Le Conseil de Paris pour une salle de shoot expérimentale

Le Conseil de Paris pour une salle de shoot expérimentale

Mots clés : salles de shoot, drogue, toxicomanie, PARIS, Jean-Marie Le Guen

Par Pauline Fréour
19/10/2010 | Mise à jour : 16:49 Réactions (166)
Les défenseurs des salles de shoot mettent en avant la prévention et l'accès aux soins pour les toxicomanes, facilités, selon eux dans ces lieux. Crédits photo : RONALDO SCHEMIDT/AFP
Défendue par Bertrand Delanoë et les Verts, cette mesure ne pourra s'appliquer qu'avec l'accord du gouvernement.

Verra-t-on bientôt des salles de shoot dans la capitale ? Uun pas supplémentaire a été fait en ce sens mardi matin lors du Conseil de Paris. Les élus socialistes, Verts et centristes se sont prononcés pour l'expérimentation d'au moins un centre de consommation supervisée de drogues, a indiqué le cabinet du socialiste Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire chargé de la Santé publique, au figaro.fr.

La Ville a toutefois encore besoin de recevoir le feu vert de l'Etat pour lancer l'expérimentation. «Il faudrait un décret du ministère de la Santé pour définir cette expérimentation sa durée, ses acteurs, son budget. En outre, cette autorisation nécessitera probalement une concertation préalable avec les autorités judiciaires et policières pour trouver un mode opératoire», explique-t-on de même source.


Le gouvernement divisé

Les défenseurs de l'expérimentation reconnaissent que la partie n'est pas gagnée. Le sujet divise le gouvernement. François Fillon a fait part à la mi-août de son opposition totale à ce type de structure, expérimentée dans huit pays étrangers. Une position en décalage avec celle de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui s'est montrée favorable à quelques expérimentations dans ce domaine. Une mission parlementaire a été créée début octobre pour réfléchir à des mesures de lutte contre la toxicomanie.

Le Conseil de Paris appuie sa démarche sur les conclusions rendues en septembre 2009 par l'association Élus, Santé Publique & Territoires (ESPT), chargée d'une mission subventionnée par la Mairie de Paris. Regroupant des experts et des élus politiques de tous bords, ESPT avait rendu un rapport favorable à des telles structures, estimant qu'elles facilitaient le travail de prévention et permettaient de limiter la transmission de maladies telles que le sida ou les hépatites.

Les députés UMP Philippe Goujon et Jean-François Lamour, eux, n'ont pas voté les vœux concernant les salles de shoot au Conseil de Paris mardi matin. Ils estiment que ces salles contribuent au maintien d'une habitude au lieu d'inciter à l'arrêt. En outre, leur création est, selon eux, interprétée comme une acceptation tacite de la société à l'usage de substances illégales.

Je crois que nous avont assez de degeneres et sphycophate en tout genre , pour laisser la porte a ces tordus et sodomites de tout bords , Les acteurs et defendeurs en tout genres de ces demarches devraient etres pendu sur la place publique malheureusement cela ne se fera pas
Nous savont d'ou viennent ces informations !!!!!!!!!et je ne peus que de m'interroger sur les propos de nos elus , quelle decheance , quelle tristesse , de voire ces bons a rien entrainer derriere eux autant de betise que de redicul. MB

Cela se fait aussi chez nous, un centre pour se droguer sainement!!!!! a été ouvert à Liège à titre expérimental.
Projet fortement soutenu par madame Onkelinx, ministre de la justice. Mais quaznd on sait que sa fille est une droguée qui vit avec un dealer pourquoi s'étonner!!!!!
Comme disait Coluche pour les politiciens. TOUS POUR MOI, TOUS POURRIS"