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| Les marsouins du régiment carcassonnais ont fêté leur saint patron. | |
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Fombecto Expert
| Sujet: Les marsouins du régiment carcassonnais ont fêté leur saint patron. Mer 30 Sep 2009 - 21:53 | |
| Publié le 30/09/2009 09:26 | B.H.Carcassonne. 500 parachutistes du «3» célèbrent la Saint-MichelLes marsouins du régiment carcassonnais ont fêté leur saint patron. Samedi, ils participeront à une messe et à un défilé dans la caserne Laperrine.«Qu'on soit officier ou première classe, c'est pareil : quand les portes de l'avion s'ouvrent, tu prends une claque ! » « Photos DDM, Alain Machelidon. Alignés comme à la parade, les 80 premiers parachutistes du 3e RPIMa, le colonel Jean-Pierre Perrin en tête, attendent sagement avant de s'engouffrer dans la soute grande ouverte du Transall. « À la Saint-Michel, on est tous pareil, s'émerveille encore un sous-officier, qui, par fausse modestie, a cessé de compter le nombre de ses sauts. Qu'on soit officier, sous-officier ou première classe, c'est pareil. Quand les portes de l'avion s'ouvrent et que tu sautes, tu prends la même claque ! Et puis quand tu vois arriver le sol sous tes pieds, c'est pas les galons qui t'aideront à mieux te réceptionner ». Dans l'avion, l'équipage et les responsables de saut vérifient une dernière fois les sacs. Sur deux colonnes, les parachutistes s'engouffrent dans le ventre du Transall dont les hélices rabattent un vent furieux à plusieurs dizaines de mètres. Un officier qui a rejoint le « 3 » il y a peu après une interruption de dix ans chez les commandos, se plaît à respirer à pleines narines, l'odeur du kérozène brûlé. Tandis que le Transall s'ébroue lentement sur le taxiway de l'aérodrome de Castres-Mazamet, un deuxième groupe de marsouins s'équipe. Au loin, la queue de l'avion n'est plus qu'un point minuscule avant de grossir à nouveau. L'avion de transport accélère puis quitte la piste avant de monter à environ 900 pieds et de s'aligner pour un premier passage au-dessus de la zone de saut. Mais rien ne se passe à la verticale de celle-ci. Au deuxième passage, l'avion a légèrement corrigé sa trajectoire quand un objet est lancé par l'une des portes. « C'est un siki », explique un officier. « Un mannequin parachutiste d'environ 80 kg qui permet de voir comment il tombe par rapport au vent, car avec ces parachutes, poursuit-il, on ne peut pas contrôler exactement son point de chute ». Le troisième passage est le bon. En moins d'une vingtaine de secondes, plus de 40 parachutes s'ouvrent et dessinent autant de taches brunes dans un ciel bleu azur. Trois à quatre minutes plus tard, le second largage est opéré. Ici et là, quelques taches blanches s'ouvrent aussi dans le ciel. « Ce sont les parachutes de secours, explique notre accompagnateur. Quand le parachutiste détecte un problème sur sa voile principale, il peut ouvrir son ventral ». Reste que la Saint Michel n'autorise pas toutes les fantaisies et c'est au pas de gymnastique, après avoir pris soin de replier leur toile, que les marsouins rejoignent un point de ralliement fixé lors du briefing initial. Les rotations du Transall s'enchaînent avec la régularité d'un métronome. Jean-Pierre Perrin jette un œil sur sa montre. La perspective d'un second saut dans la journée s'envole. « Je suis attendu à Paris dans l'après-midi et l'on a pris un peu de retard sur le timing initial », note-t-il avec regret. Ce sera pour une autre fois. Car contrairement aux idées reçues, les parachutistes sautent moins de dix fois par an. La faute aussi au parc vieillisant d'avions de transports au sein de l'armée de l'Air. En configuration de combat chaque homme porte jusqu'à 50 kgPour la Saint-Michel, le parachutiste est roi. Pas question d'emmener tout le barda. C'est d'ailleurs l'un des rares sauts effectué dans ces conditions. Habituellement, chaque parachutiste, tout équipé, pèse jusqu'à 130 kg (parachute dorsal, parachute ventral et armement compirs). Un poids qui limite, de fait, la capacité de parachutage de l'avion. Dans cette configuration de combat, le Transall ne peut que larguer que 56 hommes contre 85 en version «light». Mais comme s'il s'agissait d'un véritable saut opérationnel, le largage est opéré à trois cents mètres d'altitude. Une hauteur suffisante pour laisser le temps à la corolle de 74 m2 de se déployer et permettre au parachutiste de rejoindre le sol une quarantaine de seconde après avoir quitté la carlingue. Les chuteurs opérationnels qui font partie des commandos ou des forces spéciales, eux, peuvent se faire larguer à près de 4000 mètres et ce n'est qu'à 1 200 m du sol qu'ils actionnent leur parachute. Mais qu'il soit chuteur ou para, chaque soldat doit réaliser un minimum de six sauts par an.
Pliés sur le voletLe 3e RPIMa est un régiment parachutiste. Pour autant, il ne dispose que d'un maigre stock de voiles, pour une simple et bonne raison : le régiment n'a pas de moyens importants de lieux de pliages et de conditionnement. Tous les régiments de la région sont en fait approvisionnés par le régiment du train de Montauban qui, lui, disposent de tous les outils. Et dans un premier temps : les plieurs. Ce son t eux qui chargés après chaque saut de vérifier la voile et de la reconditionner. Chaque parachute, qu'il soit dorsal ou ventral, est ensuite remis dans un sac de saut prêt à l'emploi avant d'être stocké dans des containers mobiles climatisés et offrant une hygrométrie constante. Ces containers sont ensuite acheminés sur les aéroports d'où embarquent les parachutistes. Une autre règle prévaut pour assurer la sécurité des hommes. Un parachute ne doit pas rester plus de six mois sans ouverture. D'où une gestion complètement informatisée du matériel qui permet d'avoir une traçabilité. Et pour responsabiliser plus encore les « plieurs », régulièrement, ceux-ci sont conviés à des séances de saut avec un parachute qu'ils ont eux-mêmes plié... | |
| | | Fombecto Expert
| Sujet: Re: Les marsouins du régiment carcassonnais ont fêté leur saint patron. Dim 4 Oct 2009 - 22:56 | |
| Publié le 04/10/2009 03:48 | P.C.Le 3e RPIMa fête la Saint MichelCérémonie. Les parachutistes célébraient leur patron hier dans la cour de la caserne Laperrine.Neuf anciens du «3» et sept militaires d'active ont été décorés à l'occasion de cette prise d'armes, hier. Photo DDM, Roger Garcia Messe à neuf heures en la cathédrale Saint-Michel, prise d'armes, Marseillaise, garde-à-vous-repos, revue des troupes, remise de décorations et défilé à 11 heures dans la cour ventée de la caserne Laperrine, bal en soirée: le 3ème Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) a clos hier une semaine de célébrations à l'occasion de la Saint-Michel, patron des parachutistes. Une semaine qui avait débuté lundi par un cross de cohésion avec le chef de corps, s'était poursuivie mardi avec des sauts sur Castres, et vendredi avec une journée de jeux de force et de sports collectifs. En présence du maire Jean-Claude Pérez et de trois généraux, Schmitt, Roudeillac et Pagny, le colonel Jean-Pierre Perrin rappelait devant ses troupes et le public que «l'engagement est au bout de la piste, parce que c'est notre raison d'être», et que «les traditions ne se justifient que si elles donnent du sens au présent pour préparer l'avenir». L'avenir, ce sera le Gabon pour la 1ère compagnie de combat, qui s'y trouvera engagée fin octobre, suivie par la compagnie d'éclairage et d'appui début novembre. La 2ème compagnie participera quant à elle au plan Vigipirate dès la semaine prochaine. Neuf anciens du «3» et sept militaires d'active ont été décorés hier, à l'occasion de la prise d'armes. Promus au grade d'officier de la Légion d'Honneur, le capitaine Yves Delmas et le parachutiste Albert Arnaud; insignes de chevalier de la Légion d'Honneur, l'adjudant-chef Francis Monterastelli, les parachutistes Christian Drouillet Claude Lethiais, Jean Salomé et Joël Brenguier; promu au grade d'officier de l'Ordre national du mérite,le parachutiste François Lavaud; insigne de chevalier de l'Ordre national du mérite, le major Jean-Paul Gros. Ont également été distingués: l'adjudant Rigollot, le sergent-chef Creuset, le capitaine Du Port de Poncharra, l'adjudant Chaigneau, l'adjudant Lavoix, le sergent-chef Luyting et le sergent Boyer. | |
| | | Fombecto Expert
| Sujet: Re: Les marsouins du régiment carcassonnais ont fêté leur saint patron. Dim 4 Oct 2009 - 22:58 | |
| et encore... Publié le 03/10/2009 13:57 | LaDepeche.fr Carcassonne. Défilé en l'honneur du saint patron3e RPIMa. Dernière journée de la semaine de la Saint-Michel.Les parachutistes du 3eRPIMa défileront ce matin, à 11 heures, à l'intérieur de la caserne Laperrine. Photo DDM Archives, Jean-Luc Bibal Depuis lundi, les soldats du 3e Régiment parachutiste d'infanterie de marine de l'armée de Terre de Carcassonne ont fêté la Saint-Michel, en l'honneur de leur patron protecteur, toute la semaine. Après le cross, le défilé sur l'avenue Barbès, la conférence sur l'histoire de la caserne Laperrine par Jean Alavary et les sauts de parachutistes sur Castres mardi, les héritiers du 3e régiment de parachutistes coloniaux ont participé, hier matin, à un challenge sportif au stade de Mayrevieille suivi d'un repas. Ce matin, la dernière journée de la Saint-Michel, débute à 9 h 30 par une messe dans la cathédrale Saint-Michel. La cérémonie sera suivie d'une prise d'arme à 11 heures puis d'un défilé dans l'enceinte de la caserne Laperrine. | |
| | | | Les marsouins du régiment carcassonnais ont fêté leur saint patron. | |
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