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| ou est passer le cos? | |
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Invité Invité
| Sujet: ou est passer le cos? Mer 15 Avr 2009 - 12:00 | |
| Le COS ? ça vous dit encore quelque chose... (actualisé)
Où est passé le Commandement des opérations spéciales (COS) ? Il prépare la NRF 13 ! Pendant ce temps-là, les deux principales opérations militaires françaises, l'Afghanistan et la lutte contre la piraterie maritime, se déroulent sans lui ou presque. Dans l'océan indien, les commandos-marine sont régulièrement employés, comme on l'a encore vu vendredi avec l'assaut du Tanit. Mais ils sont sous l'autorité directe d'Alfusco, l'état-major des fusiliers marins commandos basé à Lorient et de son patron, l'amiral Marin Gillier. C'est ce que prévoient les textes : le contre-terrorisme maritime est de son ressort (avec, quand même le GIGN...). L'état-major du COS, installé sur la base aérienne de Villacoublay, n'est pas directement impliqué dans ce type d'affaires. [Suite à la parution de ce post, l'état major des armées, que je remercie, apporte ces précisions : "Quelle que soit l'opération, c'est le CEMA qui commande depuis le CPCO. Le CPCO dispose d'officiers du COS qui peuvent intégrer les cellules de crise ou travailler de manière autonome au sein du CPCO. Au titre des forces, Alfusco entretient un état-major tactique qui dirige l'action sur le terrain". Ces précisions ne contredisent pas l'essentiel de mon propos. Lors de la récente crise du Tanit, si des officiers du COS ont bien été présents au CPCO, mais il en a été de même de représentants du GIGN lors de la phase la plus délicate de la prise d'otage, avant l'intervention.] En Afghanistan, des hommes des forces spéciales sont dépêchés par le COS pour former les "forces spéciales" afghanes au sein de la Commando School. Ils y sont présents au côté d'instructeurs américains, souvent issus de sociétés militaires privés. Pour le reste, rien, si ce n'est parfois des hélicoptères du DAOS. Les quelques équipiers du 13ème régiment de dragons parachutistes agissent pour le compte du renseignement, pas du COS. Depuis le retrait du détachement de Spin Boldak (puis de Jalalabad), fin 2006, la guerre d'Afghanistan se déroule sans le COS. C'est le souhait explicite du chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, qui estime que les opérations en Afghanistan relèvent de l'infanterie légère, paras ou chasseurs alpins. Ceux-ci y donnent d'ailleurs pleine satisfaction. Pour aller se frotter aux talibans, mieux vaut être au 8ème RIPMa qu'au 1er, au 27ème BCA qu'au commando Trepel.
Le COS a certes été engagé au Tchad (Epervier puis Eufor), mais dans des opérations qu'il est un peu hasardeux de qualifier de "spéciales". Même l'évacuation des ressortissants français, en février 2008, n'a pas été pour l'essentiel conduit par le COS, puisqu'il a fallu engager des véhicules blindés dont le COS est dépourvu. Le COS est toutefois intervenu avec brio en Centrafrique, lors des opérations Birao 1 et 2, au cours desquels des opérations aéroportées ont eu lieu. Bref, le moral n'est pas au beau fixe à l'état-major du COS et dans les unités. Le recrutement de nouveaux opérateurs s'avère d'ailleurs plus difficile qu'auparavant. On évoque un sous-effectif de 10 à 20 % sur un total d'environ 3000 hommes. Depuis plusieurs mois, la principale activité du COS consiste à préparer le NRF 13, c'est-à-dire la 13 ème relève de la Nato Response Force au second semestre 2009. Si cette NRF devait être engagée , la composante Special Forces serait commandée et en grande partie armée par le COS. Mais la NRF n'a jamais été engagée depuis sa création en 2003... Simple crise conjoncturelle ou début d'une crise d'identité d'un modèle conçu en 1992 à l'imitation du Special Operations Command |
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