Hommage à nos soldats.

Pro !

Reçus d'un ami.

En hommage à nos soldats, ces héros méconnus !

Votre réveille-matin sonne. Vous appuyez sur le bouton et vous dormez encore dix minutes.
Il devra demeurer éveillé plusieurs jours d'affilé.

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Vous prenez une douche bien chaude, pour vous aider à démarrer votre journée du bon pied.
Il sera des jours sans eau courante.

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Vous vous plaignez d'un petit mal de tête et vous appelez au travail, malade. Il se fait tirer dessus pendant que d'autres sont blessés. Il continue quand même.

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Vous mettez votre chandail de protestation anti-guerre.Vous ne supportez pas nos troupes et rejoignez vos amis à la brasserie.

Il continue de se battre pour que vous ayez le droit de mettre ce chandail.

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Vous vous assurez que votre téléphone cellulaire est en fonction.

Il s'accroche à la petite croix suspendue avec son «Dog Tag».

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Vous tenez toutes sortes de propos sur vos confrères qui ne sont pas avec vous.

Il sait qu'il ne reverra peut-être jamais ses amis.

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Vous marchez sur la plage regardant les jolies filles.

Il marche dans les rues à la recherche d'insurgés ou de terroristes.

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Vous vous plaignez de la chaleur accablante qu'il fait dehors.

Il porte son attirail de combat et craint d'enlever son casque d'acier, même pour s'essuyer le front.

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Vous êtes fâché parce que vous êtes retenu en classe 5 minutes de plus.
Il vient d'apprendre qu'il restera deux mois supplémentaires.

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Vous allez dîner avec vos amis et vous vous plaignez qu'il y a une erreur avec votre commande.
Il n'aura peut-être pas l'occasion de manger aujourd'hui.

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La femme de ménage fera votre lit et votre lessive.
Il portera le même linge pour des semaines, mais s'assurera que ses armes sont toujours nettoyées.

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Vous allez chez le barbier au centre d'achat.
Il ne pourra pas se brosser les dents aujourd'hui.

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Vous téléphonez à votre nouvelle conquête et convenez d'un rendez-vous pour ce soir.
Il attend patiemment le courrier pour voir s'il recevra une lettre de sa bien-aimée.

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Vous faites la bise et un câlin à votre tendre moitié, comme chaque jour.
Il tient très fort ses lettres en sentant le parfum de sa douce.

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Vous êtes exaspéré les pleurs d'un bébé.
Il reçoit une lettre avec des photos de son nouveau bébé et il se demande s'ils se rencontreront un jour.

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Vous critiquez votre gouvernement en criant haut et fort que la guerre ne règle jamais rien.
Il voit des innocents torturés et tués par le peuple, et se souvient pourquoi il se bat.

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Vous entendez les blagues à propos de la guerre, et vous moquez des autres comme lui.
Il entend des coups de feu, des bombes et les cris des blessés.

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Vous ne voyez que ce que les médias veulent bien vous montrer.
Il voit des corps sur le sol autour de lui.

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Vos parents vous demandent d'aller pour une course au supermarché et vous n'y allez pas.
Il fait exactement ce qui lui est demandé.

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Vous restez à la maison pour regarder la télé.
Il prend le temps qu'il peut pour téléphoner ou écrire à la maison,dormir et manger, s'il a encore du temps.

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Vous vous étendez dans un lit moelleux, avec des oreillers duveteux et vous êtes confortables.
Il se couche sous un véhicule blindé pour un peu d'ombre ou pour une sieste de quelques minutes, qui sera probablement interrompue par des coups de feu.

Il y a très peu de gens qui s'offrent à mourir pour nous.

Nos soldats le font.

Ils travaillent pour notre liberté.

Rendons hommage à ces gens d'honneur.

Hubert

Pro !

Merci Roger !
Je me sens un peu, beaucoup, même, concerné car mon fils est.......un soldat !

confirmé

Je l'ai reçu sous forme d'un PPS, c'est un texte écrit au Canada: forme et vocabulaire...

Expert

Chez nous les paras pas besoin de se plaindre, on le sait dès le départ, c'est un besoin naturel:

Je m'adresse à vous, mon Dieu, car vous donnez
Ce qu'on ne peut obtenir de soi.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce qu'on ne vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos ni la tranquillite
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.

Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce que I'on vous refuse.
Je veux 1'insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu,
"Définitivement.
Que je sois sûr de les avoir toujours
Car je n'aurais pas toujours le courage
De vous le demander."

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce que les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la Foi.

Car vous êtes seul à donner
Ce qu'on ne peut obtenir que de soi.

Pro !

Le PPS circule à grande vitesse, reçu 5 fois...!

André Zirnheld a écrit:: Je veux 1'insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre

Donc apprenons à l'ensemble des militaires d'aujourd'hui qui, rappelons-le sont des professionnels, qu'ils signent pour "la bagarre"!

Pro !

Comme dit le fiston à sa mère quand ils parlent de son métier de militaire : j'ai signé ma petite Maman. Et avec son petit sourire : "c'est le jeu ma pauvre Lucette !"