Un avion secouru en vol par l’armée de l’air

Mise à jour :14/03/2011
Samedi 12 mars 2011, l’armée de l’air a procédé, en fin d’après-midi, à une assistance en vol au profit d’un avion de tourisme de type Beech 58. Le pilote de l’appareil civil effectuait un trajet entre les aérodromes du Mans (Sarthe) et de Toussus-le-Noble (Yvelines), dans le sud-ouest de la région parisienne.

Un Mirage 2000, placé en permanence opérationnelle sur la base aérienne 102 de Dijon, a intercepté l’avion de tourisme au-dessus de Melun (Seine-et-Marne) quelques minutes seulement après avoir reçu l’ordre de décoller de la part du centre national des opérations aériennes (CNOA) de la base aérienne 943 de Lyon-Mont Verdun.

Le pilote, visiblement désorienté et confronté à une panne totale de ses moyens de transmissions radiophoniques, se dirigeait vers l’est de la région parisienne lorsqu’il a été rejoint par l’avion de chasse de l’armée de l’air. Ces informations étaient recoupées en temps réel auprès du centre de détection et de contrôle (CDC) de Cinq-Mars-la-Pile, dont les opérateurs suivaient la «piste» de l’appareil sur leurs écrans de contrôle.

Après avoir intercepté l’avion de tourisme, le pilote du Mirage 2000 est resté en permanence à côté de l’aéronef en difficulté et a pu le guider par des signaux visuels. Grâce à cette aide déterminante, le Beech 58 a pu se poser sans encombre sur le terrain de Toussus-le-Noble, aux environs de 17 h 50 locales. L’ensemble de ces actions était coordonné par le CNOA, centre disposant en permanence de la situation aérienne générale du territoire.

L'armée de l'air est responsable, en permanence et en toutes circonstances, de la défense aérienne du territoire national. Ainsi, des hélicoptères et des avions de chasse répartis sur l'ensemble de l'Hexagone sont prêts à décoller à tout moment, afin d'assurer des missions de sûreté aérienne.

L’assistance en vol fait partie des missions de service public que l’armée de l’air remplit au quotidien. Depuis le début de l’année 2011, trois assistances en vol de ce type ont été menées. En moyenne les aéronefs d'alerte décollent deux fois par jour pour reconnaître et intercepter notamment les appareils ne se conformant pas aux règles de l'air ou nécessitant une assistance en vol.


Droits : Armée de l'air

C'est des plus rassurant !.... Bravo à ces sauveteurs de l'Air