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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Sujet: 22 juin 1940 : signature de l’armistice Lun 22 Juin 2020 - 20:46
Bd VOLTAIRE
Editoriaux - Histoire - 21 juin 2020
22 juin 1940 : signature de l’armistice
[url=https://twitter.com/intent/tweet?text=22 juin 1940%C2%A0%3A signature de l%e2%80%99armistice&url=https://www.bvoltaire.fr/22-juin-1940-signature-de-larmistice/&via=bvoltaire][/url] Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain appelle à « cesser le combat » et demande à l’ennemi « s’il est prêt à rechercher […] les moyens de mettre un terme aux hostilités ». Les pourparlers se réduisent à l’essentiel, au strict minimum. Les délégations allemande et française se rencontrent une première fois, dans l’après-midi du 21 juin 1940, à Rethondes, là même où, 22 ans plus tôt, l’Allemagne avait signé sa reddition emportant avec elle les lambeaux de son Empire. Ce sont les Allemands qui mènent le jeu, comme l’avaient fait les Français et leurs alliés en 1918. Les principaux représentants français sont : le général Charles Huntziger (1880-1941), commandant de la 2e armée, le général Jean Bergeret (1895-1956), chef d’état-major de l’aviation, le vice-amiral Maurice Le Luc (1885-1964) et l’ambassadeur Léon Noël (1888-1987), représentant le ministre des Affaires étrangères. Tous quatre ont pour objectif que la flotte française ne soit pas revendiquée par l’Allemagne hitlérienne afin qu’elle ne se retourne pas contre les Anglais. Le texte de l’armistice comporte 24 articles. L’article 2 instaure une ligne de démarcation entre le nord, occupé par les Allemands, et le sud, laissé aux mains du gouvernement qui, resté en grande partie à Bordeaux, a commencé à s’installer à Vichy dès le 16 juin. L’article 8, de manière assez inattendue, affirme, « solennellement », que « le gouvernement allemand n’a pas l’intention d’utiliser pendant la guerre, à ses propres fins, la flotte de guerre française stationnée dans les ports sous contrôle allemand ». Pour le reste, toutes les conditions sont classiques : démobilisation, désarmement des troupes armées françaises, prise de contrôle par les Allemands et Italiens des aérodromes, ports, installations militaires… Les prisonniers allemands seront remis au Reich mais les prisonniers de guerre français le resteront jusqu’à la fin du conflit… Dans la nuit du 21 au 22 juin et tout le long de la journée du 22, les échanges sont réguliers entre les représentants français et le gouvernement de Pétain. Ce dernier souhaite que Bordeaux soit momentanément préservé de l’avance allemande, ce qui sera fait ; que l’aviation française ne soit pas livrée, ce qui sera admis, et que la flotte française reste intacte. Les conversations sont clandestinement écoutées et enregistrées par les Allemands. Mais dans la clairière de Rethondes, l’impatience gagne les Allemands. Ils exigent qu’à 19 h 30 (heure allemande) leur soit donnée une réponse définitive. La délégation française reçoit d’ailleurs l’ordre de signer de la part du maréchal Wilhelm Keitel (1882-1946). Des décennies plus tard, Léon Noël est encore traumatisé par le ton du maréchal : « Si je n’avais pas su l’allemand, j’aurais pu croire qu’il s’apprêtait à nous faire fusiller sur le champ. Ce n’était qu’un aboiement furieux… » [1] À 18 h 50, le général Keitel, qui a d’abord demandé une minute de silence « pour honorer la mémoire de ceux qui, de part et d’autre, ont versé leur sang pour la patrie », appose sa signature au bas de la convention. Dans le wagon n° 2419 D de la Compagnie internationale des wagons-lits, remis à la place exacte qu’il occupait, le matin du 11 novembre 1918, le général Charles Huntziger signe à son tour. Hitler peut jubiler. La délégation rentre à Paris à 19 h 05. Le 23 juin, la même délégation française se rend à Rome, dans la Villa Incisa all’Olgiata où le même accord d’armistice est signé à 19 h 30 en présence du maréchal Badoglio (1871-1956) pour entrer en vigueur le lendemain, à 1 h 30. Le 24 juin 1940, l’armistice franco-italien est signé. Et le 25 juin, à 0 h 35, le cessez-le feu entre en vigueur sur tous les fronts. La France n’est officiellement plus en guerre, mais elle la poursuit de Londres et de son Empire. [1] Jean Lacouture, De Gaulle, Le Rebelle
_________________ « On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ; on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer. »Commandant Hélie de Saint-Marc dernier chef de corps du 1er REP
Monrose enregistré
Sujet: L'armistice toujours et encore... Ven 10 Juil 2020 - 23:21
L’armistice du 22 juin 1940 est un événement fondamental qu’il est de bon ton d’imputer exclusivement à Pétain comme d’une infamie. Du coup, les média aux ordres depuis 1945 parlent constamment de "capitulation", alors qu’il en est l’opposé. Pétain qui était à Madrid , nommé ambassadeur auprès de Franco par Daladier afin que celui ci ne s’allie pas à Hitler, revient le 17 mai 1940, rappelé par Paul Reynaud qui en fait son vice- président du conseil. Franco, conscient de la catastrophe, a essayé de dissuader Pétain de rentrer. « Restez et à la victoire vous descendrez les Champs Elysées sur un cheval blanc comme en 1918. » Pétain en est parfaitement conscient malgré ses 84 ans. Il l’a dit à Joseph Barthelemy son ministre de la Justice. Il est obsédé par le 1 million 300.000 morts de 14 18., par les millions de malheureux jetés sur les routes de l’exode et nos millions de prisonniers. Il sait que 2 atouts face à Hitler sont encore intacts : l’Empire et notre Marine de Guerre qui est la 3ème du monde. Prévenu par Fonck, lui même informé par un pilote japonais de ses amis, il informe Franco qu’Hitler va essayer de passer en AFN via l’Espagne et le Maroc où le Sultan Mohamed V est prêt à l(accueillir à condition qu'il leur donne l'Indépendance et, du coup, faire basculer le monde arabe du coté du nazisme. Weygand qui a remplacé Gamelin, refuse de capituler car l’Armée n’a pas à supporter seule la faillite d’un système qui n’a cessé depuis 1925 ( cartel des gauches) de démanteler notre Défense Nationale. Donc depuis 1945, nos marxistes qui tiennent, entre autres, la culture et l'Enseignement, ne cessent de crier à la trahison et à la capitulation afin de faire oublier qu'à l'époque, et jusqu'à l'invasion de la Russie en Juin 1941, ils sont alliés aux Allemands et ont saboté notre Armée en vertu du Pacte germano-soviétique ( 23 Aout 1939). On peut certes regretter que Pétain ne soit rester à Madrid. Le sort du monde et de la France eut été modifié. Imaginons qu'il soit resté à Madrid : notre Armée défaite capitule, les Allemands occupent la totalité du pays. L'Assemblée à majorité Font Populaire doit assumer son incapacité et signer au bas du parchemin à Rethondes.. Un gauleiter est nommé à la tête du pays comme en Pologne et applique d'emblée les lois raciales. L'Etoile jaune est imposée dans tout le territoire. Notre marine de guerre tombe aux mains du Reich ou se sabote. La Wehrmacht envahit l'Afrique du Nord soit par l'Espagne si Franco l'avait laissé passer, soit par l'Italie et Malte, faute de Marine pour s'y opposer. L'AFN arabe bascule du côté des Allemands qui envahissent, sans coup férir; la Libye et l'Egypte , et de là les champs de pétrole du Moyen Orient, car rien n'arrête Hitler à cette époque. Il faudra le 4 ème trimestre 1942 pour qu'enfin, la chance qui porte Hitler retombe soudain avec le débarquement US en AFN, Stalingrad qui débute et la seconde bataille d'El Alamein, 23 octobre 1942 au 3 novembre 1942, qui stoppe Rommel) ! Si l' AFN avait été occupée dès 1940, les Juifs auraient été déportés en masse . N'oublions pas qu'en 6 mois de présence en Tunisie ( Décembre 1942, Juin 1943), les Allemands ont arrêté et mis dans des camps 5.000 Juifs ( 60 morts) et déporté déjà une trentaine en Allemagne. En 1940, c'est toute l'AFN qui aurait subi cette terreur et durant plusieurs années ! En France, les communistes ( qui proposaient en la personne de François Billoux, le 19 decembre 1940, à Pétain de témoigner au procès de Riom ! contre Léon Blum fauteur de guerre !) à partir de Juin 1941 auraient été décimés. Pas de zone libre et de passage en AFN par les Pyrénées ou Marseille jusqu'en fin 42. A la Libération, c'est la gauche qui aurait dû endosser le poids de la défaite de 40 et non pas Pétain qui a servi de bouc émissaire. Il a fallu la chute de l'empire soviétique pour qu'enfin, on commence à parler des responsabilités de la gauche anti militariste et qui prêchait le désarmement jusqu'en 1938 au moins. 2 hommes ont sauvé l'Occident en 1940: Franco en refusant le passage vers l'AFN à Hitler qui en fut estomaqué et Pétain en signant l'armistice qui permit de temporiser jusqu'à ce que les USA soient en mesure d'intervenir, ce qu'il fit déjà en 1917 ( Cessons la boucherie des offensives meurtrières et inefficaces et attendons que les USA arrivent avec leur matériel et leurs hommes) De Gaulle le savait très bien et il le dit au Général Robert Odic qui l'avait rejoint à Londres, fin 1941; "N'avouez jamais que l'armistice ne pouvait être évité" Faut-il rappeler que les Anglais ont retiré sans préavis leur aviation de la bataille de France le 11 juin, qu'à Dunkerque ils ont évacué 338.000 hommes dont une majorité de Britanniques, les Français se retrouvant seuls non informés par Lord Gort, et que le 3 juillet 1940, soit 11 jours après l'armistice, la flotte anglaise a tiré sur la flotte française à Mers el Kebir, alors que la veille , les 2 amiraux Gensoul et Sommerville se recevaient à bord, infamie de Churchil qui tua 1300 des nôtres, manoeuvre politique sur notre dos pour contraindre l'opinion publique anglaise de ne pas traiter avec Hitler. Et c'est Pétain lui même qui interdit à Darlan d'effectuer un raid de représailles sur Gibraltar ?...
jacky alaux et claude.d aiment ce message
FOUQUET66 Expert
Sujet: Re: 22 juin 1940 : signature de l’armistice Lun 13 Juil 2020 - 12:06
Merci Monrose de rapporter ces vérités oubliées....A la Libération, c'est la gauche qui aurait dû endosser le poids de la défaite de 40 et non pas Pétain qui a servi de bouc émissaire. De plus ce sont bien eux qui avaient voté les pleins pouvoirs au Maréchal....