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| «Nos paras avaient été préparés à tout » «Le groupe a vite repris la main, rapporte le colonel SENETAIRE chef de corps du 1er RCP. Nous avons organisé des obsèques ici en Kapisa pour leur dire au revoir. | |
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YOHANN Pro !
| Sujet: «Nos paras avaient été préparés à tout » «Le groupe a vite repris la main, rapporte le colonel SENETAIRE chef de corps du 1er RCP. Nous avons organisé des obsèques ici en Kapisa pour leur dire au revoir. Jeu 11 Aoû 2011 - 14:54 | |
| Dans le texte ci-dessous le colonel SENETAIRE chef de corps du 1er R.C.P a expliqué comment les paras ont vécus l'attaque du 13 juillet 2011 et la perte de nos camarades.
Il dit plus bas «Le groupe a vite repris la main, raconte le chef de corps du 1er RCP. Nous avons organisé des obsèques ici (en Kapisa, ndlr) pour leur dire au revoir. Des moments d'émotion rythmés par nos chants. Dans la pure tradition des parachutistes.
Des moments d'émotion rythmés par nos chants. Dans la pure tradition des parachutistes.»
il répond surement aux attaquent lancé contre les anciens qui ont chantés pour les obsèques du Général BIGEARD...
CHEF DE CORPS prend tout son sens de la tradition et de l'esprit PARA, et lui il n'oublie pas (dernier paragraphe)
amitiés para et R E S P E C T mon colonel
«Nos paras avaient été préparés à tout » Par Jean-Marc Gonin Publié le 23/07/2011 à 11:10 LE FIGARO Le colonel Renaud Sénétaire, chef du bataillon français en Kapisa, raconte comment le drame a été vécu par ses hommes.
A l'heure où les plus hautes autorités de l'Etat rendaient un dernier hommage, en l'église Saint-Louis-des-Invalides, aux sept soldats français tombés la semaine dernière en Afghanistan - dont cinq tués par un kamikaze -, le bataillon Raptor avait repris ses missions en Kapisa depuis plusieurs jours. Son commandant, le colonel Renaud Sénétaire, chef de corps du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), qui fournit la moitié des 900 Français déployés dans la région, a expliqué au Figaro Magazine comment la troupe avait fait face au drame survenu le 13 juillet à Joybar.
«Quand la nouvelle est arrivée à la base, dit-il, les hommes ont été frappés de stupéfaction. Ils ont d'abord cru qu'ils étaient tombés au combat.» Les victimes appartenaient à une section de commandos composée de militaires aguerris qui avaient effectué plusieurs opérations extérieures. Quelques instants plus tard, quand leurs camarades ont su qu'ils avaient été décimés par un attentat suicide, un sentiment d'amertume a envahi les esprits. Quelle que soit la préparation des soldats, comment faire face à un kamikaze qui s'approche et fait détoner une charge explosive à côté d'eux ?
Le colonel Sénétaire a immédiatement dépêché plusieurs équipes vers Joybar. Des personnels médicaux, bien sûr. Mais aussi des soldats chargés d'enquêter sur les circonstances de l'attentat. «Ceux qui ont vu la scène, raconte le patron du 1er RCP, en sont revenus choqués. L'explosion s'est produite dans la foule, vous pouvez en imaginer les conséquences: corps déchiquetés, mutilations, des civils blessés... Bref, un décor plus qu'amoché.» Pour les forces françaises, les trois heures qui ont suivi l'attentat ont été particulièrement mouvementées. «J'ai dû envoyer de nombreuses unités au contact», explique l'officier supérieur.
Passé ces moments d'urgence, les hommes ont dû « digérer » la perte de leurs camarades. «La troupe a très bien réagi, se souvient Renaud Sénétaire. Les gars ont démontré une forte solidarité dans l'épreuve. Certes, le terrorisme, ce n'est pas le combat. Mais on les avait préparés à tout avant de débarquer en Afghanistan.»
Les cinq morts de Joybar ont néanmoins laissé un grand vide à la base. Le caporal-chef Sébastien Vermeille, 31 ans, photographe au Sirpa, l'adjudant Emmanuel Techer, 38 ans, et l'adjudant Jean-Marc Gueniat, 37 ans, tous deux du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP), l'adjudant Laurent Marsol, 35 ans, et le lieutenant Thomas Gauvin, 27 ans, l'un et l'autre affectés au 1er RCP, étaient, selon le colonel Sénétaire, des «référents» dans leurs unités. Le premier était un véritable « soldat de l'image ». Les trois sous-officiers possédaient des qualifications de commandos parachutistes, quant au jeune officier, sur le point de passer capitaine, il était sorti major de sa promotion à Saint-Cyr.
«Le groupe a vite repris la main, raconte le chef de corps du 1er RCP. Nous avons organisé des obsèques ici (en Kapisa, ndlr) pour leur dire au revoir. Des moments d'émotion rythmés par nos chants. Dans la pure tradition des parachutistes.»
Dans son ordre du jour, le colonel Sénétaire s'est adressé à l'ensemble du bataillon Raptor. «Je leur ai rappelé le sens de notre mission. Et j'ai qualifié l'attentat qui les a tués de coup de poignard dans le dos.» L'officier supérieur n'a pas parlé de lâcheté, il considère que l'ennemi se bat avec ses armes. «Le coup venait de l'intérieur, nous a-t-il déclaré, c'était imparable.»
Pour ces combattants du 1er RCP, surnommés les « Rapaces », les camarades fauchés ainsi ne sont pas morts dans un « mano a mano ». «C'est, malgré tout, l'aspect positif de cette affaire», dit le colonel Sénétaire.
A présent, les officiers de Raptor révisent l'ensemble des procédures de sécurité. «Mais pas question de nous couper des populations!, affirme le commandant en chef. Nous sommes là pour les aider et elles nous fournissent des renseignements.» Reste les familles et ceux qui sont demeurés à la base arrière à Pamiers (Ariège) pour le 1er RCP ou à Montauban (Tarn-et-Garonne) pour le 17e RGP. Le chef de corps ne conteste pas que le risque de terrorisme ajoute encore aux angoisses des êtres chers restés au pays. «Les familles sont touchées, reconnaît-il, mais tout reste sous contrôle. Quand ils parlent à leurs proches, les gars font en sorte de minimiser les risques pour les rassurer.»
Arrivés en Kapisa il y a deux mois, les chasseurs parachutistes de Pamiers devraient quitter le sol afghan en novembre prochain. «Un parachutiste mène sa mission jusqu'au bout, affirme le colonel Sénétaire. En plus, les hommes savent qu'ils s'inscrivent dans une longue tradition. Les anciens, restés proches du régiment, le leur rappellent régulièrement. De la Deuxième Guerre mondiale à Diên Biên Phu, d'autres paras du 1er ont laissé leur vie pour le pays.» | |
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