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| THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste | |
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+31battement zéro petit.para CHAUFFEUR christophe Lana mortimer4492 le 6 sierra india QUEBEC cpa invité m marie Bertrand RAGUS60 Kéo vincon jean-yves Philippe MULLER almerc75 ROUGE1 Mahatma sigot georgespapy junker para33 GEO bleu12 claude millet zriri SF Marcus RBlanc Pérignon 35 participants | |
Auteur | Message |
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CHAUFFEUR confirmé
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Jeu 15 Sep 2011 - 20:28 | |
| Toutes mes pensées vers la famille de ce grand soldat. Un moment d'une trés grande intensité. Merci pour ces photos. et la vidéo faite par le service des armées, sur le site; | |
| | | Philippe MULLER Expert
| Sujet: Vidéo de l'Hommage au capitaine Tholy sur le pont alexandre III Jeu 15 Sep 2011 - 20:55 | |
| Vidéo de l'Hommage au capitaine Tholy sur le pont alexandre III Source SIRPA Armée de Terre Cliquer sur la vignette | |
| | | petit.para enregistré
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Jeu 15 Sep 2011 - 22:02 | |
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Que St MICHEL , le reçoit en tant que héros !
Un homme qui s'est dévoué pour sa Patrie ..
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| | | Bertrand Pro !
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Jeu 15 Sep 2011 - 22:22 | |
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| | | battement zéro Pro !
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Ven 16 Sep 2011 - 16:19 | |
| "Honneur à ceux qui ont sacrifié leur vie"Gérard Longuet à Montauban « Homme de grande valeur, aguerri, le chef du commando parachutiste s'était porté volontaire le premier août pour repartir en Afghanistan où il tombé les armes à la main le mercredi 7 septembre. » DDM lire l'article _________________
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| | | vigan confirmé
| Sujet: hommage au LNT THOLY mort au Champ d' Honneur en Afghanistan Ven 16 Sep 2011 - 19:55 | |
| Autre vue du pont, autre reportage d'hommage au LNT THOLY mort au Champ d' Honneur en Afghanistan L'hommage citoyen à Valéry Tholy, du 17e RGP, tué en Afghanistan La dépouille de Valéry Tholy, un officier du 17e RGP tué au combat en Kapisa, la semaine dernière, est arrivée en France, avant les funérailles qui auront lieu jeudi, à Montauban, en présence du ministre de la Défense et du nouveau CEMAT. Lire l'article | |
| | | PATGISOL Pro !
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Ven 16 Sep 2011 - 23:13 | |
| Je m'associe à la douleur de la famille et lui présente mes condoléances les plus attristées.Que Saint MICHEL le prenne sous son aile.
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| | | lebé enregistré
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Sam 17 Sep 2011 - 22:58 | |
| merci pour ces photos,elle témoigne enfin de l'écho du sacrifice de nos fréres d'armes,fiers parachutistes et soldats qui au sacrifice de leurs vie,reçoivent enfin un instant la considération d'une partie du peuple français. je crois néanmoins qu'ils mérite mieux de la nation,que leurs sacrifice ne soit vain,que leurs histoire ne subsiste seulement dans la mémoire de leurs frères d'armes,,il ont partagés et défendu les valeurs de notre république et de notre armé,ils mérite donc que leurs noms imprègnes les monuments à la gloire de nos combatants.que St michel les acceuillent dignement à la hauteur de leur courage. que la nation protège ceux qu'ils laissent . | |
| | | junker Expert
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Sam 17 Sep 2011 - 23:39 | |
| Malgrés tout , la représentation de nos délégations d'anciens combattants, font la gueule pour lancer un mot d'ordre et essayer de motiver un peu plus de monde,la population n'est pas du tout motivée, pourtant ce n'est pas faute de ne pas le voir sur les journaux ou la télé, le monde est tellement pressé que rien ne peu l'arreter dans sa course contre la montre | |
| | | Marcus Pro !
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Dim 18 Sep 2011 - 8:43 | |
| - junker a écrit:
- Malgrés tout , la représentation de nos délégations d'anciens combattants, font la gueule pour lancer un mot d'ordre et essayer de motiver un peu plus de monde,la population n'est pas du tout motivée, pourtant ce n'est pas faute de ne pas le voir sur les journaux ou la télé, le monde est tellement pressé que rien ne peu l'arreter dans sa course contre la montre
Oui Junker, je partage le même avis! Dans nos écoles nous imposons la lecture de la dernière lettre de Guy Mocquet ( Je ne veux pas polémiquer sur ce sujet), mais à chaque fois qu'un de nos soldats est tué ( puisque de fait il l'est pour la France ) ce serait normal que leur nom soit lu accompagné d'une brève biographie dans les écoles de la République, de même que chaque fois qu'un serviteur de l'ordre est tué. C'est ainsi que l'on fait partager à la nation le sacrifice de ses enfants, c'est sur ces points que les associations devraient se battre, non pas pour avoir telle ou telle miette. Nous arrivons dans une année électorale et c'est le moment de réveiller les candidats et de les interpeller. | |
| | | Baëtz Daniel Pro !
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Dim 18 Sep 2011 - 17:06 | |
| Sincères condoléances à sa famille et ses proches en leur souhaitant d'être bien entouré pour affronter cette douloureuse épreuve. Que notre frère d'arme repose en paix. | |
| | | junker Expert
| Sujet: air Dim 18 Sep 2011 - 18:03 | |
| Nous faisons un forum des associations de mon village,avec une présentation des anciens combattants de 14/18....39/45....Indochine....Algérie...pour les grands conflits. Et une vue des Opex..j'installe des photos choc.. mais esce-que cela va plaire ?? car des idées différentes parmis notre bureau ce fait jour, quoi qu'il en soit! je ferait dans mes idées. | |
| | | le 6 Expert
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Dim 18 Sep 2011 - 21:23 | |
| Gus ,
N'oublie surtout pas de faire quelques photos de tes Anciens , avec leur appartenance etc...
Nous les accueillerons avec ... plaisir ! | |
| | | Marcus Pro !
| Sujet: Re: THOLY Valery Lieutenant 17e RGP - 17e Regiment de Génie Parachutiste Ven 23 Déc 2011 - 14:16 | |
| Article émouvant de Match qui donne des nouvelles de son épouse :
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Afghanistan.-Pour-qui-sonne-le-glas-367146/
Sandra est penchée sur le cercueil. Elle dévisage son mari. Délicatement, elle enlève le tissu masquant le cou. Dix jours plus tôt, lors d’un accrochage en Afghanistan, le lieutenant Valéry Tholy a reçu un éclat à la gorge. Il est mort sur le coup. Sandra regarde ce trou : « Ce n’est pas beau, mais c’est la cause de sa mort. C’est important de voir la blessure. » Avant d’entrer, elle avait peur. « On avançait dans le couloir, je tenais la main du colonel. Mais ensuite j’étais bien. J’étais enfin avec mon mari. Je lui ai tenu la main pendant que le prêtre chantait la prière des parachutistes. Je n’entendais pas les phrases. Etrangement, c’était un beau moment. »
Voilà six jours qu’elle attend ce dernier rendez-vous. Six jours pendant lesquels, raconte-t-elle, « on me dit qu’il est mort. Je l’entends à la télévision, je signe les papiers pour rapatrier son corps, mais moi, je ne l’ai toujours pas vu. Juste, il ne téléphone plus ». Une première étape douloureuse se clôt là, dans ce funérarium des Batignolles. Sandra a appris le décès de son époux un mercredi matin. Le jour des enfants, qu’il a fallu aller chercher à l’école. Ce jour où elle n’a plus pu conduire. Montauban, mercredi 7 septembre 2011, 10 heures du matin. Sandra soulève le rideau de sa fenêtre. D’abord, elle ne voit que les militaires. Elle sourit. Un peu de visite. Puis elle aperçoit le colonel Poitou, chef de corps du régiment de son mari, le commandant Husser, président des officiers, et le padre, comme on surnomme dans l’armée les prêtres. Elle remarque les chemises et les gants blancs de la tenue « terre de France », celle des mauvais jours. Le temps de traverser le petit jardin, Sandra sait. « On s’est regardé, dit-elle, et on s’est compris. J’ai dit au colonel : “Je n’aime pas vous voir.” Il a été franco, il m’a répondu : “Il est mort ce matin.”»
Sandra répète cette phrase : « Ce n’est pas possible, je lui ai parlé hier. » Cette jolie blonde d’apparence si frêle défie l’imposant colonel : « Ce n’est pas lui, vous vous êtes trompé. » Le colonel écoute. Il connaît cette première phase. Il confie : « C’est la plus pénible. Il faut se contenir, tout le monde pleure. Les mots ne paraissent rien face à la mort. » Quatre fois déjà, cette année, le colonel Poitou, chef de corps du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP), a annoncé le décès d’un de ses hommes tué en Afghanistan. Il dit : « Je ne l’ai jamais fait de la même manière. » Il dit aussi : « On ne s’habitue pas à la mort d’un camarade. » Les réactions sont souvent violentes. « Les épouses passent d’abord par le déni, raconte le père Christian Venard, le padre. Puis par la colère, l’hostilité. Les familles nous tiennent responsables du décès. On sert de punching-ball. Il faut être armé pour faire face. » Avec Sandra, ce fut sans colère.
Ce mercredi matin, quand son monde s’écroule, Sandra pense d’abord à Léo, 9 ans, Olivia, 7 ans, et Tiphaine, 5 ans. « Qu’est-ce que je vais faire avec les enfants ? » « C’est cela qui la tourmentait », se souvient le padre. La présence de celui-ci apaise, y compris ceux, comme Sandra, qui ne sont pas croyants. L’heure a sonné. Sandra dit : « Je ne suis pas capable de conduire. » Le prêtre prend le volant. Ils sont en avance. Puis cette scène, dans une salle mise à disposition par la directrice de l’école : « Les trois petits sont arrivés l’un après l’autre dans les bras de leur mère, raconte le prêtre. Même sur mon lit de mort, je m’en souviendrai. » Sandra : « J’ai dit aux enfants : “Papa est mort ce matin.” Je n’ai pas tourné autour du pot. La vérité tenait en cinq mots. » De retour à la maison, le prêtre s’est mis aux fourneaux, nuggets de poulet et carottes râpées. « Les veuves qui ont des enfants continuent d’aller de l’avant, rappelle la douce Anne Marie Besançon, l’assistante sociale. Elles sont obligées. »
Sandra explique : « Mon mari avait confiance en moi. S’il pouvait, il me dirait : “Force et courage”, comme c’était écrit sur son tee-shirt. » Alors, elle marche en essayant de ne pas se retourner. Elle dit : « Il est mort. » Elle insiste, elle appuie sur les syllabes. Il est mort, mais il est là. A chaque pas. « Il me guide. Il n’aurait pas aimé la désespérance », dit-elle. Ne cherchez pas dans les yeux bleus de Sandra une lueur d’abattement. La tristesse s’est muée en rage des combattants. En nous quittant, elle lance, bravache : « Je n’ai pas pleuré, vous avez vu ! »
Sandra est faite comme ça. Elle a connu son mari au lycée : « Quinze ans ensemble, treize ans d’armée. » Elle a aidé à construire le soldat Tholy, l’a soutenu pendant les années de concours, les stages de survie… Quand il a été tué, Valéry Tholy avait 36 ans. Il était le chef du groupement commando parachutiste, le GCP, l’élite du régiment. Fin juillet, il était parti à l’improviste remplacer son adjoint, l’adjudant-chef Guéniat, tué quinze jours plus tôt dans un attentat en Afghanistan. « Je comprenais son engagement », dit Sandra. Elle ne pleurait jamais quand il partait, elle ne montrait pas ses inquiétudes.
En sortant de chez Sandra, le colonel et le commandant sont rentrés à la caserne. Bientôt, le corps sera rapatrié. La deuxième vague d’officiels est déjà auprès de Sandra : une juriste, une assistante sociale, le chef du bureau « environnement humain »… Ils connaissent le « dossier de crise » où sont répertoriées les questions à poser dans la première demi-heure, dans l’heure, le lendemain… « Elles sont nombreuses et difficiles, détaille l’adjudant-chef Jeanne : Où se passent les obsèques ? Est-elle d’accord pour diffuser la photo de son mari ? Quelles sont les personnes qui doivent être acheminées à Paris pour l’hommage ? Préfère-t-elle une crémation ou une inhumation ? Quelle photo sur le cercueil ? Dans quelle tenue enterrer le défunt ? Que faire de son alliance ? Les aspects protocolaires, la délégation de solde… » Et contacter les mairies, pour annexer l’acte de décès à l’état civil, détruire le permis de conduire… Fin juillet, Valéry était parti à l’improviste remplacer son adjoint, tué quinze jours plus tôt
Au surlendemain du décès de Valéry Tholy, le lieutenant Jourdan a été nommé « officier accompagnateur » de Sandra. Son « ange gardien ». Cet homme trapu réfléchit longtemps avant de parler. Il ne veut pas porter tort à Sandra, il ne veut pas trop en dire. Il est habité par son nouveau devoir : « Vous accompagnez la famille partout. Vous devenez le confident de tout. Vous en savez beaucoup plus qu’un ami. Mais vous ne savez pas comment vous y prendre. Au début, vous dites : “Ne t’inquiète pas. Courage, ça va aller.” Mais ensuite ? Sandra m’a répondu : “Il n’y a rien à dire. Sois juste là.” Alors je suis là à chaque fois. Je ne lui demande plus si ça va. Forcément, ça ne va pas. C’est une présence. » Venu de Paris, un psychologue lui a demandé de se « désengager ». Impossible. « J’étais soucieux de ma famille, dit le lieutenant Jourdan. Depuis ce jour-là, je le suis aussi de Sandra, de ses enfants, de savoir s’ils ont connu un moment heureux dans la journée. » L’époux de Sandra connaissait bien ces sentiments. Deux mois avant de mourir, il avait lui-même été l’« ange gardien » de l’épouse de « Marco » Guéniat, son adjoint, tué le 13 juillet en Afghanistan. « Je revois encore Valéry entourant Mme Guéniat, à l’hommage national aux Invalides, à 3 mètres de Nicolas Sarkozy », raconte le caporal-chef Poirier, du bureau « environnement humain ». Le prêtre se souvient : « Pendant dix jours, il ne lui a pas lâché la main. »
Le corps et la « black box » contenant les affaires du lieutenant Valéry Tholy ont mis près d’une semaine à arriver, faute d’avion disponible. Sandra s’est rendue à Paris en Transall, un avion militaire. « Mon fils m’a dit : “Regarde, il y a l’autocollant du 17, c’était l’avion à papa.” » Ils ont rendez-vous avec le cercueil dans la cour d’honneur des Invalides. Les officiels – chef d’état-major de l’armée de terre, gouverneur militaire de Paris… – sont présents. L’étape est douloureuse. « Un pic dans la tristesse », commente le lieutenant-colonel Foret, psychologue de l’armée de terre. Un pic où les querelles de famille sont souvent exacerbées. « Certaines personnes peuvent perdre leur dignité », ajoute Jean-Michel Foret. Surtout quand la situation est complexe : enfants de différents lits, multiples compagnes, parents en conflit… S’ajoutent à la peine les revendications liées à l’argent. Les sommes en jeu sont importantes : jusqu’à 500 000 euros pour une veuve et ses trois enfants, hors assurance vie.
Puis c’est l’épreuve des Batignolles, de la reconnaissance du corps et de la mise en bière. Une employée des pompes funèbres entreprend la thanatopraxie : le maquillage du visage pour lui rendre l’apparence de la vie. L’opération dure en moyenne trois heures. Quand c’est impossible, on cherche des solutions : présenter le défunt le visage reposant sur un côté pour masquer la blessure… Parfois, surtout quand la mort a été provoquée par un engin explosif improvisé, la famille n’est pas autorisée à le voir. D’autres refusent de s’en approcher. Pas Sandra.
Enfin vient le temps des cérémonies, réglées dans les moindres détails par le « plan hommage », des dizaines de pages de procédures pour ne rien oublier, pour planifier escortes et hébergement des proches… Il en est à « sa dixième version », confie le colonel André Renaudin, un homme attentionné et chaleureux, en charge de ce plan. « Tant que tout n’est pas clôturé, on ne peut pas tourner la page, affirme le commandant Husser au 17e RGP. Les cérémonies sont nombreuses. Rien que pour le lieutenant Tholy, on a eu Paris, Montauban, à la cathédrale, puis l’hommage chez lui, dans le Doubs. C’est long. » Il faut imaginer ce cercueil qui arrive et qui repart à chaque fois. Sandra a aimé. « On le faisait pour lui. La cornemuse, la prière para, le discours du chef de corps, l’homélie. Ça lui aurait plu. J’ai souri tout le temps. Je lui souriais. » Le lieutenant-colonel Foret : « Ces cérémonies sont importantes. Elles sont un rituel de reconnaissance du sacrifice du soldat. » La médaille de la valeur militaire ou la médaille militaire est décernée à titre posthume au soldat, qui passe au grade supérieur.
Puis tout s’arrête et le quotidien reprend lentement ses droits. Une autre vie commence et les visites s’espacent. Sandra : « On continue, les devoirs pour le lundi, on affronte le regard des gens… » La période douloureuse du deuil dure environ un an, disent les spécialistes. Aujourd’hui, quand Sandra flanche, elle lit « Life », un poème de Mère Teresa, recopié avant l’été et gardé depuis dans son sac. « Je le lui avais lu avant qu’il parte en Afghanistan. » Elle l’a inscrit sur le faire-part de décès, à côté d’une photo prise en Irlande, dans le Connemara, au bord d’une petite route. « Je lui avais dit : “Arrête-toi, fais une photo.” En rentrant à la maison, on les a regardées. Il m’a dit : “Tu as bien fait.” » En novembre, la 2e compagnie de combat est rentrée d’Afghanistan. Ils ont raconté à Sandra les derniers instants de Valéry. « Je suis soutenue par ses gars, dit-elle. Mes enfants ont sa force. Bien sûr, il y a des hauts et des bas, mais je les tire, je les pousse. On ne va pas s’installer dans la désespérance. »
Le padre a passé une demi-journée dans une abbaye. « Pour évacuer. » Le commandant Husser, lui, a couru, couru, le dimanche suivant l’annonce. Après réflexion, Sandra Tholy a décidé de vivre auprès de sa famille, les militaires. Fin janvier, elle intégrera le secrétariat du chef de corps. « Je suis née à Vesoul. Mais nous avons terminé à Montauban. Ma vie est ici. Le 17, c’était le rêve de Valéry. J’ai choisi de rester par procuration. »Point final | |
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