du 1er RPIMa, du 13e RDP et du 4e Régiment d'HFS) et Marine (cdos Montfort et Kieffer).

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Assaut des forces spéciales à Séchault

Publié le mercredi 09 juin 2010 à 10H58


Les Forces spéciales doivent libérer deux otages retenus à la base de Vouziers-Séchault


SECHAULT (Ardennes). Deux ressortissants français sont retenus dans un pays en conflit. Les Forces spéciales de l'armée de l'air sont chargées de les récupérer… Voilà le scénario de l'exercice « Reghaia 2010 » qui se déroule, actuellement, entre la BA 112 de Reims et le site de l'ancienne base de Vouziers-Séchault.

LOUIS JADOT et Philippe Leflaive doivent être libérés ! Retenus depuis plusieurs jours par des extrémistes d'un pays en proie à un conflit, ces deux ressortissants français pourraient être sauvés par les Forces spéciales de l'armée de l'air. Voilà pour la trame. Pour les détails, c'est moins simple…
Pourtant, l'action de cet exercice va se dérouler, dans les heures qui viennent, sur l'ancienne base aérienne de Vouziers-Séchault
dans les Ardennes.
Et les commandos sont actuellement stationnés à la BA 112 de Reims. « Vous savez les Forces spéciales, c'est très particulier », nous a-t-on gentiment éconduits, hier, du côté de la base de Bétheny.
Cet entraînement tiendrait-il d'une répétition ? Actuellement, deux journalistes de France Télévision, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, sont retenus depuis fin décembre en Afghanistan…

Commando Kieffer aussi…

Pour en savoir plus, il convient donc de se tourner vers le blog de Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions militaires à Libération et très bien informé.
Baptisé Reghaia 2010, cet exercice serait donc le premier des Forces spéciales de l'armée de l'air qui se répartissent en trois unités : le Commando parachutiste de l'Air n°10, l'escadron de transport Poitou (avec ses Transall et Hercules) et l'Escadrille spéciale d'hélicoptères (Puma et Caracal).
Cet exercice revêt un caractère interarmées avec la présence d'unités Terre (détachements du 1er RPIMa, du 13e RDP et du 4e Régiment d'Hélicoptères des Forces spéciales) et Marine (commandos Montfort et Kieffer).

Après une première semaine passée à l'entraînement et « à se connaître » entre les différentes armes, les Forces spéciales doivent donc mettre en pratique leur savoir.
Le dispositif, fort de 240 hommes, est installé sur la BA 112 (avec un Transall, un Hercules, cinq hélicoptères et le soutien de huit Mirage), et doit intervenir ce soir, selon Jean-Dominique Merchet, des largages d'hommes ayant eu lieu dans la zone dès lundi soir, pour libérer les deux otages. Attention, les extrémistes bénéficieraient d'un système de missile sol-air à courte portée !
Mais pourquoi avoir choisi la région ? « Pour des raisons pratiques.
La présence en quelques minutes de vol des aires de Suippes, Mourmelon ou Vouziers réduit les nuisances, permet une liberté de manœuvre et le tout à moindre frais… » ont bien accepté de dévoiler les autorités militaires.

F.G.