Tchad "Opération Manta" La plus importante que la France ait envoyée outre-mer depuis la fin de la guerre d'Algérie

Par Journaldutchad.com - 15/12/2010

Commentaire
Le 21 juin 1983, les forces coalisées du GUNT, précédant d'importantes unités lybiennes, franchirent la frontière tchadienne et se lancèrent à travers le désert. Leur objectif ? N'Djamena, la capitale d'un état déchiré par vingt années de guerre civile. Cinquante jours plus tard, après que la France et les Etats-Unis eurent commencé de fournir à l'armée d'Hissène Habré un soutien logistique, une compagnie de parachutiste d'Infanterie de Marine franchit à son tour la frontière. Officiellement pour instruire les FANT, trop peu nombreuses et trop peu armées pour arrêter l'envahisseur. Ce faible effectif se transforma, en deux mois, en un groupement de près de 3 000 hommes, appuyés par une vingtaine d'hélicoptères de combat et une trentaine d'appareils de l'Armée de l'Air et de l'Aéronautique navale, soutenus par les éléments d'assistance opérationnelle de R.C.A. où s'était installé la base arrière.



Une véritable prouesse logistique... La force d'intervention "Manta", la plus importante que la France ait envoyée outre-mer depuis la fin de la guerre d'Algérie, a mis en place un important dispositif dissuasif auquel, jusqu'à maintenant, les forces d'invasion ont évité de s'affronter. Les armes se sont tues aux portes du désert. Quelques rares tentatives destinées à tâter les forces d'Hissène Habré installée en avant postes ont seulement troublé le calme de cette nouvelle "drôle de guerre". Marsouins, Bigors, Légionnaires, parachutistes qu'accompagnaient des spécialistes venus de dizaines de régiments montaient la garde dans un décor fascinant où la beauté des paysages le dispute à la nostalgie des grands anciens. Les images rapportées par les reporters photographiques des armées sont ici un vivant témoignage de leur présence.

[Les forces en présence]
Dans ce reportage, où l’on a 100 photos dont 19 couleurs, l’on peut voir en situation les militaires et les matériels des régiments suivants: le 2e RIMa (Régiment d’Infanterie de Marine), le 1er RHP (Régiment de Hussards Parachutistes), le 21e RIMa, le 11e RAMa (Régiment d’Artillerie de Marine), le 3e RIMa, le RICM (Régiment d’Infanterie de Chars de Marine), le 2e RHC (Régiment d’Hélicoptères de Combat), le 5e RHC, le 35e RAP (Régiment d’Artillerie Parachutiste), le DAO (Détachement d’Assistance Opérationnelle), le 1er RPIMa (Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine), le 17e RGP (Régiment de Génie Parachutiste), les commandos de l’Air, ainsi que des hélicoptères Gazelle et Puma de l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre), des avions de combat Jaguar et Mirage F1, des avions de transport Transall, Bréguet Atlantic de l’armée de l’Air et de l’Aéronavale.

Bonjour , dans Manta ,il y avait aussi le 14eme RPCS surtout la compagnie du GLRM de TARBES. Amitié Para

BALESTAS

Merci Philippe

Intéressant résumé de l'épopée Manta ... Qui a du  évoluer depuis ...


Les forces en présence]
Dans ce reportage, où l’on a 100 photos dont 19 couleurs, l’on peut voir en situation les militaires et les matériels des régiments suivants: le 2e RIMa (Régiment d’Infanterie de Marine), le 1er RHP (Régiment de Hussards Parachutistes), le 21e RIMa, le 11e RAMa (Régiment d’Artillerie de Marine), le 3e RIMa, le RICM (Régiment d’Infanterie de Chars de Marine), le 2e RHC (Régiment d’Hélicoptères de Combat), le 5e RHC, le 35e RAP (Régiment d’Artillerie Parachutiste), le DAO (Détachement d’Assistance Opérationnelle), le 1er RPIMa (Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine), le 17e RGP (Régiment de Génie Parachutiste), les commandos de l’Air, ainsi que des hélicoptères Gazelle et Puma de l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre), des avions de combat Jaguar et Mirage F1, des avions de transport Transall, Bréguet Atlantic de l’armée de l’Air et de l’Aéronavale.ET le 14RCPS !

il y a là , une vraie force d'intervention, qui aurait engrangé les résultats escomptés ?

Mais hélas, ce n'est plus le Sahara et ses grands Ergs de notre jeunesse, qui même sous la bannière de la colonisation , était prospère... , maintenant, au nom de rien du tout, c'est la guérilla et un beau merd..r ...

j'avoue être inculte rapport à cette  intervention ... A vos plumes, les participants !

C'est le Général Poly qui commandait l'opération . Le 14eme GLRM(groupement leger de réparation du materiel)était au camp dubut.C'était le soutien des véhicules , armement , optique,nbc,tourelle ...etc. C'est unité du 14RPCS faisait le 2B et le 3eme echelon . Il y avait un détachement légion je ne sais plus si c'était le REP ou le REC.Ils ne sont pas arrivé en même temps que moi. Je suis arrivé avec 2 transal chargé de 2 citernes 5 m3 le 11 Aout 83, 26 heures de vol vu qu'on avait pas le droit de survoler l'Algérie. Voila ce que je peux ajouter. Bonne soirée

J'aurai bien aimer voir les photos ??? Moi le vieux Para, tout est nouveau pour moi !!!!

Merci Pérignon , cela fera un livre de plus à " chiner "...

Balestas,

26 heures de vol, a/r, je suppose .

A ce rythme, ton carnet de vol doit être bien rempli...

Que de souvenirs (militaires) tu as engrangé, et j'espère que tu t'en es bien sorti...

Bonjour , 26 heures de transall pour l'aller , le retour en avion civil. Pour l'aller on a fait tout le tour de l'Afrique du nord , on a même fait un plein aux iles canaries. Sachant je crois que le transall a une autonomie de 600kms. On a eu beaucoup de pb logistique au départ la bouffe après nos 3j de raskets et l'eau. Pas mal de chiasses . Nous avions 2 GMC pour faire la liaison à l'aéroport , et en France il nous envoyé tout saut la bouffe et l'eau . Ex : une r18 pour le Général ,cassée au retour de l'aéroport par son chauffeur dans les ornières de la piste , ce n'est pas une voiture pour le Tchad mais pour les avenues de TOULOUSE. Les pilotes de jaguars eux avaient tout, et logeaient dans un hôtel (La Tchadienne ).c'est normal nous n'avons pas les même valeurs . C'est tout pour le moment. Amicalement




BALESTAS

C'est vrai que cela à du vous a fait rire, une R18 pour les pistes du Tchad...en voilà une décision qu'elle était bonne... à la hauteur de nos stratèges !

Tu y es resté longtemps ?

Bonsoir , je n'ai fait que 4 mois , mais c'était à faire , c'est là qu'on voit qu'on peut faire beaucoup avec pas grand chose. Le système D ! Et vous ,ou vous êtes allé ?

Et bien moi j'ai fait un parcours peu banal en fin 1956 avec l'affaire de SUEZ!, parti en bateau d'Alger pour destination inconnue avec l'Escadron du 3 RPC de Bigeard, le bateau pourri qui nous transporte, tombe en panne au large des iles Pantelaria, dérouté sur Malte pour réparation, reprise de la route de SUEZ mais seul, le convoi a disparut, Cela semble loufoque , une petite tempête et voilà notre "coule à pique" qui brasse bord sur bord, tous aux bastingage pour vomir les repas que tu as mangé et même ceux que tu n'as pas mangé, c'est à dire tes boyaux !! Enfin voici les côte d’Égypte mais la guerre est finie depuis une semaine !!!! Retour péniblement vers Chypre et 3 jours après nous débarquons dans des péniches plates, le bateau jaugeant trop, pas assez d'eau pour qu'il accoste !! Et comme nous avions à manger que pour 10 jours, nous avons commencé à manger tout ce qui nous tombait sous la main, de plus nous avions 300 rappelés qui croyaient voir Marseille au bout de 24 h, il se sont mutinés, il a fallu les lances incendie pour les arrêter !! Je peux vous décrire toute cette épopée si vous voulez, car j'en ai fait une histoire cocasse !!!! Gustave Para Bigeard BP 110396 !!

Bonjour,

Balestas:
Néanmoins , je vois que cela t'as laissé un bon souvenir , et puis " nos 20 ans " n'en sont que plus beaux ...
Pour mes excursions militaires, on m'a "invité" à bord du boeing 707 présidentiel de De Gaule, pour l'occasion, car il y avait une certaine urgence de maintien de l'ordre en CFS ( cote française des somalies).  accueilli à bras ouvert par une méga tempête de sable, pendant 3 jours
Bien sur  "secret absolu" sur la destination , on ne pouvait pratiquement pas ouvrir les yeux...

Le seul indice: on s'est vite rendu compte que  la douce chaleur qui remontait par les jambes du pantalon, que l'on était pas Auvergne ... (endroit considéré le plus chaud du globe)

Junker: " ils voulaient te faire mourir avant d'aller au casse pipe ! ce " coule à pic " y est presque arrivé...

Mon frère , qui a fait quelques traversées  , durant ses 27 mois, en a gardé des visions apocalyptiques , lorsque  la grande bleue se fâchait
 Tout le monde accroché physiquement aux bastingages , marin y compris ...

les tempêtes hivernales de la méditerranée restent  redoutables ....

110396!  à ton stylo ! tu vas certainement nous distraire , avec tes mutins ...

Bonjour, en qu'elle année vous avez quitté le 6 ?

le 15 décembre 1967 ( PDL ! ), après avoir refusé l'honneur de rempiler au Colonel du quartier ...