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| Les anciens du "choc" se souviennent de 1943 | |
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Idron confirmé
| Sujet: Les anciens du "choc" se souviennent de 1943 Mar 15 Sep 2009 - 12:08 | |
| Commémoration : Les anciens du "choc" se souviennent de 1943 CORSE MATIN.com Paru hier, lundi 14 septembre 2009 à 15:00 Photo : Ghj. P. Pancrace Guglielmacci, maire de Calvi et Padoue Ceccaldi, adjointe au maire devant le monument du 1er bataillon de choc. Les anciens du 1er bataillon de choc se sont souvenus, hier, d'un anniversaire. Celui du débarquement de leurs unités sur le port d'Ajaccio libéré. Réunis devant le monument du bataillon, les personnalités présentes(1) ont rendu hommage aux hommes tombés pour la Corse. À travers la voix du colonel Pierre Neuville, président des anciens du bataillon de choc en Corse, chacun se plonge dans le passé, à l'époque des faits. En ce début de septembre 1943, un vent de révolte souffle sur l'île. Les 80 000 Italiens et les 10 000 Allemands y sont bousculés. Mussolini renversé, l'Italie capitule. Et la vaillante résistance insulaire s'empare de la préfecture à Ajaccio décrétant l'île libérée. À ceci près que les troupes ennemies, italiennes et allemandes n'avaient pas encore quitté le sol insulaire. C'était le 4 octobrePas moins de 6 000 hommes d'Afrique du nord viennent prêter main-forte à la résistance. Cette dernière avait déjà remporté les premières victoires menant à la libération. Dispersés aux quatre coins de la Corse, les membres du bataillon de choc accompagnés par les goumiers, tabors, tirailleurs, spahis, aviateurs et marins ont participé à l'irrésistible élan qui allait briser les lignes ennemies. La remontée jusqu'à Bastia ne s'effectue pas sans pertes. On déplore soixante-quatre soldats sont tués, 205 blessés et 12 capturés lors des différents affrontements. C'est aux portes de la ville, au col de Teghime que les goumiers marocains livrent l'ultime bataille décisive. Celle qui les fera entrer dans l'histoire. À l'aube du 2 octobre, après plusieurs jours d'une lutte sans merci dans le Nebbiu, au défilé du Lancone, la route de Bastia est grande ouverte. La ville est libérée. Le territoire insulaire est débarrassé des dernières troupes ennemies. C'était le 4 octobre 1943. 1 Étaient présent à la cérémonie : Stéphane Donnot, sous-préfet de l'arrondissement ; Ange Santini, adjoint au maire de Calvi et Président de l'Exécutif ; Jean-Toussaint Guglielmacci, 1er adjoint au maire et conseiller général ; Pancrace Guglielmacci, maire de Calvi ; Padoue Ceccaldi, adjoint au maire ; Lieutenant-Colonel Richard Fauveau, commandant en second le 2e Rep ; Capitaine Bernard Siegel, commandant le groupement de gendarmerie Balagne ; Pascal Carlini, président des anciens combattants Calvi et région. | |
| | | Brigitte confirmé
| Sujet: Les anciens du "choc" se souviennent de 1943 Mar 15 Sep 2009 - 14:15 | |
| <tr>les membres du bataillon de choc accompagnés par les goumiers, tabors, tirailleurs, spahis, aviateurs et marins ont participé à l'irrésistible élan qui allait briser les lignes ennemies. Ne les oublions pas.
PRIÈRE POUR NOS FRÈRES MAROCAINS
Nous venons te prier, Seigneur, pour les morts de l’Islam.
Un jour, Notre-Dame de la Garde, dont le visage est tourné vers l’Afrique, a vu surgir l’escadre innombrable qui venait combattre l’hérésie nouvelle, et mourir pour que s’efface de notre terre jusqu’à la trace de la lèpre brune.
Ils sont venus, Seigneur, des rives sarrazines.
Combien d’entre eux sont morts sur les routes de France, des cyprès de Provence jusqu’aux neiges du Rhin, si loin de la terre où leur cœur était resté, si loin des tentes noires et des ksour aux murs fauves, des oliviers tordus, du bruissement des palmes sous la brise du sud et de l’âpre chanson du vent dans les cèdres argentés.
Remplis du souvenir d’une lumière unique, leurs yeux se sont fermés aux brumes d’occident.
Certes ils ne sont pas pliés sous votre loi, mais ils ont fait au pays chrétien l’offrande de leur simple vie.
Seigneur, dans votre infinie bonté, si vous nous donnez la grâce de connaître votre béatitude éternelle, permettez que les durs guerriers de Berbérie, qui ont libéré nos foyers et apporté à nos enfants le réconfort de leur sourire, se tiennent près de nous, épaule contre épaule, comme naguère sur la ligne de bataille, et que, dans la paix de votre paradis, ils sachent, oh qu’ils sachent, Seigneur, combien nous les avons aimés.
Édité par La Koumia Association des anciens des Affaires Indigènes et des Goums marocains | </tr>
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