Coopération militaires et gendarmes

Coopération militaires et gendarmes. Deux interpellations

vendredi 16 juillet 2010

Le 11 juillet 2010, dans le cadre d'un plan de recherches déclenché à la suite d'un raid visant des commerces de la banlieue toulousaine, les gendarmes interpellent deux individus. A l'issue des gardes à vue, les intéressés sont placés en détention.

Le 11 juillet 2010, dans le cadre d'un plan de recherches déclenché à la suite d'un raid visant des commerces de trois communes de la banlieue toulousaine, les gendarmes des compagnies de TOULOUSE-MIRAIL et de MURET (Haute-Garonne) aidés des militaires de la base aérienne, du 1er régiment du train parachutiste et d'un hélicoptère de la SAG de TOULOUSE interpellent deux individus. A l'issue des gardes à vue, les intéressés sont placés en détention dans l'attente de leur jugement en comparution immédiate.

Dans la nuit du 10 au 11 juillet 2010, six cambriolages sont commis dans différents commerces des communes de FONSORBES, SEYSSES et VILLENEUVE-TOLOSANNE (Haute-Garonne). Les auteurs circulent à bord d'un véhicule dont l'immatriculation est relevée par un témoin. Un plan de recherches est déclenché par le groupement de gendarmerie de Haute-Garonne.

A 5 heures, la voiture signalée tente de forcer un poste de contrôle de gendarmerie à FONSORBES. L'usage de la herse par les gendarmes du Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) de COLOMIERS permet d'immobiliser le véhicule.

Les deux occupants s'enfuient à pied et escaladent la clôture de la base aérienne de FRANCAZAL.

Un dispositif de recherches engageant des effectifs des compagnies de TOULOUSE-MIRAIL et de MURET, avec le concours de militaires de la base aérienne, du 1er régiment du train parachutiste et d'un hélicoptère de la SAG de TOULOUSE, conduit à interpeller les deux individus dans l'enceinte militaire.

Les deux mis en cause sont placés en garde à vue par les enquêteurs de la brigade de recherches de TOULOUSE-MIRAIL. Jugés en comparution immédiate les deux auteurs ont été condamnés chacun d'une peine de trois ans de prison ferme.

Les investigations se poursuivent afin de vérifier l'implication des mis en cause dans des faits similaires.

Auteur : LM

Mis en ligne le : 16 juillet 2010

Sources : Sirpa Gendarmerie

Credits photo : Sirpa Gendarmerie

Contact : Sirpa Gendarmerie

Bel exemple de coopération entre divers Régiments et la Gendarmerie....

Mais où va-t-on ?

Si pour interpeler les voyoux des banlieues difficiles, on en vient à devoir faire appel à des unités pour épauler la Gendarmerie qui voit ses effectifs et ses moyens se réduire comme peau de chagrin, mais pas ses heures de travail....

Les Gendarmes, comme tous les autres militaires, ne connaissent pas les 35 h.