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| Boulogne : ils sautent en parachute du viaduc de l’A16, les autorités crient au danger | |
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Kéo Expert
| Sujet: Boulogne : ils sautent en parachute du viaduc de l’A16, les autorités crient au danger Lun 2 Mar 2015 - 11:14 | |
| Boulogne : ils sautent en parachute du viaduc de l’A16, les autorités crient au danger Publié le 28/02/2015 CYRIL MASUREL et GUY DROLLET La Voix de Nord Ces derniers mois, des adeptes du base-jump, un sport extrême proche du parachutisme, se sont lancés du milieu du viaduc d’Echinghen. Les gendarmes mettent en garde. En marchant le long des voies de l’autoroute, les base-jumpers créent d’importants risques d’accident.Lire aussi :
- Témoignage d’un base-jumper : « Je ne le referai pas du viaduc de l’A16 »
Le silence des hauteurs. Du côté des forces de l’ordre comme du côté des élus, personne ne veut faire de « publicité » au phénomène du base-jump à partir du viaduc de l’A16 (haut d’environ 75 m), apparu il y a quelques mois. « Echinghen est une ville rurale, sans histoire, elle ne correspond pas à quelques zozos qui vont se mettre en danger », balaye-t-on à la mairie. Les gendarmes relativisent : « Il ne s’agit que d’un ou deux faits isolés. » Mais ils avertissent : « Ces gens représentent un danger pour la circulation sur l’A16 mais aussi pour eux. » Le base jump, c’est sauter sans filetSi le base-jump s’approche du parachutisme dans l’esprit, il s’en éloigne dans la pratique. Olivier Pynthe, parachutiste et président du Para Groupe Jean-Bart de Dunkerque, différencie les deux sports : « D’abord, nous, lorsque nous sautons, il y a deux parachutes. Il y en a un de secours. Au base-jump, il n’y a qu’une voile. » C’est un peu comme sauter sans filet. « Si ça n’ouvre pas, ça tape »Ensuite, le déroulement des performances est bien distinct. « En parachute, lorsque nous sautons de l’avion à 4 000 mètres d’altitude, nous descendons en chute libre pendant environ une minute, puis nous ouvrons le parachute à environ 1 000 mètres. S’il y a un problème, il y a la procédure de secours. Il faut environ 100 mètres pour ouvrir le deuxième parachute. Ça laisse encore au moins 800 mètres pour s’adapter. » Lorsqu’un base-jumper saute du viaduc, sa marge de manœuvre est réduite. « V u le peu de hauteur, ils ouvrent et ils se posent presque immédiatement. Mais si ça n’ouvre pas, ça tape… » Et après une telle chute, ça ne pardonne pas. Ultime différence : l’accessibilité. « En parachutisme, n’importe qui ne monte pas dans un avion, il y a un encadrement technique, des brevets d’État ». Pour le base- jump, il suffit de repérer un endroit et d’y accéder, avec plus ou moins de difficultés. Reste que les adeptes de ce sport extrême sont les seuls à pouvoir se responsabiliser. Le base-jump, c’est quoi ?« BASE » provient des mots anglais Buildings, Antennas, Spans, Earth, pour des départs de sauts en parachute à partir d’immeubles, d’antennes, de ponts ou de falaises. Quelle sécurité pour le viaduc ?Que faire pour empêcher l’accès aux piétons sur le viaduc ? La question s’est posée lors d’une série de suicides l’an dernier. Elle se pose à nouveau avec le phénomène du base-jump. « On doit pouvoir circuler sur le viaduc, explique la Sanef. Pour le nettoyage, la maintenance. Et en cas de panne. On ne peut pas supprimer la bande d’arrêt d’urgence, déjà très réduite sur le viaduc, sur laquelle les gens doivent pouvoir s’arrêter. » | |
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