des concours de tir endiablés et des raids militaires à travers l'Hexagone...

Jean-Pierre Decousser reçoit la médaille de la reconnaissance de la Nation


mardi 04.01.2011, 06:00
Jean-Pierre en compagnie d'officiers.




En voici une de plus à accrocher à son uniforme :
Jean-Pierre Decousser, officier de réserve et président du Cercle de
tir de Calais a reçu, dimanche, des mains du colonel honoraire Claude
Ledoux, la médaille de la reconnaissance de la Nation avec barrette
Afrique du Nord pour ses états de service effectués pendant la guerre
d'Algérie.





« Cette cérémonie est une orchestration
de mon ami et vice-président du Cercle de tir, Patrice Déprez, précise
d'emblée l'intéressé car j'ai déjà reçu le diplôme. J'ai déjà la croix
du combattant, la médaille commémorative des opérations en Algérie, la
médaille de la Fnasor, la SMV. En voici une de plus. » Jean-Pierre
Decousser fait ses classes à Offenburg en Allemagne où il incorpore un
régiment d'artillerie le 7 janvier 1960.


Quelques mois plus tard, il reçoit le brevet de parachutiste à Pau.
Après un passage par la DIM à Marseille, Jean-Pierre prend la direction
de Blida en Algérie. Nous sommes au mois d'août 1960, il y officiera 28
mois jusqu'en avril 1962, quelques jours après la signature des Accords
d'Evian le 19 mars 1962. « J'étais largueur. Je larguais du
ravitaillement, des vivres, des munitions conditionnées, pour les postes
isolés de l'Oranais. J'ai à peine fait la guerre », explique
Jean-Pierre très humblement. Pendant toute cette période, Jean-Pierre
accumule une centaine d'heures de vol et comptabilise 47 sauts. Libéré
le 3 avril 1962, il fonde l'imprimerie Decousser Frères et rejoint, dans
la foulée, la bande du colonel Warnault à la Patriote de Guînes pour
des concours de tir endiablés et des raids militaires à travers
l'Hexagone, le plus souvent couronnés de succès. « Tu as toujours
partagé ton expérience et ton savoir-faire. Nous sommes fiers d'être tes
amis et espérons le rester encore longtemps », lance le colonel
Ledoux à la fin de son discours. A la veille de ses soixante-douze ans,
cette remise de médaille est une très belle surprise et une belle marque
de reconnaissance de la Nation pour ce sergent engagé et apprécié de
tous.

Fabrice ALLEMAND

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