Armée. La 4e compagnie du 1er RCP est rentrée mercredi sur Pamiers.
La 3e compagnie rentrera fin mars. En attendant de nouveaux horizons… Pamiers. Mission au Gabon : retour partiel du régiment DDM
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Extraits : Mission au Gabon : retour partiel du régiment Armée.
Une demi-compagnie des paras de Pamiers avait été pour sa part déployée en République centrafricaine, contribuant ainsi à une relève régulière sur la frontière avec le Tchad, où même si la situation est jugée plutôt calme demeure l'éventuelle question d'un franchissement inopiné de cette frontière par des éléments venus ou du Tchad ou du Soudan.
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La parenthèse gabonaise est en train de s'achever pour le 1er RCP. Du
moins en partie. En effet, depuis mercredi, les hommes de la 4e
compagnie (capitaine Gasnier) sont rentrés à Pamiers, les suivants,
ceux de la 3e compagnie (capitaine Cognon), ne reviendront qu'à la fin
du mois de mars. Voilà donc des retours d'une mission décidée en
extrême urgence, dans le cadre de l'alerte « Guépard ». Les militaires
appaméens avaient été déployés au Gabon afin d'y relever des unités
françaises stationnées dans ce pays et qui étaient « montées » en
opération au Tchad, en conformité avec les accords nous liant à cet
Etat, lors de la crise qu'a connu le pays en début d'année.
Une demi-compagnie des paras de Pamiers avait été pour sa part
déployée en République centrafricaine, contribuant ainsi à une relève
régulière sur la frontière avec le Tchad, où même si la situation est
jugée plutôt calme demeure l'éventuelle question d'un franchissement
inopiné de cette frontière par des éléments venus ou du Tchad ou du
Soudan. Les pays sont vastes, la surveillance difficile, les frontières
parfois poreuses.
Les hommes du 1er RCP ont pris une part active à la réception au
camp de regroupement au Gabon des ressortissants français et étrangers
évacués du Tchad.
Cette mission, très rapidement montée dans le cadre de l'alerte «
Guépard », avait envoyé au Gabon environ 300 hommes et parmi eux des
hommes qui venaient d'en revenir. Il est évident que même si cette
unité se trouve pétrie par la « culture de l'urgence », comme on a
l'habitude de dire au régiment, ces brusques sursauts opérationnels
sont malgré tout une contrainte pour les familles, restées « à la base
arrière ». Mais comme disent les paras, « on est dedans » et c'est
presque naturellement qu'ils endossent leur sac pour une nouvelle
opération. Au fait, à quelle sauce les paras de Pamiers seront-ils
mangés dans les prochains mois ? Vont-ils revenir au Gabon où
normalement ils devaient être projetés selon le calendrier au printemps
? « Nos missions dépendent de nos ordres, se borne-t-on à commenter au
PC du régiment. Bref, c'est comme d'habitude « départ immédiat et
destination inconnue »…»
Publié le 07 mars 2008 à 08h48 |
Auteur : J.-Ph. C. Dépêche du Midi