Le parachutisme chevillé au corps. Gilbert Artigue tenant son brevet de parachutisme «Award of basic Airborne Wings» délivré à Pamiers en novembre 2015.

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Le parachutisme chevillé au corps

Publié le 19/03/2016 à 03:54, Mis à jour le 19/03/2016 à 09:15

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Gilbert Artigue tenant son brevet de parachutisme «Award of basic Airborne Wings» délivré à Pamiers en novembre 2015./ Photo DDM, M. G.

Gilbert Artigue est né à Tournefeuille le 21 juin 1946, il a fait toute sa carrière comme artisan peintre décorateur à Tournefeuille. Depuis son service militaire en 1965, effectué à Tarbes au 35e régiment d'artillerie parachutiste, Gilbert Artigue est passionné par le parachutisme. «J'étais sportif, je touchais à tout, c'était l'opportunité. Quand on est incorporé dans ce régiment on est un peu obligé de sauter, alors j'y suis allé, c'était facile, j'ai fait 5 sauts de jour et 1 saut de nuit, c'était la condition pour obtenir mon brevet. Ensuite, j'ai fait du deltaplane de 1977 à 1979 à l'Union sportive armement de Toulouse, j'ai toujours aimé l'élément aérien, j'ai toujours eu cette attirance pour l'air, pour sauter, mais en 1979 j'ai eu un accident de deltaplane.» Ce n'est que 42 plus tard que Gilbert Artigue a repris le parachutisme. Parachutisme sportif avec des voiles rectangulaires pour se diriger. Ce type de parachute permet un atterrissage en douceur et non en roulé-boulé comme dans le parachutisme militaire qui nécessite de descendre vite. En 2012 il voyage en Russie avec l'union nationale des parachutistes, il se blesse à l'épaule dans l'exercice des roulés-boulés. Enfin, trop mordu de sauts pour s'en tenir là, en 2015, il effectue un stage à Pamiers, à l'aérodrome «le Pujols», stage organisé par l'association Airborwe Center. «L'entraînement physique était intense : courses à pieds, pompes, abdominaux, roulés-boulés, harnais, cours de pliage de parachutes, le tout, équipés d'une combinaison de saut et de rangers. Les sauts se faisaient sous parachutes militaires T10, coupole fermée d'une hauteur de 350 mètres. J'ai obtenu mon brevet U.S. Army, dit-il fièrement, le 13 novembre 2015. Ce stage accueillait des personnes de toute la France, environ 70 personnes, car le brevet américain sur le sol français est assez rare. Je vais continuer, en mai je compte faire un autre stage à Pamiers. Qu'il est loin le temps où avec mes camarades de jeux, nous nous initions au saut en parachute en sautant d'un petit pont, rue de la Montjoie avec un parapluie trouvé à la décharge à ciel ouvert de la Balastière à Tournefeuille» ajoute Gilbert Artigue en riant.