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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
BARKHANE : Opération aéroportée dans le Gourma pour le GTD Bruno
Auteur
Message
Pérignon Expert
Sujet: BARKHANE : Opération aéroportée dans le Gourma pour le GTD Bruno Dim 27 Sep 2020 - 20:42
3e RPIMa : Le "3" renoue avec ses origines, une OAP en TOE (théâtre d'opération extérieure). Être et durer, toujours.
Mise à jour : 25/09/2020
Citation :
Dans la nuit du 11 au 12 septembre 2020, une unité parachutiste du Groupement tactique désert (GTD) Bruno a sauté en plein cœur du Gourma malien afin de saisir une zone de transit fréquemment utilisée par les Groupes armés terroristes (GAT). Une opération de haute technicité qui permet de s’affranchir de certaines contraintes de mobilité mais également de surprendre l’ennemi au cœur d’une zone d’action dont il surveille et défend constamment les accès.
Samedi 12 septembre 2020, au cœur de la nuit, en quelques minutes, 80 parachutistes s’équipent en silence sous l’une des structures métalo-textiles de la Plateforme opérationnelle désert (PfOd) de Gao. Après une vérification rigoureuse du matériel par les chefs de groupe de saut et un dernier rappel des incidents de sécurité par leur chef de section, les paras se dirigent dans la pénombre vers les avions. Sur le tarmac, deux Hercules C130 sont prêts à transporter ces combattants vers leur zone d’opération.
À des centaines de kilomètres de là, plusieurs dizaines de commandos parachutistes ayant réalisé une infiltration sous voile après avoir été largués par un A400M, sécurisent la zone de mise à terre sur laquelle les paras de Bruno viendront atterrir. C’est une de leur mission, l’appui à la mise à terre de leurs camarades en zone hostile. À l’heure prévue, volant à basse altitude, l’avion surgit au-dessus de la zone et le largage débute.
En quelques secondes il faut repérer la zone, identifier le point de regroupement, les dangers qui guettent, délester la lourde gaine puis c’est l’impact, le silence. Au sol, les paras s’affairent sans un bruit. Phase sensible avant de débuter la mission, la réarticulation complète ne prendra que 40 minutes. Là encore, la discipline dans l’action et la préparation opérationnelle continue réalisée en France prennent tout leur sens. Très rapidement, les paras peuvent débuter leur infiltration vers l’objectif. Une fois celui-ci saisi, un détachement motorisé établit la jonction pour permettre à une partie du détachement de rejoindre un second objectif et poursuivre la mission.
Tout en contribuant directement au harcèlement des GAT, cette opération aéroportée a facilité, par l’occupation d’une zone de transit ennemie, la sécurisation d’une colonne foraine organisée par les Forces armées maliennes (événement ayant pour objectif de permettre les le retour de l’État et des services publics dans une zone isolée).