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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
ROUDEILLAC Daniel général: Que font les médias? Face à ces trois destins cruels
4 participants
Auteur
Message
VIEUX RAPACE Expert
Sujet: ROUDEILLAC Daniel général: Que font les médias? Face à ces trois destins cruels Jeu 3 Mar 2011 - 9:03
Le Général ROUDEILLAC: texte refusé par le Figaro.fr !!
Citation :
Deux Français se font tuer au Niger, un sous-officier français se fait tuer en Afghanistan. Que font les médias? Face à ces trois destins cruels, ils relèguent au second plan de leurs préoccupations la mort en service du militaire français, pour commenter à souhait la fin tragique de deux hommes, qui avaient fait le choix de se rendre au Niger, pour des raisons qui leur étaient propres. Et en cela réside la différence avec le 53° militaire tué au combat. Ce militaire s'est rendu en Afghanistan sur ordre de la France ou plus exactement sur ordre des représentants politiques des Français. Cette obéissance aux décisions de la Nation mériterait de ne pas passer au second plan. Ce sous-officier tué au combat mérite donc notre compassion. La France doit se sentir responsable de ce qui lui est arrivé. Les médias feraient bien de souligner la grandeur du sacrifice consenti et du métier des armes, la noblesse de l'obéissance aux décisions de la démocratie, le respect que se doit d'avoir la nation à l'égard de ses armées et de ses enfants qui acceptent de servir, sans compter. Mais le plus insupportable demeure l'indifférence, voire le mépris de certains faiseurs d'opinion, convaincus de détenir la vérité. Géneral 2S - Daniel Roudeillac
Saint-Cyrien, le général de division (2S) Daniel Roudeillac est né en 1937.
Il sert dans les troupes aéroportées jusqu’en 1994, et exercera notamment les fonctions de Commandant supérieur en Caraïbe. Chef de corps au Liban et au Tchad, il commande le Groupement aéroporté.
ROUGE1 Pro !
Sujet: PAS D'HOMMAGE POUR NOS HEROS Ven 22 Avr 2011 - 19:29
VALEURS ACTUELLES 21 avril 2011
Pas d'hommage pour nos héros? Pourquoi donner à un lieu de Paris le nom du Tunisien Mohamed Bouazizi et ignorer nos soldats morts pour la France?
Pour qui meurent les soldats? .
BBL enregistré
Sujet: LA GUERRE EN FACE que sont nos soldats devenus? Ven 22 Avr 2011 - 23:53
LA GUERRE EN FACE que sont nos soldats devenus?
On a voulu, on y arrive, on a réussi à masquer les militaires français au combat. On accepte de les voir sur le terrain sous forme de reportage, mais après on ne veut plus les voir dans le civil, surtout s'il sont blessés, c'est insupportable. S'il meurt, a fortiori pour une cause qui leur échappe, les médias relèguent au second plan de leurs préoccupations "la mort en service" du militaire français. Les médias sont responsables, une minute au JT alors qu'on vient de traiter pendant un quart d'heure un sujet de foot-ball! La guerre est définitivement immoral, incompréhension total entre ceux qui vivent dans un monde de paix et un monde de guerre. On ne meurt plus pour défendre un idéal, la Patrie, sa religion... Ces mondes s'entre choc et se se comprennent pas. Pourtant depuis le guerre d'Algérie, 250.000 hommes ont servi sur plus de 160 théâtres d'opération extérieurs, mais qui se souvient du Tchad, du Liban, de Kolwezi... Comment sommes-nous passé du stade du soldats inconnus, au stade de soldats méconnus.
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bleu12 Pro !
Sujet: La guerre en face" analyse avec justesse la relation entre les militaires français et la nation Sam 23 Avr 2011 - 0:45
Les chroniqueurs du PointDéfense ouverte
Jean Guisnel
Télévision : pour qui meurent les soldats ?
Le Point.fr - Publié le 28/02/2011 à 19:10 - Modifié le 01/03/2011 à 22:44 Le documentaire de Patrick Barbéris "La guerre en face" analyse avec justesse la relation entre les militaires français et la nation.
Par Jean Guisnel ll faudra veiller tard, mais tous ceux qui regarderont La guerre en face de Patrick Barbéris, le 3 mars à 23 h 05 sur France 2 ne le regretteront pas. Très au fait des problématiques entourant la guerre et les guerriers (voir sa Trahison des médias sur le conflit du Vietnam), le réalisateur s'interroge sur la relation entre les soldats français et la nation dont ils portent les armes. La thèse du film est sans appel : les militaires tués à la guerre ont perdu leur statut de combattant. C'est ainsi expliqué en voix off : "Pour la majorité de l'opinion publique, un soldat qui meurt est une victime. Victime d'un accident, victime d'un attentat ou d'une faute de commandement." Le capitaine Frédéric Bellanger s'interroge : "Ça veut dire quoi, mourir pour son pays ?" La réponse ne vient pas d'un politique, mais d'un médecin militaire, le psychiatre Patrick Clairvoy :"Un militaire accepte (la) mort si on maintient qu'elle a servi, qu'il y a eu bénéfice pour tous du sacrifice de l'individu." Souvent très émouvants, les témoignages, recueillis pour la plupart auprès d'officiers et de sous-officiers du 3e RIMa de Vannes, tournent donc autour de la valeur du sacrifice - méprisé par les concitoyens -, de la reconnaissance - insuffisante de la part du politique -, de l'incompréhension, en général, qui entoure les soldats. Même son de cloche chez le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris et ancien officier de la Légion. Il admet qu'on "honore nos soldats étrangers, qu'ils soient slovaques, chinois", mais déplore que la France envoie plus facilement ces légionnaires que les jeunes Gaulois au casse-pipe. Ce n'est plus exact, mais la question n'est pas là... Depuis le début des années quatre-vingt, les militaires français ont plus que jamais guerroyé dans des guerres éclatées, diffuses, ont été mis à contribution dans des guerres qui n'en ont pas le nom, qu'on appelle des "crises" pour ne pas faire peur : les missions d'interposition, de maintien de la paix, sont de celles où l'on prend des coups sans les rendre. À Beyrouth, en Bosnie, les appelés ont payé leur tribut. En Arabie saoudite dans le passé, en Afghanistan et de nouveau au Liban aujourd'hui, les soldats sont tous des professionnels. Est-ce une raison pour que leur pays les soutienne moins que les appelés ? Non, bien sûr... Rémy Porte, colonel au Centre de doctrine d'emploi des forces, explique sereinement que "l'image du soldat se dilue entre celui qui vient en aide aux populations, celui qui fait de l'interposition, celui qui fait de la super-police et celui qui va faire usage de son arme sur un abcès de fixation." En revenant longuement sur l'assaut donné au pont de Vrbanja, à Sarajevo, le 27 mai 1995, le film ne dit pas assez qu'il a fait basculer la guerre en Bosnie, conduit à la riposte vigoureuse - enfin - contre les Serbes, donc aux accords de Dayton et, à terme, à la fin de ce conflit européen. Devant les cercueils des deux soldats tués dans cet assaut, Marcel Amaru et Jacky Humblot, évoqués par leur commandant de compagnie, le colonel (alors capitaine) François Lecointre avec une saisissante intensité, le général Hervé Gobilliard explique : "Les démocraties modernes se construisent parce que leurs enfants sont capables de mourir pour la liberté, pour l'honneur, pour la paix." Rien de plus exact que ces paroles. Mais qui le comprend encore, par les temps qui courent ? La guerre en face. Que sont nos soldats devenus ? Un film de Patrick Barbéris, France 2, le 3 mars à 23 h 05.
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_________________ "Nous avons eu l’impression d’être trahis, ce qui explique notre révolte" Commandant Hélie de Saint-Marc dernier Chef de Corps du 1er REP
ROUDEILLAC Daniel général: Que font les médias? Face à ces trois destins cruels