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| Les Égyptiens défient Moubarak | |
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| Sujet: Les Égyptiens défient Moubarak Jeu 27 Jan 2011 - 18:54 | |
| Le Point.fr - Publié le 27/01/2011 à 11:08 - Modifié le 27/01/2011 à 18:35 Mohamed El Baradei est prêt à "mener la transition" politique L'ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) arrive au Caire jeudi. Il doit participer aux manifestations. L'ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique Mohammed El Baradei, sur le point de prendre l'avion avant de rentrer en Qui est Mohamed El Baradei ? Les Égyptiens défient Moubarak Paris appelle Le Caire à respecter la liberté d'expression Le Point.fr (source AFP) L'opposant Mohamed El Baradei est arrivé au Caire jeudi soir, après des semaines passées à l'étranger, pour participer aux manifestations sans précédent contre le régime du président Hosni Moubarak qui ont fait sept morts et provoqué un millier d'arrestations depuis mardi. Les jeunes militants pro-démocratie, inspirés par la révolte tunisienne qui a chassé du pouvoir le président Zine el-Abidine Ben Ali, ont appelé à de nouvelles manifestations jeudi et après les prières hebdomadaires de vendredi. La Bourse du Caire a accusé une forte chute jeudi, contraignant à une suspension provisoire qui n'a pas permis d'enrayer la baisse. Jeudi, à Vienne, Mohamed El Baradei s'est dit prêt à mener la transition politique en Égypte, si la population le lui demandait. "Si la population veut que je mène la transition, alors je ne la décevrai pas", a déclaré Mohamed El Baradei devant des journalistes à l'aéroport de Vienne, avant de prendre un avion qui devait le ramener en Égypte dans la soirée. Son retour est motivé par sa volonté de s'assurer que "tout se passe de manière pacifique et régulière", a-t-il ajouté. L'opposant égyptien, Prix Nobel de la paix, veut participer à de nouvelles manifestations prévues vendredi. "Transition pacifique" "Ma priorité immédiate est de voir une nouvelle Égypte et de voir cette nouvelle Égypte (naître) grâce à une transition pacifique", a encore déclaré Mohamed El Baradei. "J'appelle de nouveau le régime à comprendre qu'il ferait mieux d'écouter, de ne pas utiliser la violence et de comprendre que le changement doit arriver, il n'y a pas d'autre option", a ajouté l'ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Mohamed El Baradei ne dispose pas d'un parti reconnu, mais il a formé un mouvement, l'Association nationale pour le changement, qui plaide pour des réformes démocratiques et sociales et soutient les manifestations. Mohamed El Baradei est la plus connue des personnalités d'opposition à soutenir publiquement le mouvement de protestation. Les échanges à la Bourse du Caire, suspendus en milieu de matinée après une baisse de 6,2 %, ont repris vers 10 h 30 mais accusaient une baisse de plus de 9 % peu avant midi. La veille, le principal indice EGX 30 avait accusé une chute de 6 %. Jeudi, Paris a appelé Le Caire à respecter la liberté d'expression et le Canada a dit souhaiter le développement de la démocratie en Égypte, mais "d'une façon pacifique et non violente". Les États-Unis, l'Union européenne et l'ONU avaient appelé le gouvernement égyptien à écouter les demandes du peuple. "Les actions dans la rue vont se poursuivre""Jeudi ne sera pas un jour de vacances, les actions dans la rue vont se poursuivre", affirme le "Mouvement du 6 avril", un mouvement de jeunes, fer de lance de la protestation, sur sa page Facebook. Il appelle également à des manifestations après les prières hebdomadaires du vendredi. "Nous avons commencé et nous n'arrêterons pas", a déclaré jeudi un manifestant à l'AFP. Quatre manifestants et deux policiers sont morts et des dizaines de personnes ont été blessées depuis mardi. Selon un responsable des services de sécurité, "au moins mille personnes ont été arrêtées à travers le pays". La police était massivement présente jeudi dans le centre du Caire. Mercredi, elle a pourchassé les manifestants dans les rues en faisant usage de gaz lacrymogènes, de matraques et même de pierres. Les protestataires jetaient aussi des pierres sur les forces antiémeutes. Les manifestants ont forcé un portail de l'enceinte du ministère des Affaires étrangères avant d'en être chassés par des gaz lacrymogènes. À Suez (nord-est), des affrontements ont éclaté mercredi après le refus de la police de remettre le corps d'un des trois manifestants morts la veille. Les manifestants ont lancé des cocktails Molotov contre un bâtiment de la municipalité, dont une partie a pris feu, selon des témoins. Ils ont aussi attaqué le siège du parti au pouvoir et un poste de police. Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées à Alexandrie (nord), deuxième ville du pays, alors qu'elles s'apprêtaient à manifester, selon des témoins. Des groupes d'opposition ont lancé, via des SMS et Facebook, des appels à de nouvelles manifestations "pour exiger le droit de vivre en liberté et dans la dignité". Ces manifestations sont les plus importantes depuis l'arrivée au pouvoir, en 1981, de M. Moubarak, 82 ans, objet de critiques pour n'avoir notamment jamais levé l'état d'urgence en place depuis près de 30 ans. MB |
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