur la position française de
Bouaké. On déplore 9 morts et 37 blessés parmi les soldats français (2
e régiment d'infanterie de marine, régiment d'infanterie-chars de marine, 515
e régiment du train). Les forces françaises ripostent, quinze minutes après l'attaque, en neutralisant, sans les détruire, l'ensemble des forces aériennes ivoiriennes : deux
Soukhoï Su-25 et des hélicoptères de combats sur la base de
Yamoussoukro.
Le président français
Jacques Chirac donne l'ordre de destruction de tous les moyens aériens militaires ivoiriens, afin d'empêcher toute nouvelle attaque des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) contre les « rebelles » des Forces armées des forces nouvelles, qui serait contraire aux Accords de Marcoussis, et d'interdire d'autres agressions contre les positions françaises.
L'opération Licorne a impliqué plus de 5 000 hommes et femmes au plus fort de la crise en novembre 2004 Les troupes françaises ont été ramenées à 2400 militaires depuis août 2007, puis à 1800 hommes à partir de mars 2008
Le 31 juillet 2008, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé, pour six mois, les mandat de l'ONUCI et de l’opération Licorne. Ceux-ci sont ainsi prolongés jusqu’au 31 janvier 2009, dans le but de sécuriser l'élection présidentielle qui doit se tenir le 30 novembre 08.
Dès le 22 septembre, le
43e bataillon d'infanterie de marine stationné à
Port-Bouët, est renforcé par des éléments des forces françaises pré-positionnées dans la région (
Gabon,
Sénégal,
Djibouti et
Tchad) et la
11e BP dont le
2e REP, pour assurer la sécurité des ressortissants français et ceux de la communauté internationale.
Le 1er octobre, un état-major tactique (
EMT) français est mis en place. Le Président Laurent
Gbagbo demande à la France de contrôler le cessez-le-feu qu’il réussit à instaurer. Le 1er décembre, ont lieu les premiers affrontements meurtriers entre militaires français et rebelles à Man. Les effectifs français passe à 2.500 hommes. C’est l’opération Licorne.
En février 2003, 1500 hommes supplémentaires seront acheminés. Le 19 mars 2003 , le
2e régiment étranger d'infanterie, (
2e REI relève le
2e REP et occupe les postes du groupement tactique interarmes ouest (GTIAO). Ce groupement, appuyé par l'arrivée des
AMX 10 RC du
1er REC, réussit à ouvrir une brèche vers l'ouest, alternant négociations et intimidation. Après avoir implanté des unités sur Duekoue et Guigio, des patrouilles effectuent des reconnaissances jusqu'à Toutepteu puis Hangolo.
Afin de faire évoluer la situation et accélérer le mouvement vers la paix, le groupement a été engagé dans l'opération
Promontary. Elle a permis en effectuant une reconnaissance offensive sur deux axes, de s'implanter enfin dans le grand ouest à Teapieu et de dégager une zone de confiance. L'ensemble des unités du groupement ouest est réparti sur un front de plus de 200 Km, de Daloa à Teapleu.
Commandants de l'opération Licorne
- 1er octobre 2002 - 30 mai 2003 : général Emmanuel Beth (ancien officier parachutiste de la Légion étrangère, commandant jusqu'alors la 11e brigade parachutiste à Balma).
- 1er juin 2003 - 3 juin 2004 : général Pierre Michel Joana (ancien officier parachutiste des Troupes de Marine, sous-chef d'état-major opérations - logistique (OPS-LOG) de l'état-major de l'armée de terre (EMAT).
- 4 juin 2004 - 14 juin 2005 : général de division Henri Poncet (ancien officier paracchutiste des Troupes de Marine).
- 14 juin 2005 - juin 2006 : général de division Elrick Irastorza (ancien officier parachutiste des Troupes de marine qui succède au général de division Henri Poncet comme conseiller militaire au Comité de suivi des accords de Marcoussis).
- Juin 2006 - 9 juillet 2007 : général de division Antoine Lecerf (ancien officier de Légion et ancien commandant de l'état-major de force n° 4 (Limoges).
- 10 juillet 2007 - : général de division Bruno Clément-Bollée (Ancien officier des Troupes de Marine spécialité Blindée).
Amicalement.Mimosa.Patrick.Si j'avence suivez moi,si je recule tuez moi,si je meurt vengez moi.Marquis De Larochejacquelien.