Remise de fourragère au 8e RPIMa - colonel Philippe du Chaxel chef de corps du régiment

Publié le 16/10/2009 03:46 | LaDepeche.fr Lagarrigue. 45 jeunes du «8» reçoivent leur fourragère



Une cérémonie pleine d'émotion.

A 11 heures précises, heure militaire oblige, le colonel Philippe du Chaxel, commandant de fraîche date le 8e RPIMa, entouré de René Saissi, maire, et de Jacqueline Alquier, sénatrice, se figent devant le drapeau tricolore et sa garde. La solennelle et traditionnelle cérémonie de remises de la Fourragère peut commencer.
Initiative conjointe de la municipalité, des Anciens Combattants et du 8e RPIMa, il est heureux qu'une telle manifestation ait pu se dérouler au cœur même d'un village où ferveur patriotique, respect dû aux anciens, sens de l'honneur et foi en sa jeunesse, ne sont pas des valeurs qui marquent le pas.
En un ordonnancement impeccable, fanions des compagnies, familles venues souvent de très loin, population villageoise, élus et représentants locaux des mouvements patriotiques, vont « parrainer », une heure durant, ce carré de jeunes Volontaires au visage encore juvénile, mais que cinq mois d'un entraînement physique intense aux techniques de combat ont déjà virilement modelé, sous l'autorité ferme et humaine de leur chef de section le lieutenant Stéphane Rocher.
« Vous voici prêts à remplir les missions qui vous seront confiées, dira leur colonel. Vous méritez notre confiance. Vous quittez votre famille pour un saut dans l'inconnu. Avec l'aide de vos chefs, vous développerez plus encore votre sens de la camaraderie et de la solidarité, et renforcerez votre goût du travail bien fait.» Après la présentation historique du régiment, le colonel évoquera le douloureux sacrifice des soldats du « 8 » tombés l'an passé en Afghanistan et soulignera avec force qu' « autour de son drapeau où sont inscrites en lettres d'or Honneur et Patrie, un régiment est toujours présent à l'appel du pays. »
Avec le rituel de « réception » de la Fourragère se situe un moment marqué d'intense émotion. Chez beaucoup de pères et grands pères en particulier, le cœur a battu dans les interzones d'un passé où se rencontre la tenace nostalgie d'avoir connu ce temps-là.
Répondant au maire qui remerciait l'assemblée militaire d'avoir honoré, « avec panache », de sa présence le petit village de Viviers, le colonel concluait :«cela fait chaud au cœur de sentir la forte adhésion de la communauté civile, surtout dans les moments les plus difficiles de nos engagements extérieurs. »