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| un grand patriote | |
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Invité Invité
| Sujet: un grand patriote Mar 7 Avr 2009 - 16:57 | |
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Lire dans "la suite" ce florilège tiré du livre du Bachaga Saïd Boualem, cet ami, ce grand seigneur, c'est comprendre ce que c'est que d'être français d'ailleurs, mais français viscéralement et par le sacrifice et le sang versé.
"Mon pays la France"
Hérault et défenseur des harkis, le Bachaga Saïd Boualam fut un exemple de non-discrimination positive, s’élevant par son seul talent à la fonction de vice-président de l’Assemblée Nationale.
Ce livre majeur sur l’Algérie Française permet de connaître un point de vue essentiel : celui d’un de ses protagonistes les plus engagés. LUI a vécu cette période, LUI était sur le terrain, LUI était donc en droit d’écrire sur les “évènements” et les décrire.
Que les donneurs de leçon de la petite jungle mondialo-gauchiste en prennent de la graine, et que les odieux personnages - tel Georges Frêche, ponte du PS - ayant osé traiter les harkis de “sous hommes” blêmissent de leur ignominie.
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"Mon pays, la France" Bachaga Boualam Editions France-Empire, Paris, 1962
_ Je ne suis pas un homme politique, je ne suis même pas un écrivain. Je suis un Français moyen. (…). Pour le rester, français, j’ai tout abandonné en Algérie, les miens, mes terres, mes biens. [intro., p. non numérotée]
_ (…) ce 14 juillet 1962 qui est le plus dur mais aussi le plus émouvant de ma vie, celui qui a peut-être le plus de sens car, le sol natal, il faut l’avoir perdu pour en comprendre la force. [p. 13]
_ J’ai choisi de vivre car si le pays légal sait escamoter les cadavres fidèles, il ne pourra jamais faire taire les morts vivants que nous sommes. [p. 14]
_ (…) l’œuvre de la France est une réalité et aujourd’hui, dans le chaos et la guerre civile qui déchirent et mutilent mon pays, s’impose une vérité historique que l’Occident va apprendre à ses dépens : LA NECESSITE DE LA PRESENCE FRANCAISE. Hors cette paix que la France a maintenue pendant un siècle, le vieux fanatisme religieux de l’Islam, (…), n’ouvre qu’une voie : le retour sanglant à la féodalité. [p. 17]
_ [Citant Albert Camus] « (…) l’empire arabe n’existe pas historiquement, sinon dans les écrits de Nasser et il ne pourrait se réaliser que par des bouleversements mondiaux qui signifieraient la troisième guerre mondiale à brève échéance. [p. 21]
_ Quand les Français débarquèrent sur nos côtes, le mot Algérie n’existait pas. Notre histoire commence en 1845 comme celle de la France, en tant que peuple, a commencé avec les Capétiens. 1830, en cette terre d’Afrique du Nord, c’est le chaos, deux millions d’esclaves rançonnés par les pillards ou les féodaux, rongés par la syphilis, le trachome, le choléra, la malaria ; des déserts, des marais pestilentiels, plus rien de ce qui avait été la paix romaine. [p. 23]
_ On a laissé insulter ces soldats qui sont pourtant vos fils, Français de France, ces soldats que j’ai vu tenir les mancherons de la charrue dans les champs de nos paysans, mettre au monde des petits Musulmans, les soigner, leur apprendre à lire, à travailler. [p. 27]
_ Je ne retiens pas de l’œuvre française que ces terres arrachées à l’érosion, ces routes, ces ports, ces barrages, je voudrais montrer aux esprits évolués de la décolonisation, un aspect qu’ils doivent ignorer, je pense, de l’action de la France : l’enseignement. [p. 70]
_ Dès 1924, il existait en Algérie un mouvement nationaliste mais à l’état embryonnaire, mouvement soutenu nettement par le parti communiste. [p. 89]
_ L’erreur (…) a été de croire qu’une négociation pouvait s’engager sur des bases démocratiques avec ceux-là qu’on osera appeler beaucoup plus tard des braves et qui ne tenaient leur représentativité que des couteaux et des mitraillettes tchèques braquées sur les populations. [p. 104]
_ Hommes égorgés et mutilés, femmes violées avant d’être assassinées, enfants épinglés aux murs au bout de baïonnettes, tels des papillons, bétail mutilé, égorgé. C’était cela la guerre d’Algérie. Ces tueurs qui s’acharnaient sur tout ce qui représentait la France, sa civilisation et surtout sur les familles musulmanes. [p. 126]
_ [Citant le général Bugeaud, à la Chambre des députés en janvier 1837] « C’est en vain que l’on voudrait traiter avec les arabes quand on n’est pas victorieux ; ils vous riraient au nez. Les arabes ne respectent et n’honorent que l’ennemi victorieux. » [p. 129]
_ Je trouve curieux que les fautes les plus graves qui aient été commises l’aient été sous des gouvernements à tendance populaire. (…). C’est en 1936 que M. Ferhat Abbas est ses collègues se sont vu refuser par M. Léon Blum et le Front populaire l’égalité des droits. [p. 161]
_ [Citant un écrit de Jacques Duclos] « Le parti communiste doit concourir à la défaite de l’Armée française partout où elle se bat. » [p. 180]
_ [A propos des accords d’Evian] (…) au moment de la discussion de ces accords, au moment où des ministres français traitaient avec les pseudo-représentants du peuple algérien (…). On se promenait sans crainte dans l’Algérie, l’armée française était maîtresse du terrain. C’était fini pour le F.L.N. [p. 216]
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