Le 17e RGP change de patron

Publié le 18/07/2010 09:09 | P.Mz
Le 17e RGP change de patron
Le nouveau chef de corps du « 17 » à la tête de ses hommes défilant devant les personnalités/Photo DDM, Chantal Longo

Je suis confiant pour l'avenir. Avec le colonel Poitou, le régiment continuera de briller. Et c'est tant mieux vu les opérations qui nous attendent », nous confiait hier matin le colonel Christian Jouslin de Noray, 23e chef de corps du 17e RGP dont les adieux à Montauban ont donné lieu à une émouvante cérémonie hier soir au quartier Doumerc.

Au terme d'un commandement de deux années à la tête du « 17 » et en tant que délégué militaire départemental (DMD), le colonel De Noray s'apprête à rejoindre l'état-major de l'armée de terre à Paris où il aura en charge la planification… et les finances de l'arme. Un nouveau challenge pour ce saint-cyrien âgé (également diplômé de l'école des Ponts et Chaussées) de 43 ans qui aura sans doute l'avantage dans ses nouvelles fonctions d'avoir bien connu le terrain ... En tant que chef de corps mais également à la tête de différentes unités opérationnelles comme ce fut le cas à Montauban de 1990 à 1995 puis de 2004 à 2006.

Le bilan du colonel de Noray en Tarn-et-Garonne s'inscrit forcément dans le cadre de la restructuration des armées qui a vu nombre de places militaires réduire leur voilure. Toutes les places militaires ? Non…
Restructuration des armées : le 82 privilégié

« Le Tarn-et-Garonne est incontestablement privilégié », estime le colonel De Noray « car le 17 a récupéré 150 hommes en plus grâce à la mutation du camp de Caylus en centre de formation initial des jeunes parachutistes. Le 31e RG a lui aussi vu ses effectifs croître sensiblement ». Si l'implication du colonel de Noray n'est pas étrangère à cette embellie inespérée, « le bon état des casernements, la renommée du camp de Caylus, l'excellente implantation des militaires dans ce département et le soutien constant des collectivités expliquent aussi cette situation », commente encore le patron du « 17 ».
Montauban aime ses militaires

Alors des souvenirs, le colonel De Noray n'en manque pas. Et plutôt des bons : la présence continue de son régiment sur le théâtre d'opérations extérieures, en Afghanistan notamment, la restructuration du camp de Caylus, mais aussi de « forts moments de cohésion » à travers les bons résultats du « 17 » sur la scène sportive, l'implication de ses hommes dans la vie du régiment et leur participation volontaire à la vie montalbanaise… « Montauban est une ville où il est vraiment facile de vivre » confiait finalement le colonel De Noray louant la qualité de ses interlocuteurs et l'accueil bienveillant de toute la population vis-à-vis des militaires.
[quote]Paru dans La Dépêche