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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Les associations de la Commission FAVIER dite des 12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...!

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Langenargen
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MessageSujet: Les associations de la Commission FAVIER dite des 12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...!   Les associations de la Commission FAVIER dite des  12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...! EmptyLun 17 Nov 2008 - 11:33

Chacune des 12 Associations d'Anciens Combattant ayant participé à la commission FAVIER, donnera ici la motivation de son vote: pour ou contre le 19 mars 1962 comme date de célébration du conflit Algérien.

Forum réservé aux exposés des associations de la commission FAVIER, un autre forum pour les commentaires des membres a été ouvert simultanément sous le titre: "les membres commentent les exposés des associations de la Commission FAVIER"
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claude millet
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claude millet



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MessageSujet: nous refusons la date du 19 mars 1962 Gl**** F.LESCEL Président de la FARAC   Les associations de la Commission FAVIER dite des  12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...! EmptyLun 17 Nov 2008 - 12:19

Les associations de la Commission FAVIER dite des  12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...! Farac_10


lundi 3 décembre 2007 par François Lescel


Pourquoi nous refusons la date du 19 mars 1962 Par le général de division (CR) François LESCEL Président de la Farac



Une association de combattants en Afrique du Nord, la FNACA, et ses soutiens politiques, dont essentiellement le Parti communiste français, avancent trois arguments principaux pour justifier leur commémoration annuelle du 19 mars et rejeter celle du 5 décembre, devenue depuis le 17 septembre 2003 la date officielle du souvenir des événements d’AFN de 1952 à 1962.
Ces arguments sont aisément réfutables.


I. La guerre d’Algérie ne s’est pas terminée à cette date.

La campagne officielle sur ce théâtre d’opération s’est terminée le 2 juillet 1962 (date de l’indépendance de l’Algérie), comme l’atteste le décompte des services de tous les personnels militaires qui y ont séjourné entre le 19 mars et le 2 juillet 1962.

Pour qu’il y ait véritablement cessez-le-feu, il faut que les deux adversaires le respectent. Or, historiquement, ce ne fut pas le cas. Si, en application des accords d’Evian signés la veille, l’Armée française a effectivement, le 19 mars 1962, respecté le cessez-le-feu imposé à chaque partie en repliant aussitôt ses unités sur leurs bases, l’adversaire FLN, profitant de ce regroupement unilatéral et violant délibérément les dispositions des articles 2 et 3 de ces accords, a occupé l’ensemble du terrain d’où il avait été chassé dans les mois précédents, franchissant même les frontières tunisienne et marocaine au-delà desquelles il était confiné.

Ayant ainsi le champ libre, il s’est livré à des représailles sur les populations que nos troupes avaient jusque là protégées, dont l’ampleur relève du génocide.
Il en a résulté un nombre de morts ou disparus civils que les historiens les plus sérieux estiment à un minimum de 150.000 chez les soldats, harkis et autres supplétifs et leurs familles dans la population musulmane, auxquels s’ajoutent plusieurs milliers de morts ou disparus dans la population européenne, dite « Pieds-Noirs ».


Ces massacres ont été perpétrés dans des conditions épouvantables qui rappellent étrangement ceux qui, par la suite dans l’Algérie indépendante, ont eu lieu de manière chronique.

De surcroît, plusieurs dizaines de soldats français de l’armée régulière ont été tués ou blessés après le 19 mars, soit dans des accrochages avec le FLN, soit dans des attentats FLN contre nos militaires.

Ainsi, l’histoire devrait-elle retenir que la guerre d’Algérie a fait un nombre de victimes triple APRES sa fin « officielle » qu’AVANT.

A lui seul, le fait historique de violation des clauses du cessez-le-feu par le FLN interdit qu’on en commémore le souvenir.

II. En aucune manière le 19 mars 1962 ne peut être comparé aux deux armistices officiellement célébrés en France.


Le 11 novembre 1918 et le 8 mai 1945 mettaient fin aux deux Guerres mondiales au cours desquelles la France avait subi des souffrances considérables et vu son sol occupé pour un cinquième dans la première et en totalité dans la seconde. En aucune manière, ces deux guerres mondiales ne supportent la comparaison avec les événements d’AFN, ni par l’ampleur, ni par les pertes humaines, ni par les dommages de guerre.

D’ailleurs, lorsqu’un terme fut enfin apporté par un armistice (et pas seulement un cessez-le-feu), respecté de part et d’autre, aux épreuves de ces deux guerres mondiales, ce fut jour de liesse extraordinaire sur le front et dans nos villes et villages. Rien de tel, bien au contraire, sur le sol métropolitain et dans nos unités en Algérie. Quant à nos compatriotes de l’autre côté de la Méditerranée et les populations qui nous étaient restées fidèles, ce fut le début de leurs tourments.

La rébellion en Algérie, qui prit naissance le 1er novembre 1954 et s’est poursuivie jusqu’à l’indépendance algérienne, le 2 juillet 1962, soit pendant près de 8 ans, s’est toujours déroulée sur le sol français, les départements algériens faisant partie intégrante de la République française
au même titre que la Corse, la Réunion et les Antilles - Guyane.


Il s’agissait donc, contrairement aux deux guerres mondiales où l’ennemi principal était allemand, d’une affaire franco-française.

Jusqu’à présent, la France s’est toujours abstenue de commémorer les drames nationaux de la honte. On ne commémore pas l’armistice du 22 juin 1940.

La date du 5 décembre a une signification historique

Le 19 mars divise fortement le monde combattant. Dans celui-ci, seule la FNACA réclame avec insistance la commémoration du cessez-le-feu en Algérie dont nul ne peut ignorer dans quelles conditions politiques il fut négocié à Evian et, pire encore, de quelle manière il fut immédiatement violé par le FLN et donna lieu à l’abandon à sa vengeance de populations qui avaient cru jusque là en la parole de la France.

Dès lors que toutes les autres associations étaient fermement opposées au 19 mars, il fallait bien trouver une autre date, aussi symbolique que possible, permettant de rendre un hommage solennel à toutes les victimes des événements d’AFN. La commission nationale Favier, réunissant à cet effet en 2003 toutes les associations représentatives de ces conflits, s’est prononcée à l’unanimité, à l’exception de la FNACA qui s’y est évidemment opposée et d’une autre association qui s’est abstenue, pour la date du 5 décembre. L’addition des adhérents représentés place ainsi la FNACA en très forte minorité.

Pourquoi le 5 décembre ? La date ne pouvant être que postérieure au 19 mars, puisque la guerre d’Algérie s’est prolongée largement APRES dans les conditions dramatiques que l’on sait, deux choix étaient possibles :
celui du 16 octobre 1977, date de l’inhumation du Soldat inconnu d’AFN à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette et celui du 5 décembre 2003, date de l’inauguration du monument national érigé quai Branly à Paris à la mémoire de tous les soldats morts en AFN de 1952 à 1962.
Dans un souci d’apaisement et de recherche d’unité
, la commission Favier s’est prononcée pour cette dernière date.


Le Monument national du 5 Décembre conserve désormais les noms de tous les combattants morts pour la France en AFN. C’est le seul lieu où leur mémoire est ainsi totalement rassemblée.
Depuis 2003, il prend donc désormais une signification historique
.


Les associations de la Commission FAVIER dite des  12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...! Branly10

Mais, au-delà des arguments énoncés par la FNACA pour justifier son choix de la commémoration du cessez-le-feu en Algérie, la question se pose de savoir pourquoi cette association s’accroche-t-elle avec autant d’acharnement à cette date et pourquoi est-elle aussi vivement soutenue par le Parti communiste français et un certain nombre de personnalités et prétendus historiens ou « spécialistes » de la guerre d’Algérie.

IV. Le choix du 19 mars a une signification politique.

41) Pendant toute la campagne d’Algérie, le principal opposant à la politique française en Algérie fut le Parti communiste. A l’époque de la Guerre froide où ce parti appliquait avec conviction les consignes qu’il recevait de Moscou, il ne pouvait, à l’instar du Bloc de l’Est, que soutenir lui aussi la rébellion algérienne. C’est ce qu’il fit, et pas seulement par son opposition politique parlementaire et journalistique. Plusieurs affaires dévoilées à l’époque ont montré qu’il pouvait aussi avoir recours à des soutiens plus directs, concernant notamment la désertion de certains de ses membres (comme, par exemple, l’aspirant Maillot) vers les rangs du FLN, l’appui matériel et financier dont l’aboutissement, entre autre, a été l’acheminement d’armes de pays de l’Est vers les camps extérieurs du FLN qui ont ensuite été utilisées contre des soldats français, en particulier des appelés du contingent.


42) Or, les militants communistes ont toujours été très actifs au sein des instances nationales de la FNACA où ils ont occupé des postes clés et ce, depuis sa création en pleine guerre d’Algérie en septembre 1958 (elle portait alors le nom de FNAA, Fédération Nationale des Anciens d’Algérie, le « C » de Combattants ayant été rajouté à son 4e congrès en mars 1963).

43) Pour se convaincre de l’action convergente des dirigeants de la FNACA et du Parti communiste, il suffit de se reporter aux débats des 15 et 22 janvier 2002 à l’Assemblée nationale sur le projet de loi tendant à officialiser la date du 19 mars pour la commémoration des événements d’AFN. La lecture des explications de vote des députés communistes et l’étude des scrutins sont édifiantes. Parmi les votes positifs : aucune défection communiste (35 inscrits, 35 votants, 35 voix "pour"). Quant aux défections dans tous les autres groupes parlementaires de la majorité dite « plurielle » d’alors, qu’elles soient sous la forme d’abstentions ou sous celle de votes négatifs, elles sont importantes et à peu près également réparties. Aussi, est-il permis de s’interroger sur les véritables instigateurs de ce projet de loi, adopté à l’issue du débat du 22 janvier 2002, dont on observera cependant qu’il ne connut aucune suite sous le gouvernement Jospin de l’époque.

44) Il est significatif d’observer que les personnalités ou les organisations les plus engagées dans les campagnes antimilitaristes ou de dénigrement systématique de l’action de l’Armée française en Algérie sont aussi celles qui se déclarent les plus attachées à la commémoration du 19 mars. On y trouve, notamment, un certain nombre de noms que l’on a pris l’habitude de regrouper sous l’éloquent vocable de « porteurs de valise ».

Les associations de la Commission FAVIER dite des  12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...! Timbre10

Ainsi, tout naturellement, la date du 19 mars, commémorée en Algérie comme celle de la « victoire » du FLN sur l’Armée française.....ou la "vérité historique algérienne" que commémore la FNACA, comme l’illustre ci-dessus, le timbre célèbre de la poste algérienne édité au 35ème anniversaire du cessez-le-feu), marque-t-elle aussi la victoire idéologique des Communistes français et de leurs alliés à l’issue de cette guerre. On comprend assez bien qu’ils tiennent à la « célébrer ».

source:

http://www.farac.org/php/article.php3?id_article=258
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Vincennes
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MessageSujet: La Position de l'ASAF Associatio Soutien à l'Armée française   Les associations de la Commission FAVIER dite des  12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...! EmptyLun 17 Nov 2008 - 14:12

5 décembre 2007
JOURNEE NATIONALE D'HOMMAGE AUX "MORTS POUR
LA FRANCE"
PENDANT LA GUERRE D'ALGERIE ET LES COMBATS DU MAROC ET DE LA TUNISIE,
LE 5 DÉCEMBRE DE CHAQUE ANNEE

__________________________
J.O. N° 225 du 28 septembre 2003, page 16584
_________________________________
Le Président de la République
Sur le rapport du Premier Ministre et du Ministre de la Défense
Vu l'article 37 de la Constitution
Décrète :
Article 1
Il est institué une journée nationale d'hommage aux "morts
pour la France" pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc
et de la Tunisie.
Cette journée est fixée au 5 décembre.
Article 2
Chaque année, à cette date une cérémonie officielle
est organisée à Paris.
Une cérémonie analogue a lieu dans chaque département,
à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française,
à Saint-Pierre et Miquelon et dans les Iles Wallis et Futuna, dont l'organisation
est laissée à l'initiative du représentant de l'Etat.
Article 3
Le Premier Ministre, le Ministre de l'Intérieur, de la sécurité
intérieure et des libertés locales, le Ministre de la Défense,
la Ministre de l'outre-mer et le Secrétaire d'Etat aux anciens combattants
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la
République Française
Fait à Paris, le 26 septembre 2003
Par le Président de la République
Jacques Chirac
Le Premier Ministre
Jean-Pierre Raffarin
Le Ministre de la Défense
Michèle Alliot-Marie
Le Ministre de l'Intérieur, de la sécurité intérieure
et les libertés locales
Nicolas Sarkozy
Le Ministre de l'Outre-mer
Brigitte Girardin
Le Secrétaire d'Etat aux anciens combattants
Hamlaoui Mekachera
___________________
L'ASAF faisait partie de la Commission Favier qui a recommandé
la solution retenue :
DATE DU 5 DECEMBRE PRISE PAR DECRET
.
________________________
COMMENTAIRE
- Les cérémonies du 5 décembre ne visent pas à commémorer
une date, historique ou pas. Laquelle faudrait-il choisir d'ailleurs ? puisque
parmi celles qui avaient fait naître quelque espoir à l'époque,
aucune n'a résisté aux dures réalités de l'Histoire.
- Il ne s'agit pas davantage de célébrer la fin d'un conflit puisque
ce dernier s'est, hélas, prolongé de façon unilatérale,
certes, et bien au-delà du cessez-le-feu officiel;
- Il s'agit, bien au contraire, de rendre hommage à ces quelques 24 000
valeureux compagnons d'armes, militaires d'active, appelés et rappelés
du contingent, fonctionnaires civils et de police, harkis et moghasnis, infirmières,
ambulancières et auxiliaires féminins, tous tués dans l'accomplissement
de leur service, de leur devoir d'état ou de citoyen, pour défendre
ce qui était alors bel et bien territoire français, ou placé
sous la protection de la France.
On retiendra donc :
Le 5 décembre, la France entière se recueillera désormais
dans le souvenir de ceux qui, de 1952 à 1962 , ont versé leur
sang en Afrique du Nord, pour que les valeurs de Liberté, d'Egalité,
et de Fraternité demeurent dans ce pays, notamment sur cette terre d'Algérie,
si attachante et qui a tant souffert depuis.
La date du 5 décembre n'a rien de politique.
Elle a, bien au contraire, été précisément choisie
pour sortie de la querelle, hélas trop politisée, des deux dates
proposées antérieurement. La récente décision gouvernementale
a heureusement mis un terme à ce débat sans issue qui divisait
le monde combattant depuis de trop longues années.
C'est donc une mesure d'apaisement. Toute personne de bon sens en conviendra.

ENFIN, LES CÉRÉMONIES DU 5 DÉCEMBRE AYANT UN CARACTÈRE
NATIONAL ET OFFICIEL.
TOUTE INCITATION A LES BOYCOTTER DOIT ÊTRE CONSIDÉRÉE COMME
UNE INCITATION A LA DÉSOBÉISSANCE CIVIQUE
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claude millet
Fondateur
claude millet



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MessageSujet: Re: Les associations de la Commission FAVIER dite des 12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...!   Les associations de la Commission FAVIER dite des  12 et amies s'expliquent sur le 19 mars 1962...! EmptyLun 24 Nov 2008 - 12:00


Message du 5 décembre 2008



MESSAGE DE L’UNION FÉDÉRALE A LA MÉMOIRE
DES VICTIMES DE LA GUERRE D’ALGÉRIE ET DES COMBATS
DU MAROC ET DE LA TUNISIE




(à lire lors des cérémonies devant le monument aux morts)

Si nous sommes rassemblés ici, aujourd’hui, c’est que nous voulons
montrer notre volonté de ne pas oublier nos camarades tombés en Afrique
du Nord de 1952 à 1964, militaires de carrière, volontaires, appelés,
rappelés, maintenus, harkis et autres supplétifs.

Durant cette période de combats, plus de 24 000 soldats sont morts pour la France au Maghreb.

Inaugurant le 5 décembre 2002, le monument national qui leur est dédié
au cœur de Paris, le Président de la République déclarait qu’ils
<
leur revient dans la mémoire de notre Patrie>>.

Il y eut aussi des centaines de milliers de blessés, des massacres de
civils et de harkis, des larmes et des souffrances chez tous ceux et
toutes celles de souche africaine ou européenne qui durent quitter leur
terre natale.

Nous associons ces victimes dans notre mémoire comme nous les associons aussi avec les victimes des conflits antérieurs.

Quand comprendrons-nous l’inanité des guerres ? Quand comprendrons-nous
que la Paix est la plus belle des victoires, que la Paix est la
victoire de la raison sur les passions ?

Osons espérer que les jeunes s’inspirent des leçons du passé pour
construire un monde meilleur, un monde solidaire et plus humain !

Avit Leweurs
Président honoraire
Administrateur national
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