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| Radicalisation au sein de l’armée française : une cinquantaine de cas suivis de près | |
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CHACHA confirmé
| Sujet: Radicalisation au sein de l’armée française : une cinquantaine de cas suivis de près Sam 2 Juil 2016 - 11:42 | |
| Radicalisation au sein de l’armée française : une cinquantaine de cas suivis de près LINFO.RE – créé le 1er.07.2016 à 12h03 – mis à jour le 1er.07.2016 à 12h51- La rédaction SIPA Un rapport de la direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD) alerte sur la radicalisation au sein de l’armée française. Ce service de renseignement suit "en priorité" une cinquantaine de cas.A lire également Radicalisation : Bernard Cazneuve interpelle les responsables musulmans Radicalisation : Manuel Valls annonce la création d’un centre de réinsertion dans chaque région La menace inquiète. Un rapport d’information, daté du 22 juin de la commission défense de l’Assemblée nationale, analyse "la présence et l’emploi des forces armées sur le territoire national". Présenté par Olivier Audibert Troin (député du Var LR) et Christophe Léonard (député des Ardennes PS), celui-ci a été mis en ligne mercredi 29 juin, rapporte L’Opinion. Des signalements émis en interne Le document parlementaire détaille que "92% des candidats à l’engagement bénéficient d’un avis ’sans objection’ de la DPSD, les 8% restant se voyant attribuer d’un avis ’restrictif’ ou ’défavorable’ lié à une vulnérabilité ou à un antécédent constitué". Mais le service de renseignement se veut rassurant et considère que seule l’armée "constitue la première brique de la lutte antiterroriste". Ce qui est plus délicat, ce sont les cas de radicalisation chez des soldats déjà engagés. Pour les recenser, la DPSD compte sur les signalements émis en interne. Ainsi, "le général Jean-François Hogard a indiqué que la DPSD suit en priorité ’une cinquantaine de dossiers de radicalisation’", poursuit le rapport qui précise que ce nombre "évolue en permanence", les signalements émis n’étant pas forcément tous probants. Accroître la vigilance au moment du recrutement des soldats Selon ce document, le moment du recrutement des soldats est une étape cruciale pour prévenir les cas de radicalisation. Mais une fois le signal reçu, la DPSD engage des "opérations de renseignement de durée variable, les investigations se menant systématiquement à charge et à décharge". Le général Jean-François Hogard, directeur de la DPSD précise en outre que "le traitement des signalements doit être prudent, car il faut éviter de stigmatiser certaines personnes, faute de quoi on risque de les pousser dans les bras de l’ennemi". Le général Jean-François Hogard a tenu à expliquer que concernant les signes extérieurs : port de la barbe, refus de parler à une femme … , "il faut savoir distinguer des cas de réelle radicalisation de ce qui peut n’être que l’expression d’un refus de la discipline ou d’un simple mal-être, et veiller à limiter les effets de stigmatisation, qui nuisent à la cohésion dont ont besoin les armées". Aucun détail en revanche n’est communiqué sur la façon dont l’armée traite ces cas de radicalisation : mesures disciplinaires, renvois… | |
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